méthavalor Le projet global du Sydeme est le premier en France à réunir toutes les technologies innovantes de transformation des bio-déchets en bio-méthane réseau et bio-méthane carburant sur un même site. Économie circulaire, énergie renouvelable, préservation des ressources, respect de l’environnement,... ce projet recense tous les critères d’exemplarité en terme de développement durable.
Des camions qui roulent grâce au biogaz produit par les déchets organiques de la commune, la ville de Morsbach en Moselle inaugure sa station de méthanisation qui va permettre d'utiliser ce gaz 100% bio.
Un moyen pour la population, initiée depuis plusieurs années aux gestes du tri, de contribuer, au final, à son propre chauffage.
Le principe est simple : via le tri multiflux, le Sydème collecte les bio-déchets de près de 300 communes qui englobent environ 385 000 habitants. Outre la réalisation de compost et d’engrais liquides, le site morsbachois se singularise par la valorisation du biogaz, produisant de l’électricité et de la chaleur.
Dorénavant, deux autres utilisations du biogaz, issu de nos restes de repas, sont possibles. Tout d’abord comme carburant pour tous les véhicules, de la voiture au poids lourd de 44 tonnes.La Régie de transport urbain de la Communauté d’agglomération de Forbach a équipé une partie de sa flotte de bus au GNV.
Plus innovant encore, du bio-méthane va pouvoir être injecté dans le réseau public. En effet, une unité d’épuration du biogaz, le rendant parfaitement miscible avec le gaz naturel et en assurant la même qualité, a été créée. Le biogaz initial est composé à 60 % de méthane et à 40 % de CO 2. L’unité d’épuration transforme ce biogaz en bio-méthane, à 98 % de méthane pur.
Si le biogaz est neutre en carbone, le gaz naturel permet en effet déjà 25% d'émissions de CO2 en moins par rapport au diésel. Il est moins cher à la pompe en raison notamment de faibles taxes. Mais surtout, il n'émet aucune particule fine, et 98% moins d'oxydes d'azote et d'oxydes de soufre.
Dans le même temps, un poste d’injection a été construit de façon à alimenter le réseau. Inauguré hier, il représente pour GrDF le futur standard des projets à venir. « Nous avons 350 dossiers à l’étude et souhaitons en voir aboutir une cinquantaine d’ici trois ans », assure Laurence Hézard. Methavalor a donc un rôle d’exemple à jouer.
Source : http://pourunmondedurable.blogspot....