Allemagne Si vous avez pour habitude de passer par l'Allemagne (ce qui est le cas pour les français désireux de rendre visite au Felálló-Fülű Pumi Kennel en Estonie) , préparez-vous à mettre la main au portefeuille !

Ce n'était un secret pour personne. Le ministre allemand des Transports, Alexander Dobrindt, avait annoncé au début de l'année la mise en place prochaine d'un système de vignette obligatoire pour les étrangers qui souhaitent circuler sur le réseau routier outre-Rhin.

Lundi, le Ministre a présenté son projet de loi. Dès le 1er janvier 2016, les usagers des routes et autoroutes allemandes devraient donc devoir s'acquitter d'une taxe sous forme de vignette pour avoir le droit de circuler.

Les routes aussi concernées

A la base, seules les autoroutes devaient tomber sous le coup de cette nouvelle législation, mais Alexander Dobrindt est revenu sur ses dires en affirmant que l'ensemble du réseau routier d'Allemagne serait concerné. La raison ? La peur de voir les routes secondaires prisent d'assaut par les automobilistes ne souhaitant pas s'acquitter de la fameuse taxe.

Autre nouveauté : alors que la mesure ne devait concerner que les étrangers, les Allemands devront maintenant eux aussi s'y plier, et ce afin d'éviter de voir Bruxelles pointer du doigt l'Allemagne pour discrimination à l'égard des étrangers.

Que les Allemands inquiets se rassurent : alors qu'ils paient déjà une taxe annuelle connue sous le nom de KFZ-Steuer, le gouvernement réfléchirait à une refonte de celle-ci pour éviter que ses concitoyens ne se voient dans l'obligation de s'acquitter de deux taxes à la fois. Il s'agirait alors de mettre en place une compensation financière en effectuant une réduction de l'impôt annuel pour qu'il se retrouve au plus près du cout de cette nouvelle vignette.

Vignette temporaire ou annuelle : le choix revient aux usagers

Si vous faites le choix d'une vignette temporaire, il devrait vous en couter 10 € pour 10 jours ou 20 € pour deux mois. Concernant la vignette annuelle, les choses se compliquent car le montant dont vous devrez vous acquitter va dépendre de trois critères : nature du carburant utilisé, puissance et date de mise en circulation du véhicule.

Un procédé qui devrait rapporter à l’État allemand 2.5 milliards d'euros par législature afin d'entretenir ses installations routières.