La Puszta par Géza Juhasz

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Il y a des moments où l’on aimerait ne plus rien être du tout,
Sinon une nappe de brouillard ou un vent de tourbillon
Qui balaye l’herbe sèche de la Puszta…

Mon ancêtre était un berger, qui faisait paître ses chevaux.
Il fumait une grosse pipe
Et quand les éclairs illuminaient le ciel,
Et quand le tonnerre grondait,

Il se faisait mouiller comme tout le monde, sans plus

Il n’a jamais porté d’arme assassine

Et quand il est mort, il a légué sa pelisse de mouton, à son fils.

Quel imbécile j’étais de courir le monde !
A présent je suis… fatigué et las…

Je veux enlever mes bottes de sept lieues
Et rentrer solitaire, doucement au petit trot, chez moi,
Dans ma Puszta de Hortobagy

Prof. Géza JuhaszDessin de chevaux dans la Puszta

Traduit du Hongrois par le Docteur Bernard Schmitt lors d’un congrès UMEM en 1966 à Debrecen.