Felálló-Fülű Pumi Kennel Klub - Felálló-Fülű Пуми клуб

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - Protection

Fil des billets

lundi, février 3 2014

La luxation primaire du cristallin chez le chien (PLL : Primary Lens Luxation), les pumis concernés!

Voici un email que j'ai reçu d'Ildiko Repasi (info@catskillpumi.com), daté du 28 décembre 2013 :
Hi Joel,
We have important information to share with you.
Before breeding Felallo Fulu Fruska in the spring, we DNA(!) tested her for PLL. According to her OFA certificate, she is a "carrier".
Since Karvakorvan Basso's PLL DNA(!) OFA test result was negative, we could breed them. According to OFA, because Pumis considered a rear breed, this has been an acceptable breeding because it has aimed to reduce "Carrier" population.
Wa also randomly tested, three of Fruska and Basso's puppies out of the six offsprings. Two of the results have come back as "Carrier" and one come back as "Normal."
What is important to know that "Carriers" are NOT sick, which is a good thing. Therefore, with careful breeding, which means testing both, male and female dogs, the number of "Carriers" can be reduced and in an optimal world even eliminated on a long run. However, without testing the dogs, the "Carrier" population cannot be controlled and we create a condition where there will be a high chance for mutation of "carriers" to "Affected," sick dogs.
Since non of the ancestors of Fruska have been DNA(!) tested before, (as far as we know), either in the Napos line or in the Pilisi-Kocos line (or in both lines) the genetic disease is present.
Since we know this, you should make preventative measures and test both parent dogs of future litters.
Joel, we've written this email privately to you and in the hope that you as of the responsible Pumi breeders, will seriously consider this information.
We believe, that all of us need to think beyond borders and take advantage of all available veterinary science to improve the Pumi breed.
We have sent the same email to Napos Kennel and Pilisi Kocos Kennel to explain the situation.
If you have any questions, please contact us.
Sincerely,

Ildiko Repasi


Situation actuelle en France :

Actuellement, en France et au sein du CBEI, aucuns tests, hormis la dysplasie (pour l'obtention du titre de Champion de France de Conformité au Standard), ne sont demandés lors d'une déclaration de saillie.
Un document de la Société Centrale Canine est à remplir lors de la recherche de "désordre" concernant les yeux, mais ces tests ne sont que des tests de constatations :
RECHERCHE DES AFFECTIONS HÉRÉDITAIRES INVALIDANTES DES ORGANES DES SENS : Certificat du vétérinaire

Chez certains club de races, des tests génétiques sont recommandés ou obligatoires. Pour certains clubs de race, notamment à l'étranger (Suisse, etc...), tous les chiens d’élevage doivent remplir les conditions sanitaires d’élevage, pour pouvoir accéder à la reproduction. Par conditions sanitaires, nous entendons : conserver une race saine et par conséquence, une sélection pour éliminer les gènes défectueux.
De ce fait, les analyses génétiques sont une aide importante. Le rapide développement de la recherche biomédicale de ces dernières années ainsi que l’élaboration de tests génétiques a révolutionné la recherche des maladies héréditaires.

  • Pour la PLL (luxation primaire de la lentille).
    • Les chiens aptes à l’élevage doivent être testés « libre » ou « porteur sain » (carrier).
    • Un chien « porteur sain » ne peut être accouplé qu’avec un chien déclaré « libre ».

Les éleveurs de pumis peuvent dès à présent utiliser 2 tests génétiques pour détecter les maladies héréditaires (PLL-A et DM) et de ce fait préserver la santé de la race.

NOTE :
  • Pilisi-Kocos Csipke est NON porteur PLL (voir annexe) :-)
  • Felallo-Fulu Forró est devenu, comme Fruska, porteur sain PLL (voir annexe) :-(
  • En conclusion, Napos Gabor est porteur :-(

Les différents éleveurs ont été prévenus!

dimanche, février 2 2014

LES CLASSES ADO A L’ECOLE DU CHIOT...idéal pour votre pumi

LES CLASSES ADO A L’ECOLE DU CHIOT

école du chiot - Joseph Ortega

Joseph Ortega

Mon invention des écoles de chiots a bouleversé totalement l’éducation canine, pourtant les déviances sont nombreuses et constituent une série de problèmes qui n’ont plus rien à voir avec l’esprit de la Méthode Naturelle, portant souvent des préjudices au développement harmonieux des chiots.
Rappelons mon concept de l’école des chiots avec les classes d’âge recommandées :

  • La maternelle : de 2 à 4 mois
  • L’école primaire : de 4 à 6 mois
  • Les classes ado : de 6 à 12 mois (divisées si possible en 6 à 8 mois- 8 à 10 mois- 10 à 12 mois)


Les déviances que l’ont peut retrouver :
  • L’école ne prend pas en compte tous les paramètres obligatoires.

Il faut obligatoirement que dans une séance d’une heure, on retrouve :

  • manipulations et socialisations aux personnes,
  • socialisation aux autres chiots et aux chiens adultes équilibrés,
  • socialisation aux autres espèces (chats, chevaux, etc.),
  • stimulations diverses (visuelles, contacts, sols différents, olfactives, auditives,
  • manipulations hiérarchiques et détachement du maître,
  • sorties en ville (une fois par mois),
  • éducation de base (rappel, marche au pied, positions assis-couché-debout, rapport d’objet…),
  • séances en dehors du terrain de l’école (autre terrain, salle).

Bien entendu, le travail d’éducation se fait sans laisse et sans collier étrangleur, ceci sans hurler les ordres.
Les classes sont divisées, selon l’âge des chiots, afin d’éviter les incidents, on comprend aisément qu’un rottweiler de 6 mois peut en jouant, blesser un yorkshire de 2 mois, par sa masse.

S’il manque une de ces choses, ce n’est pas une véritable école du chiot !


Et souvent encore, dans les clubs, on peut voir ceci :

  • A partir de 6 mois, les chiots sont balancés dans la classe adulte où on travaille la méthode classique par la contrainte :
  • on leur met un collier étrangleur,
  • on les fait tourner en rond aux ordres d’un moniteur,
  • on donne des coups de sonnettes sur la laisse pour la marche au pied,
  • on appuie sur les fesses pour le assis,
  • on met le pied sur la laisse pour le coucher, etc.

Les classes Ado à l’école du chiot

L’adolescence ou puberté chez le chien

Dans ma conception des écoles de chiot, il est aisé de former des moniteurs ou éducateurs qui peuvent gérer les classes qui vont de 2 à 6 mois, par contre lorsque nous passons aux ados, il devient nécessaire d’avoir des personnes ayant une grande expérience des chiens et qui maîtrisent parfaitement la Méthode Naturelle car ils vont rencontrer quelques difficultés. Lorsque j'ai proposé mon concept de l'école des chiots à la CNEAR, que j'avais largement diffusé depuis des années dans d'autres pays plus receptifs, comme la Suisse. Le problème s'est déjà posé pour qu'il soit accepté, et qu'on me donne l'opportunité d'assurer les formations. Ils ont bien voulu admettre les chiots, mais seulement jusqu'à 6 mois, mon idée de prolonger l'école par une classe Ado a été rejetée et considérée comme une perte de temps. Il faut souhaiter que cette idée fasse son chemin et qu'un jour elle se réalise avec de vrais formateurs de la Méthode Naturelle, et non pas comme maintenant par des personnes qui n'ont pas été formés à celle-ci et qui n'ont aucune expérience de terrain (pour faire leur preuve, il faudrait leur demander de monter, au moins un chien, dans le programme obéissance, avec au moins un excellent en classe 2)
On doit rappeler les grandes lignes de cette période importante dans la vie d’un chien, que l’on peut considérer à juste titre comme une révolution dans l’individu.
L’adolescence c’est une période de mutation entre l’étape chiot et l’âge adulte, elle est caractérisée par l’apparition des premières chaleurs chez la femelle et la possibilité de reproduire chez le mâle (spermatogénèse).
Etant donné le polymorphisme important des races que l’homme a transformées, selon la taille, le moment de son apparition peut aller de 6 mois environ à 15 mois.
Elle donne lieu à des transformations biologiques qui vont provoquer des tensions internes et une certaine angoisse.
Des transformations psychologiques qui agissent sur le comportement.
Les variations dans leur expression vont être variées selon l’individu, la race la lignée, le milieu d’élevage, l’environnement social chez le maître.
On peut trouver :

  • Une volonté de se différencier qui doit mener à l’individualisation,
  • Une quête d’identité et en même temps une recherche pour s’identifier à l’autre (chien ou humain).
  • Une recherche de ses limites avec un besoin de se positionner, d’être reconnu avec une affirmation de soi qui peut mener à la volonté de puissance et à la contestation du statut hiérarchique.
  • Chez d’autres c’est le manque de confiance en soi qui domine avec des peurs ou des phobies qui apparaissent. Des troubles de l’humeur avec alternance de comportements infantiles et d’adultes.
  • Des troubles alimentaires : anorexie, boulimie, pica, coprophagie. De l’anxiété et des états dépressifs souvent accompagnés de stéréotypies.
  • Des fugues.
  • Agressivité hiérarchique ou territoriale.
  • Régression de la socialisation avec crainte des personnes ou des chiens inconnus.
  • Des pertes d’obéissance sur des exercices simples


On comprend mieux les raisons pour lesquelles j’ai mentionné le fait, que la personne qui dirige ce cours d’ado, doit posséder de grandes connaissances de l’éthologie des chiens et de la Méthode Naturelle.
Il faut savoir que dans cette période sensible dans le développement d’un chien, si l’on commet des erreurs, il peut être marqué à vie, de même que cela peut grever fortement les rapports au sein de la famille où il vit.

On gardera comme principes fondamentaux :
  • Que l’Ado va modifier son mode de communication, influencé par les phéromones (odeurs de l’espèce) qu’il est capable maintenant de produire (marquage) ou qu’il perçoit chez les autres.
  • De faire une évaluation de la normalité (transformée à la puberté) et du pathologique (arthrose, problèmes de vision, surdité, etc. qui modifient le comportement : vétérinaire).
  • Donner l’exemple et apprendre au maître le contrôle de soi en cas d’écarts de la norme.
  • Ne pas dramatiser, ne pas entrer dans le jeu, ne pas démissionner.
  • Rester cohérent et maintenir les règles qui fixent les limites acceptables sans user de violence.
  • Faire preuve d’empathie pour comprendre les transformations qui apparaissent et les accompagner tout en les gérant.

Concrètement on garde la même méthodologie dans le cours que dans les classes des plus jeunes, il va falloir faire preuve d’encore plus d’imagination pour varier l’approche des exercices afin d’intéresser, par exemple on pratiquant des exercices cognitifs qui mobilisent l’attention comme la recherche du maître ou d’objets cachés.

Voir mes livres :

  • "L'école du chiot et la Méthode Naturelle"
  • "Guide de l'éducation canine par la Méthode Naturelle"
http://www.ecole-de-chiot.fr/static...

Note : Joseph Ortega est également éleveur de bergers australiens http://www.le-berger-australien.com...

vendredi, janvier 10 2014

Votre pumi est beaucoup plus "ecolo" que vous!

« Pour un T-shirt de 200 grammes, nécessitant près de 250 grammes de fibres en raison des chutes de transformation, une surface cultivée pendant un an de 5 mètres carrés est nécessaire », explique Gérard Bertolini (retraité, ancien directeur de recherche en économie (CNRS), email : gerardbertolini@gmail.com), dans une étude passionnante publiée dans Courrier de l’environnement de l’INRA n° 59, d'octobre 2010 (Institut national de la recherche agronomique) :
"Bénéfices et coûts – économiques, environnementaux et sociaux – dans le cycle de vie d’un produit mondialisé -Le cas d’un tee-shirt en coton" de Gérard Bertolini
Vous avez directement accès à l'étude en cliquant sur ce lien (ou en la consultant dans l'annexe) :
Courrier de l’environnement de l’INRA n° 59, octobre 2010 - "Bénéfices et coûts – économiques, environnementaux et sociaux – dans le cycle de vie d’un produit mondialisé : le cas d’un tee-shirt en coton" par Gérard Bertolini

pumi_dark_tshirt : http://www.cafepress.com/mf/15083587/pumi_tshirt?productId=80856126
Comptez le nombre de T-shirts dans votre armoire : parions que certain(e)s d’entre vous ont utilisés comme place l'équivalent d'une jolie ferme !

"J’appelle à voir dans tout objet susceptible d’être acheté un déchet en puissance, suivant une vision un peu pessimiste mais préventive, et à voir dans tout déchet une ressource potentielle. Le réemploi, la récupération et le recyclage créent de l’activité, de l’emploi, et de la valeur ajoutée."

Gérard Bertolini

“Nul ne commit de plus grande erreur que celui qui ne t rien en prétextant qu’il ne pouvait faire qu’un petit peu” (philosophe irlandais dont je n'ai pas le nom!). Les petits ruisseaux font les grandes rivières, si la pente s’y prête.

mercredi, janvier 8 2014

Mes pumis ont attrapés... la gale sarcoptique canine

Votre chien se gratte, mais le traitement pour les puces n'a rien changé...pensez de suite à la gale sarcoptique (kärntõbi en estonien)

Sarcoptes scabiei var. canis La gale sarcoptique canine est une affection parasitaire hautement contagieuse entre canidés et relativement fréquente. Elle est causée par un acarien (mite) microscopique: Sarcoptes scabiei var canis, qui infestent les canidés (chien, renard, chien vivérin, loup, etc...), et qui peut être transmise à votre pumi, et aussi par conséquence à vous...mais n'ayez pas de peur (pour vous!)... vous aurez tout au plus en cas de transmission à vous (environ 30% des maitres seront atteints par cette zoonose) des rougeurs, quelques plaques rouges ou des petits boutons semblables à des piqures de puces et qui disparaitront dès que votre chien sera guérit.

Le traitement classique actuel pour votre pumi utilise des produits systémiques en pipettes. : Advocate ou Stronghold. Deux traitement à raison de 15 à 21 jours d’écart. Il semblerait que Stronghold soit le moins onéreux.
Le traitement des autres chiens (tous) du foyer s’impose aussi.
Des traitements topiques à appliquer sur la peau, en prenant quelques précautions sont possibles. Les plus simples sont souvent les meilleurs, comme le permanganate de potassium KMnO4 (si vous avez la chance d'en avoir conservé quelques paillettes, car sa vente est maintenant interdite pour des usages personnels : quelques paillettes dans un verre d'eau et c'est une merveilleuse lotion!), et le Cutasept® F. Le gel d'aloe vera peut être appliquer sur la peau du chien à l'emplacement des éventuelles lésions pour ses vertus cicatrisantes et bactéricides http://www.aroma-zone.com/aroma/Fic....
En cas d’échec, d’autres traitements existent par voie orale mais demandent pour certains des précautions. (hors amm) comme Milbemycin Oxime (l'Interceptor F 11,5mg de chez Novartis http://www.ircp.anmv.anses.fr/SpcFr... , ou Sentinel® flavour tabs http://sentinelpet.com/)
Le traitement de l’environnement (lieux de couchage, couvertures, coussins, tapis) peut être nécessaire, du fait de la survie de plusieurs jours dans l’environnement avec un produit acaricide du même type que ceux utilisés pour traiter les environnements contaminés par les puces. Le matériel de toilettage ne doit pas être oublié.
et n'oubliez pas que le Bicarbonate est un produit très précieux pour lutter contre la gale sarcoptique.
A voir sur le site http://monbicarbonate.fr
Pourquoi le bicarbonate permet-il de lutter efficacement contre les acariens ?
Le bicarbonate (bicarbonate de soude ou bicarbonate de sodium) est un allié idéal contre les acariens pour les raisons suivantes:

  • D’abord parce qu’il est efficace ! Des études en laboratoire très sérieuses ont mis en évidence dès 2001 que le bicarbonate, qu’il soit utilisé en poudre ou en pulvérisation avec de l’eau, a une efficacité redoutable contre les acariens. Il suffit par exemple de 20 g de poudre de bicarbonate (plus le bicarbonate est fin et plus il est efficace) par mètre carré de surface pour détruire tous les acariens en moins de 2 heures. Plusieurs brevets internationaux ont été obtenus par Solvay sur cet usage du bicarbonate.
  • Ensuite parce qu’il n’est pas toxique… pour nous ! C’est bien là que réside la formidable opportunité du bicarbonate pour lutter contre les acariens: un grain de bicarbonate qui entre en contact avec une de nos muqueuses (oeil, bouche, poumons…) qui sont humides se dissout immédiatement sans irriter. Le chitine qui constitue la carapace de l’acarien ne permet pas au bicarbonate de se dissoudre, et elle va être endommagée dès que le contact va être établi. Et comme l’acarien est baladeur, il ne va pas pouvoir éviter longtemps notre ami bicarbonate !
  • Et parce qu’il est aussi efficace contre les moisissures. Le bicarbonate est fongistatique, il bloque le développement des moisissures. Comme les moisissures sont favorables au développement des acariens, et qu’en plus elles produisent elles-même des allergènes par la production de spores, le bicarbonate va être doublement efficace. Il agit à la fois sur l’acarien et sur son biotope… ce qui lui laisse peu de chances, il faut bien le reconnaître !

Comment utiliser le bicarbonate de soude contre les acariens ?

Facile et sans danger, pourquoi s’en priver ? Petit mode d’emploi pour optimiser l’usage du bicarbonate contre les acariens:

  • Dans les tapis, les moquettes, sur les matelas: Répartir Le bicarbonate en poudre le plus uniformément possible (l’idéal est d’avoir un flacon avec un bouchon poudreur). Le dosage est de 20 grammes par mètre carré (soit un peu plus d’une cuillère à soupe, ou 4 cuillères à café). Pour un lit d’une personne, il faudra donc environ 35 g et pour un lit de 2 personnes environ 55 g. Brosser légèrement pour répartir et faire pénétrer dans les fibres. Laisser reposer au minimum 2 heures, si possible 4 à 8 heures, puis aspirer (et remettre les draps et l’alèse sur le matelas). Un bicarbonate de granulométrie fine sera plus efficace qu’un bicarbonate grossier. Utiliser exclusivement un bicarbonate de qualité alimentaire, surtout lorsqu’il s’agit de traiter la literie.
  • En pulvérisation ou dans la lessive: Le bicarbonate est aussi très efficace contre les acariens lorsqu’il est dilué dans de l’eau. Le plus efficace est dans ce cas de préparer ce qu’on appelle une solution saturée de bicarbonate, qui consiste à ajouter du bicarbonate dans de l’eau tiède jusqu’à ce que les grains ne se dissolvent plus, puis de le pulvériser sur le support à traiter contre les acariens. Mais attention, après séchage, des traces blanches pourront apparaître. Ces traces blanches disparaîtront facilement au lavage. Le gros avantage de la pulvérisation de la solution aqueuse, c’est que la répartition est bien homogène. Si la surface est intégralement humectée, il y aura de très fins cristaux de bicarbonate partout après séchage. Et alors là, les acariens n’ont plus une chance de lui échapper ! Dans le cas du lavage à la machine, le fait d’ajouter du bicarbonate à l’eau de rinçage retardera la réapparition des acariens.
  • Et dans l’aspirateur ? Le sac de l’aspirateur… c’est acarien-land ! Une fois aspirés avec la poussière et les squames, les poils, les cheveux, etc… les acariens continuent à se développer à vitesse grand « V » ! Le fait d’aspirer du bicarbonate (sur la moquette, le tapis ou le matelas) va neutraliser l’activité acarienne dans l’aspirateur. Malheureusement, les allergènes qui sont déjà présents dans le sac ne seront pas supprimés, et il vaut mieux avoir un aspirateur équipé d’un filtre HEPA pour éviter de les disperser dans la pièce. Mais au moins, avec le bicarbonate, les acariens ne produiront plus de nouveaux allergènes dans le sac !

Alors à votre bicarbonate pour la lutte anti acariens! Dans le cas d’allergies aux acariens, ce traitement anti acariens au bicarbonate est certainement un des moins toxiques, des plus simples et des plus économiques.

Quelques liens :

  • Cas vu en consultation de parasitologie-dermatologie à l'ENVA, rédigé par Léna Olen et Mylène Vigreux dans le cadre de la thèse dirigée par Dr G. Marignac et codirigée par Dr F. Bernex. http://theses.vet-alfort.fr/Th_mult...
  • Vous pouvez également consulter la fiche éditée par Chiens-Online, le site web de la SCC http://www.chiens-online.com/nos-fi..., pour un supplément d'information sur la gale sarcoptique.

Technique : Comment construire un "rocket mass heater and stoves" pour votre pumi

L’hiver arrive bientôt!?

On peut traduire rocket mass comme poêle à bois réfractaire (!?), c'est une technique beaucoup employée par chez moi etqui a été conçu pour (ou par!) les pays "en voie de développement" qui ne peuvent utiliser que les matériaux avoisinants. L'enveloppe est en matériaux fournis par la nature, et l'excès d'air (mais pas trop!) permet une double combustion.
On obtient une combustion propre , et un brûleur haute performance en utilisant une majorité de matériaux recyclés et / ou naturels, tels que de la terre cuite . Et cette technique permet de réduire de 80 à 90 % la consommation de bois de chauffage par rapport au chauffage d'un même espace avec un poêle à bois en métal .
Contrairement aux techniques habituelles, le rocket mass peut être construit par n'importe quel amateur de maçonnerie de base sans avoir besoin de capacités d'ingénierie . Le seul problème avec ce projet est la difficulté à obtenir un permis de construire , parce que fondamentalement, probablement aucuns fonctionnaires en France savent ce qu'est un "rocket mass" .De nombreuses collectivités ont des codes du bâtiment et donnent des permis pour les foyers de masse (insert) , de sorte que vous pourriez avoir besoin pour traiter votre rocket mass comme un foyer à insert . Soyez averti que, sans un permis , vous pouvez annuler votre police d'assurance- incendie !
Le chauffage du rocket mass fonctionne sur des propriétés similaires à un insert ouvert. L'oxygène nourrit le feu et la grande chaleur obtenue brulent les gaz volatils et la plupart des particules , laissant très peu de pollution , et transforment pratiquement tout le combustible en énergie . Un peu de fumée est libéré au cours des premières minutes de l'allumage du foyer , jusqu'à ce que la température dans la chambre soit suffisamment chaude pour brûler les gaz de combustion ainsi que le bois . La différence majeure entre un poêle de masse et un rocket mass , est que le poêle rocket mass a une chambre de combustion en forme de L ou J - isolée qui force le feu à brûler horizontalement . Le feu frappe alors un angle de 90 degrés à la fin de la chambre, ce qui provoque une forte turbulence à lever une colonne montante de chaleur isolée. La colonne montante de chaleur se trouve dans un baril ou dans une chambre secondaire qui s'étend de quelques centimètres au-dessus de la colonne montante interne , les gaz ascendants chauds frappent le haut de la chambre secondaire , donnent une partie de leur chaleur et retombent alors sur les côtés de la chambre plus grande. L'échappement est ensuite dirigé à travers la tuyauterie de ventilation , généralement situé dans un banc , qui va absorber les derniers vestiges de la chaleur . Les rocket mass d'aujourd'hui emploient souvent du torchis , mais il n'y a aucune raison pourquoi vous ne pouvez pas construire un banc de briques , pierres, carreaux de maçonnerie . Le gaz de combustion finale qui échappe à la sortie est essentiellement de la vapeur d'eau . Comme lors de la combustion de l'hydrogène qui se transforme en vapeur d'eau.

C'est assez simple à construire : Pas de porte,le bois coupé en 1m ou plus, le plaisir de voir le bois descendre doucement, sans compter les avantages de l'inertie... Trop d'excès d'air refroidit le feu et devient alors néfaste. il faut trouver un compromis. Si le magasin à bois est carrossé, c'est plus facile, et il n'est pas obligé d'y mettre beaucoup de bois. Dès l'instant où un lit de braises est là, on peux y mettre juste une buche. L'espace autour étant grand, non carossé on a un grand afflux d'air, alors que carrossé on peux le maintenir à une valeur raisonnable. on peut aussi imaginer une simple tôle qui réduirait la taille du trou de chargement... et pourquoi pas, une vitre pour voir les flammes !
Plein d'exemples sur les sites web... dezs pays de l'Est, canadiens, etc...

Rocket mass : dessin tiré de http://www.systemed.fr/forum-bricolage/fabrication-d-un-poele-bois-refractaire-t9419-70.html

lundi, décembre 23 2013

Hourra, ils empêchent la chasse à courre !

Folembray, Aisne, Picardie -
arbre Forêt Vivra Depuis 9h30, samedi 21 décembre, une cinquantaine de citoyens bloque les accès au chenil de Folembray, un des chenils les plus importants de l’Aisne, qui appartient à une société de chasse à courre picarde, le Rallye Nomade.
Ce mouvement citoyen pacifique fédère des activistes venus de tous les horizons : défenseurs de la forêt et de la biodiversité du collectif Forêt Vivra, altermondialistes du collectif des Désobéissants, militants de diverses associations de défense des droits des animaux.
Des chaînes et autres dispositifs de blocage ont été installés pour empêcher le départ des chiens. Les activistes réclament d’une seule voix l’arrêt immédiat de la chasse à courre, cette pratique archaïque réservée à quelques privilégiés (15000€ la chasse) hautement destructrice de l’équilibre végétal et animal de la forêt.
Au cœur de la forêt de Saint Gobain, dont le relief change quotidiennement du fait d’une exploitation intensive et abusive, deux fois par semaine, les cerfs sont traqués jusqu’à épuisement, y compris pendant leur période de reproduction (de septembre à novembre). Même destin pour les chevreuils, sangliers, lièvres et renards. Les corps sans vie finiront à la poubelle, leur course effrénée et le stress engendré rendant leur chair impropre à la consommation.
A cette souffrance infligée par plaisir viennent s’ajouter des dommages collatéraux : animaux blessés sur le chemin de la meute par les chevaux des cavaliers et les chiens réduits à la condition d’arme vivante, nuisances sonores en forêt comme en ville, et dégradation des sentiers forestiers par le défilé des 4x4 des chasseurs.
Par conséquent, pour le collectif Forêt Vivra comme pour les autres participants, « il n’existe qu’une seule solution : l’arrêt total et immédiat de la chasse à courre, cette pratique qui bouleverse en profondeur la forêt dans son ensemble ».
Pour plus d’informations et des visuels dès que possible :

  • Facebook : Protéger et défendre la forêt de Saint-Gobain & Forêt Vivra
  • Site Forêt Vivra : http://foretvivra.wordpress.com
  • Contacts presse :
    • Camille Vuncra - 06 64 11 31 04 - foret-vivra@riseup.net
    • Xavier Renou 06 64 18 34 21

FCI Newsletter 18 | December 20th, 2013

FCI Newsletter logo

La lettre de la Fédération Cynologique Internationale est disponible en suivant le lien :

http://www.dogdotcom.be/fr/edito.as...

Pas un pumi... mais une belle histoire de Noël!

Sur l'A31, près de Metz (Moselle) : Miracle de Noël sur l'autoroute
Il s’appelle Filou mais pourrait tout aussi bien s’appeler Lucky. Le chien de la famille Cerisier, de Lorry-Mardigny, s’est fait percuter par une voiture sur l’A31, près de Metz. Coincé dans la calandre, il a tout de même survécu à cette collision après avoir été soigné dans une clinique vétérinaire de Montigny-lès-Metz. Un joli conte de Noël...

http://www.republicain-lorrain.fr/a...

photo-républicain lorrain
photo DR

lundi, décembre 16 2013

Le perfluorotributylamine (PFTBA)

Toronto : Skyline with smog - Photograph: Andrew Francis Wallace/Getty Images

Un résumé de l'article publié dans The Gardian (UK)

The complete text in english : http://www.theguardian.com/environm...

Jusqu’à présent le CO2 était considéré comme le principal contributeur au surplus d’effet de serre, promesse d’un changement climatique planétaire cataclysmique pour l’homme. Ce statut pourrait être prochainement officiellement dévolu à un gaz d’origine industrielle, le perfluorotributylamine (PFTBA).

Caloporteur, ce gaz artificiel est utilisé depuis les années 1950, notamment dans des équipements électriques et électroniques. On le trouve entre autres dans des condensateurs, transistors et autres semi-conducteurs. Jusqu’à présent non détecté comme gaz à effet de serre, car non trouvable avec les méthodes utilisées habituellement, des chercheurs canadiens ont installé un système de détection spécifique à Toronto (Canada).

Le résultat ne s’est pas fait attendre. Selon les relevés, le perfluorotributylamine a l’effet radiatif le plus puissant de tous les gaz à effet de serre. En la matière, une seule de ses molécules a un effet identique à 7100 molécules de CO2 souligne la chimiste Cora Young, coauteur de l’étude à l’université de Toronto. Par ailleurs, le PFTBA aurait une longévité très importante, d’au moins cinq cents ans. Ainsi, en comparaison, selon C. Young, sur un siècle, son impact sur le réchauffement planétaire global est de loin supérieur au CO2.

Bien qu’artificiel, on ne lui connaît aucun moyen d’élimination (sauf à cesser de le produire), ni aucun puits de stockage naturel, au contraire du CO2 capté et séquestré massivement par les sols, glaces, forêts et océans.

Publiée dans la revue Geophysical Research Letters http://onlinelibrary.wiley.com/doi/... , l’étude souligne que le perfluorotributylamine pourrait s’inscrire dans une nouvelle catégorie de gaz à effet de serre d’origine industrielle, les différentes réglementations ne tenant quasiment jamais compte de leur impact sur le climat. Une classe à laquelle il serait urgent de s’intéresser selon les auteurs de la découverte de l’impact climatique du PFTBA.

mardi, décembre 3 2013

Les capacités de perception des plantes, Interview de Bruno Moulia par Terraeco.net

Vous ne regarderez plus jamais les plantes de la même manière. Elles sont sensibles, bavardes et dotées d'une très bonne « vision », assure le chercheur Bruno Moulia.
Des découvertes qui pourraient même changer nos assiettes.

Interview

Bruno Moulia en train de penser... Bruno Moulia est directeur de recherche à l’Inra (Institut national de recherche agronomique) dans l’Unité mixte de recherche « Physique et physiologie intégratives de l’arbre forestier ou fruitier ». Il a participé à plusieurs études prouvant les capacités de perception des plantes, notamment l’une, datant de décembre dernier, qui a permis de comprendre que les plantes sont capables de percevoir leur propre forme et d’adapter leur croissance et leurs mouvements en fonction.

On pense souvent que seuls les hommes et les animaux sont dotés d’intelligence et de capacité de perception. Les plantes, elles, sont vues comme des êtres vivants mais inertes.Vos travaux démontrent le contraire.

Peut-on dire que les plantes ont, elles aussi, une forme d’intelligence ?

Bruno Moulia : Vous assimilez intelligence et perception, comme on a souvent tendance à le faire. Mais on peut tout à fait recevoir des informations de son environnement et y réagir sans aucune intelligence. Quand un médecin frappe avec un petit marteau sur votre genou vous tendez la jambe, c’est un réflexe systématique, votre intelligence n’y est pour rien. Parler d’intelligence est donc peut-être exagéré pour les plantes. Mais il est sûr qu’elles sont dotées de capacité de perception et de réaction étonnantes.

Comment est-ce possible alors qu’elles n’ont pas, comme nous, de cerveau ?

Les plantes n’ont bien sûr par de sens comme les nôtres, mais elles ont des capacités qui s’en approchent. La vision est un bon exemple. Nous sommes capables de voir grâce à des pigments de nos yeux qui sont sensibles à la lumière. Les plantes ont, elles aussi, des pigments de ce type, qui sont répartis sur l’ensemble de leur surface. Elles parviennent ainsi à très bien distinguer la couleur bleu, ce qui revient à pouvoir « détecter » les sources de lumière autour d’elles. Et elles parviennent ensuite à faire un mouvement réflexe pour se tourner vers la lumière. Vous pouvez faire le test, c’est très flagrant avec les plantes d’appartement que l’on place près d’une fenêtre.

Et ce n’est pas tout. Elles ont aussi une autre capacité très originale que nous n’avons pas, c’est un pigment qui leur permet de savoir si elles reçoivent plus de rouge sombre que de rouge clair ou inversement. Et c’est très important ! Je m’explique. Les végétaux réfléchissent beaucoup le rouge sombre et absorbent presque totalement le rouge clair. Donc une plante qui reçoit une lumière avec beaucoup de rouge sombre et très peu de rouge clair peut savoir qu’une autre plante se trouve près d’elle. Si c’est l’inverse, c’est que leur voisin n’est pas un végétal. On a montré qu’elles peuvent le faire jusqu’à cinq mètres de distance. Et qu’elles peuvent, par exemple, augmenter leur croissance vers le haut avec anticipation pour capter plus de lumière que leurs voisines.

Peut-on parler là d’une forme de communication entre les plantes ? Y a-t-il d’autres exemples ?

Tout à fait ! Pour le montrer, on raconte souvent l’histoire des antilopes koudous d’Afrique du Sud. Ces animaux se nourrissent de feuilles d’acacias et les humains les ont toujours chassés pour se nourrir. Dans les années 1980, les zootechniciens ont tenté de créer un élevage d’antilopes et les ont donc placées dans un enclos avec une quantité d’acacia suffisante pour les nourrir. Mais, très vite, les antilopes sont mortes de faim alors qu’elles avaient le ventre bourré de feuilles ! Les techniciens ont fait appel à des botanistes et ont fini par comprendre. Quand il est secoué, l’acacia produit du tanin qui rend ses feuilles indigestes. Mais il produit aussi du gaz éthylène qui fonctionne comme une alerte, c’est-à-dire que tous les arbres qui le détectent fabriquent eux aussi du tanin. En liberté, les koudous contournent cette astuce en se dirigeant dans le sens inverse du vent pour brouter. Dans cet enclos, ce n’était plus possible. Cette histoire montre que les plantes sentent quand elles sont touchées, et qu’elles peuvent aussi détecter certaines odeurs et même s’envoyer des messages d’alerte. On a cru que cette histoire était une exception exotique mais en fait toutes les plantes le font. On le voit dans notre laboratoire, où l’on doit isoler les plantes quand on mène des expériences.

Ces découvertes sont très récentes. Comment expliquer qu’on n’ait pas perçu ces réactions plus tôt ?

Parce que notre propre système de perception n’en est pas capable ! Certaines plantes ont des réactions plus rapides, comme le Mimosa sensitiva qui se referme si on le touche. Mais elles étaient vues comme des exceptions, on les mettait dans des cabinets de curiosité. Tout a changé avec le cinéma, qui nous a permis de filmer les mouvements des plantes et de les montrer en accéléré (Voir ici la plus ancienne utilisation du cinématographe pour l’étude cinématique des mouvements de croissance, œuvre du botaniste et biophysicien allemand Wilhelm Pfeffer entre 1898 et 1900 ou encore la vidéo réalisée en 2012 par le vidéaste Daniel Csobot que nous diffusons ci-dessous, ndlr). On s’est alors peu à peu rendu compte que les plantes bougent, sentent et réagissent et que c’était simplement nous qui n’étions pas capables de les voir. Aujourd’hui on peut aller beaucoup plus loin, on peut mesurer et quantifier ces mouvements, on peut aller regarder les gènes qui sont impliqués... Dans notre laboratoire, cela nous a permis de voir que les plantes savent très bien percevoir le vent et son intensité. C’est très important puisque le vent est un énorme danger pour elles. Si elles sont exposées au vent, elles vont s’adapter et limiter leur croissance en hauteur, augmenter leur croissance en diamètre et donc être plus trapues.

Ces découvertes peuvent-elles être appliquées à l’agriculture ? Et permettre de trouver des méthodes plus durables ?

Je l’espère. Le vent est justement un gros problème agricole et forestier. On estime que dans le monde 10% à 20% du rendement des blés est perdu à cause du vent. Pour lutter contre ce phénomène, on a sélectionné pendant des décennies des plantes plus petites, on a choisi des nains génétiques. Mais ces espèces plus petites ont donc également des racines plus courtes et peuvent puiser moins loin les ressources du sol. Ce n’était pas un problème tant qu’on leur donnait des engrais à tire-larigot mais vu les conséquences économiques et environnementales c’en est devenu un. Vu qu’on ne savait pas que les plantes perçoivent le vent quand on a fait ces sélections, on a peut-être délaissé des espèces capables de se renforcer face à lui. On pourrait essayer de faire de nouvelles sélections avec ce critère. De même, nous avons beaucoup travaillé sur la capacité des plantes à se tenir droites et à se redresser. On pourrait aussi sélectionner les plantes les plus résilientes.

Des travaux de ce type ont-ils commencé ?

Non, pas à ma connaissance, tout cela est très récent. Par contre ces découvertes nous ont permis de travailler sur des méthodes de culture des rosiers avec moins de produits chimiques. Quand ils sont produits en serre, les rosiers poussent plus haut et sont plus fins parce qu’ils ne sont pas stimulés par le vent. Jusque-là, on compensait avec des produit chimiques. Mais nous sommes parvenus à de bons résultats en faisant passer régulièrement une barre de métal sur le haut de la plante pour la fléchir. On arrive ainsi à contrôler la taille et même le nombre de fleurs.

L’agriculture moderne a donc été conçue en méconnaissant de nombreuses capacités des plantes ?

La prise de conscience est très récente, oui. Quand j’ai commencé à travailler sur ces sujets à la fin des années 1990, beaucoup de gens étaient très sceptiques. Mais les récentes découvertes ont fait évoluer les esprits. Elles changent radicalement notre vision des plantes, c’est une petite révolution. Ça va conditionner notre manière de les cultiver mais ça va encore au delà, les relations qu’on a avec les plantes vont être changées. On ne peut pas se contenter de leur balancer des produits. Il faut utiliser notre intelligence pour mettre à profit leurs capacités. C’est un dialogue que nous devons inventer.

http://www.terraeco.net/

Bruno Moulia

  • Téléphone +33 (0) 4 73 62 44 74
  • Fax 04 73 62 44 54
  • E-mail Bruno.Moulia@clermont.inra.fr
  • Unité mixte de recherche « Physique et Physiologie Intégratives de l'Arbre Fruitier et Forestier » - Inra-Université Blaise Pascal
  • Département scientifique « Environnement et agronomie » - Centre Inra de Clermont-Ferrand-Theix


Note personnelle : Il a publié de nombreuses recherches sur les plantes et les arbres, comme par exemple : "Les végétaux ont le sens de la rectitude !"

Pumi perdu en Belgique

Un pumi a disparu en Belgique, en Flandre orientale.

  • Nom du chien: Loco (Crazy Boy Bohemia Vivace)
  • Contact: Sindy Embrechts
  • Téléphone: +32-475593938
  • Date de disparition : 30-11-2013
  • Race: Pumi
  • Sexe: Masculin
  • Couleur: Gris
  • Hauteur: 40 cm
  • Age: 1 an
  • Identifié par puce électronique
  • Vu pour la dernière fois : Rue Heerdweg à Meigem - Deinze le 30 novembre 2013

Il n'avait pas de collier. Il est très sociable avec les gens et avec les autres chiens.

Pumi "Loco" perdu le 30 novembre 2013
Pumi "Loco" (Crazy Boy Bohemia Vivace)

jeudi, novembre 28 2013

Pumis : Changer le monde avec la méthode Alinsky, à Paris le 7 décembre

Amis Désobéissants,
Connaissez-vous la méthode Alinsky ? Une méthode révolutionnaire pour changer le monde...
Il reste des places pour la journée du 7 décembre autour de la méthode Alinsky à Paris, que nous organisons en partenariat avec l'Alliance Citoyenne de Grenoble.
Si cela vous intéresse, merci de vous inscrire au plus vite auprès de Rémi : remi@desobeir.net

  • Horaires: 10h - 17h.
  • P.A.F. 35€.

Programme de la journée:

  • Comment combattre efficacement les inégalités sociales, les discriminations, le capitalisme ?
  • Que faire pour surmonter la résignation et le fatalisme ambiants ?
  • Par où commencer ?

Nous vous proposerons quelques réponses à travers l'expérience et la pensée d'un militant états-unien méconnu en France, Saul Alinsky.
De 1940 à 1970, cet activiste a semé la révolte dans les taudis et les quartiers pauvres de Chicago, de New York, de Boston ou de Los Angeles.
Son objectif ? :

  • Aider les personnes les plus démunies à s'organiser pour améliorer leurs conditions de vie et combattre les méfaits du capitalisme.

Ses méthodes ? :

  • Le travail de terrain, la patience, la ruse et l'action directe, de préférence non violente et ludique.


Pour en savoir plus, le manuel "Être radical" de Saul Alinsky: http://www.la-boutique-militante.co...

Rémi

http://www.desobeir.net

The Have Nots of Saul Alinsky Become the Haves

Note personnelle : Voici une synthèse du livre "Rules for radicals" de Saul Alinsky, : http://www.les-renseignements-gener..., ainsi qu'une traduction en annexe (Saul Alinsky : Manuel de l'animateur social)

jeudi, novembre 14 2013

Pumi, un stage exceptionnel pour la cause animale...

STAGE : DÉSOBÉIR POUR LES DROITS DES ANIMAUX

7-8 décembre 2013 : Paris. Désobéir pour les droits des animaux. Stage de formation à l'action directe non-violente spécial "question animale".
Inscriptions auprès de : gaspard75001@yahoo.fr

mardi, novembre 12 2013

Si "Pumi" veut connaitre les émission de CO2 des voitures...

Retrouvez les émissions de CO2 de tous les modèles en circulation

Logo Tribune Auto LaTribuneAuto.com vous communique les données environnementales de tous les modèles en circulation.

http://www.latribuneauto.com/co2.ht...

Emissions de CO2, bonus/malus écologique, taxe additionnelle CO2 sur la carte grise, classe des véhicules selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, consommations de carburant,…

lundi, novembre 4 2013

Consommation collaborative... votre pumi peut en bénéficier!

what's mine is yours (cover)-Consommation collaborative

La consommation collaborative : partage de véhicules, échange d’appartements, covoiturage, coopératives d’énergie.
Airbnb, Blablacar, Enercoop en sont, parmi d’autres, les porte-étendard.
Voici un site qui regroupe plein d'adresses web :
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/08...
Quelques chiffres :

  • Blablacar compte plus de 2 millions de membres
  • Airbnb a vendu 10 millions de nuitées dans le monde en 2012
  • La Ruche qui dit oui : 70 000 membres
  • Plus de 2 000 machines en ligne sur « La machine du voisin »
  • Quirky regroupe 300 000 individus contributeurs et inventeurs

Pour aller plus loin dans votre connaissance de la consommation collaborative :

Bonne lecture!

Et ce n'est pas de l'utopie... il faut voir ce qui se passe en Allemagne, à Berlin...

http://gensol.arte.tv/coopelec/

jeudi, octobre 24 2013

Faire ses produits ménagers soi-même et prendre soin de votre petite famille "Pumi"

http://lapprentiecolo.blog4ever.com...

https://www.facebook.com/lapprentie...

A force de lire des articles sur l’écologie et d’entendre dans les médias tous les risques liés à notre consommation quotidienne, j’ai commencé à me poser des questions et à chercher des alternatives. Pour entretenir ma maison et prendre soin de ma petite famille, j’ai donc cherché des recettes, je les ai testé, j’ai essayé des combinaisons pour trouver la recette idéale (mais c’est pas toujours évident !). Ensuite, j’ai voulu partager mes recettes, trucs, astuces et bons plans, alors j’ai créé un blog "L’Apprenti Ecolo" (http://lapprentiecolo.blog4ever.com...).

Ma première recette a été la fabrication de lessive (eh oui, faire attention aux vêtements qu’on achète c’est bien, mais les laver sans produit chimique c’est pas mal non plus !). Voici la recette : LESSIVE http://lapprentiecolo.blog4ever.com...
Sur ma lancée j’ai cherché à fabriquer du liniment pour mon bébé. J’ai facilement trouvé une recette très efficace. Honnêtement je trouve mon liniment maison plus efficace que celui du commerce : LINIMENT http://lapprentiecolo.blog4ever.com...

Contente de mes débuts, j’ai continué à chercher de bonnes idées me permettant d’utiliser des produits qui ne nuiraient pas à ma santé, celle de mon entourage et celle de la planète ! Alors voici la liste des recettes que j’ai testé et approuvé :

Je dois avouer que je n’ai pas encore trouver LA recette idéale pour tous les produits (par exemple le produit pour lave vaisselle me pose un petit problème... mais je ne lâche pas !).

Dans mon blog, je donne aussi d’autres petites recettes et idées dans d’autres domaines. Ce que je veux arriver à montrer, c’est que faire les choses soi même est totalement accessible à tout le monde avec quelques explications et beaucoup d’envie.

dimanche, septembre 29 2013

Conversion du rayonnement solaire en électricité : Soitec bat son propre record du Monde

logo Soitec http://www.soitec.com/fr/news/commu...
Si la compétition commerciale internationale fait rage au niveau du secteur solaire photovoltaïque, la compétition technologique atteint elle aussi des sommets. Ainsi, la société Soitec (1) a publié le 23 septembre 2013 un communiqué de presse pour annoncer avoir battu son propre record du monde dans la conversion du rayonnement solaire en électricité. Selon l’entreprise, le composant mis au point a permis d’atteindre une nouvelle efficacité de 44,7 %. Cela signifie que 44,7 % de l’énergie du spectre solaire ont été transformés en électricité. Cette avancée technologique est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise Soitec (1) et trois centres de recherche : le L’Institut Fraunhofer (2) pour les Systèmes Energétiques Solaires, le CEA- Leti (3) et le Centre Helmholtz de Berlin (4).

  • 1- Leader mondial dans la génération et la production de matériaux semi-conducteurs d’extrême performance pour les marchés de l’électronique et de l’énergie, Soitec est une entreprise industrielle qui a acquis sa renommée grâce à la fabrication de produits à base de son matériau phare : le SOI ou Silicium sur Isolant.
  • 2- L’Institut Fraunhofer des Systèmes Energétiques Solaires ISE, qui compte 1200 employés et dont le siège est à Fribourg en Allemagne, est le plus grand institut de recherche en énergie solaire d’Europe.
  • 3- Le Leti est un institut du CEA, organisation française de recherche et technologie dans les domaines de l’énergie, de l’informatique, de la santé, de la défense et de la sécurité.
  • 4- le Centre Helmholtz est composé de 15 centres de recherches indépendants.
http://www.soitec.com

jeudi, septembre 26 2013

Rapport du GIEC sur le réchauffement climatique

Banner_ipcc (GIEC)
Le nouveau document sur le réchauffement climatique, rédigé par 250 spécialistes de l'atmosphère, des océanographes et des glaciologues, sera rendu public vendredi 27, mais on sait déjà qu'il confirmera le réchauffement déjà connu et ses projections à long terme, l'accélération de la hausse du niveau des océans et de la fonte de l'Arctique, ceci malgré une pause dans la hausse des températures depuis 15 ans.

http://www.ipcc.ch/home_languages_m...

vendredi, septembre 20 2013

Super Trash... un film à voir pour préserver l'environnement de nos pumis

C'est à notre porte... :-( Allez voir le teaser, faites tourner sur vos réseaux sociaux... Merci !
Super-Trash : Documentaire de MARTIN ESPOSITO

Super Trash de MARTIN ESPOSITO (Documentaire)

http://www.supertrashlefilm.com/
http://www.movies-angels.com/film/s...
  • « Marianne a choisi d’être partenaire du film de Martin Esposito, car nous nous reconnaissons dans ce journalisme qui témoigne, et que nous comptons imposer le débat de ce gâchis institutionnalisé sur la place publique dès cet été et, plus encore, à la rentrée »

http://www.marianne.net/Pourquoi-Ma...

  • Dans nice-matin du 18/06/2013 : « Super Trash c’est une plongée abyssale dans notre société. Dans ce qu’elle veut cacher. Une immersion dans ce qu’il reste lorsque l’on croit qu’il n’y a plus rien. Miroir de la folie humaine... »

http://www.nicematin.com/cagnes-sur...
et la liste de soutien à ce film est longue..., mais encore faut-il qu'il sorte! Pour briser le silence, et susciter, qui sait, de futures actions de désobéissance civile, soutenons le réalisateur pour qu'il sorte son film.
Ce sont des riverains qui ont alertés de cette décharge à ciel ouvert de la Glacière, à Villeneuve-Loubet, près de Nice, qui sont malades des effluents toxiques et de la contamination de leurs eaux potables... La décharge a été ouverte illégalement, mais tout le monde y a trouvé son compte, sauf bien sûr l'environnement et la santé des habitants...

Sortie dans les salles le 09 octobre 2013

  • Réalisé par : Martin ESPOSITO
  • Durée : 1h14min
  • Pays de production : France
  • Année de production : 2012
  • Distributeur : Kanibal Films Distribution

lundi, août 26 2013

Nigella sativa (Nigelle cultivée ou cumin noir)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nigell...

Allergies alimentaires : Nestlé veut breveter une plante médicinale

Le géant de l'agroalimentaire a déposé une demande de brevet pour utiliser la Nigella sativa. Problème : les ONG indiennes contestent sa légitimité à revendiquer des droits sur une plante de leur médecine traditionnelle.
Nestlé souhaite breveter un extrait de la fleur du fenouil Nigella sativa. L’enjeu : avoir l’exclusivité de la commercialisation de ce produit qui permettrait de réduire les allergies alimentaires. Depuis le début des années 2000, le géant de l’agroalimentaire investit en effet dans la recherche sur les aliments médicalisés. Ce marché en plein essor a été estimé à 8 milliards d’euros en 2013. Une stratégie similaire à celle des laboratoires pharmaceutiques ayant recours aux brevets pour protéger ses innovations médicales.

Nestlé revendique ainsi devant l’Office européen des brevets (OEB) la découverte des propriétés de la thymoquinone pour réduire la réaction allergique. La demande de brevet couvre également l’utilisation des extraits de fleur de fenouil, dans lesquels cette molécule est présente en très forte concentration. De fait, la découverte d’un produit naturel limitant les allergies alimentaires représente un marché potentiel considérable : Nestlé cite des études scientifiques montrant qu’un tiers de la population aurait des allergies alimentaires ou une hypersensibilité à des aliments allergènes. Autant de consommateurs pour ses produits. Aucune innovation justifiant un brevet Encore plus intéressant, Nigella sativa, appelé aussi cumin noir, est déjà largement utilisé dans l’alimentation. Des extraits peuvent être ajoutés directement dans les aliments, sans avoir recours ni à des études toxicologiques, ni à des produits de synthèse. Nestlé se félicite ainsi de pouvoir utiliser ce produit dans sa gamme NaturNes pour bébé d’origine 100% naturelle.

Déposé en 2009, le brevet n’a pourtant toujours pas été accordé par l’OEB. En cause, les nouvelles pièces portées au dossier par l’Inde. La base de données indienne sur les savoirs traditionnels, Traditional Knowledge Digital Library (TKDL), contiendrait en effet plusieurs exemples d’utilisation de Nigella sativa pour traiter les symptômes décrits par les chercheurs de Nestlé. Pour le directeur de la TKDL, les laboratoires du groupe n’ont fait preuve d’aucune innovation justifiant un brevet. Si Nestlé reconnaît que la thymoquinone présente dans le fenouil est utilisée à des fins médicales depuis deux mille ans, il revendique néanmoins l’exclusivité des travaux sur allergies alimentaires… Il revient aujourd’hui à l’OEB de trancher. Propriétés pour traiter les allergies respiratoires Plusieurs ONG spécialisées dans les questions nord-sud suivent le dossier de près. Pour François Meienberg, de l’organisation suisse la Déclaration de Berne, l’action de l’Inde devrait empêcher la demande de Nestlé d’aboutir : « Le cas s’est déjà produit en 2010 pour des brevets concernant certaines vertus médicinales du Rooibos, une plante sud-africaine. » Nestlé avait finalement retiré ses demandes, faute de preuves suffisantes sur l’innovation de ses brevets.

L’ONG Third World Network, basée en Thaïlande, va plus loin. Cette organisation qui assure une veille sur les questions de biosécurité a recensé les recherches scientifiques faites au Moyen-Orient et en Asie sur l’utilisation médicale de Nigella sativa. Or, plusieurs études mettaient déjà en évidence les propriétés de cette plante pour traiter les allergies respiratoires.

Les ONG ont une autre accusation en tête : la biopiraterie pour non-respect de la Convention sur la biodiversité (CBD). D’autant que Nestlé s’est engagé à respecter le protocole de Nagoya, qui régule l’accès et le partage des ressources génétiques et des savoirs traditionnels. Mais pour Nigella sativa, « le cas est complexe », explique François Meienberg : la plante est utilisée dans de nombreux endroits du globe et il n’existe donc pas une communauté ou un pays légitime avec lequel négocier le partage des bénéfices liés à l’utilisation de cette plante.
Novethic logo
Cet article de Magali Reinert a été initialement publié le 19 août 2013 sur Novethic, le média expert du développement durable.
http://www.novethic.fr/novethic/inv...

- page 3 de 11 -