Felálló-Fülű Pumi Kennel Klub - Felálló-Fülű Пуми клуб

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - UA

Fil des billets

lundi, septembre 18 2017

Pumi Felallo-Fulu Tapio, 4ème Best of Group 1

FELALLO-FULU TAPIO, à 9 mois et 2 jours (2 jours après le passage en catégorie Junior!) réalise une performance exceptionnelle :
en Ukraine, JCAC, BOB (Best of Breed) et il finit 4ème sur le ring d'Honneur dans le Groupe 1.
Un grand merci à Svetlana Obodzinskaja (Светлана Ободзинская), co-propriétaire avec Joel Kuhlmann, de ce merveilleux pumi mâle (mère: Felallo-Fulu Maasik, World Winner 2016). Résultat Tapio 17 septembre 2017

mercredi, décembre 3 2014

Anna Bezkorovaynaya, créatrice de bijoux

Cette artiste ukrainienne de Donetsk fabrique tous ses bijoux uniquement en argent et/ou argent et or.

Butterfly par Anna Bezkorovaynaya
Bijou par Anna Bezkorovaynaya

Une partie de sa collection : "Bijoux de chiens" ("Ювелирных Собачек")

Bientôt un pumi?!
https://www.facebook.com/anna.bezko...

vendredi, mars 7 2014

Pumi, Visit Russia before Russia visits you!

The official tourism slogan of Russia
Visit Russia before Russia visits you!
Read more at http://www.eatliver.com/i.php?n=116...

The new official tourism slogan of Russia : Visit Russia before Russia visits you!

mercredi, décembre 18 2013

#Euromaidan - Soutien aux pro-Europe en Ukraine par le blog Pumi

https://twitter.com/euromaidan

#Euromaidan Le blog soutient la "Révolution pro-Europe" qui se déroule actuellement en Ukraine. Je sais, en France, vous n'avez pas accès aux différentes télé ukrainiennes sauf par satellite. La BBC relate au fur et à mesure les évènements et je fais suivre une demande :
Are you in Ukraine? What are your views on the talks? Are you taking part in the ongoing protests? Send us your comments using the form below.
Send your pictures and videos to yourpics@bbc.co.uk or text them to 61124 (UK) or +44 7624 800 100 (International). If you have a large file you can upload here : http://bbcnewsupload.streamuk.com/
Un article bien fait, pour la compréhension de ce qui se passe actuellement en Ukraine : http://www.rtbf.be/info/emissions/a...

Des sites pour aller voir ce qui se passe :

#Euromaidan

mardi, mai 29 2012

Euro 2012 : Saviez-vous qu'en Ukraine, les chiens sont abattus par balle ou empoisonnés et laissés agonisants dans l’angoisse ?

Aidez PETA à arrêter l'abattage massif des chiens en Ukraine.jpg Saviez-vous qu'en Ukraine, les chiens sont abattus par balle ou empoisonnés et laissés agonisants dans l’angoisse ?
Regardez la nouvelle vidéo pour découvrir les cruautés choquantes faites aux animaux, et que le gouvernement ukrainien essaie de cacher au reste du monde.
Le championnat de football européen de 2012 va commencer le mois prochain, et les pays d'accueil, la Pologne et l'Ukraine, sont occupés à se préparer pour le tournoi. En Ukraine, cette préparation comprend la tentative barbare de purger les rues des animaux errants afin de maintenir la misère des chiens négligés et abandonnés hors de la vue du public.
Alors que la solution la plus simple au problème de surpopulation des animaux est de promouvoir des initiatives de stérilisation, en Ukraine les animaux errants sont attrapés et ensuite abattus par balle ou empoisonnés et jetés dans des charniers ou des crématoriums pour être brûlés.
PETA est déterminée à révéler au grand jour cette cruauté et à faire pression sur le gouvernement ukrainien pour stopper les tueries immédiatement et adopter des méthodes plus humaines pour remédier au problème de surpopulation des animaux. Vous pouvez nous aider à nous battre pour les animaux d'Ukraine et du monde entier en effectuant les actions suivantes :

  • Regardez la nouvelle vidéo révélatrice montrant les scènes choquantes qui ont lieu dans des rues d'Ukraine.
  • Passez le mot sur l'abattage des chiens en partageant la vidéo avec vos amis et votre famille.
  • Contactez l'ambassadeur ukrainien de France et pressez-le d'arrêter ces tueries cruelles immédiatement.

Des efforts se développent au niveau international pour arrêter la tuerie en Ukraine. Un certain nombre de joueurs de football ont rejoint PETA Allemagne pour tenir publiquement responsables les autorités ukrainiennes de la souffrance de ces chiens et pour exiger l'utilisation de méthodes humaines pour gérer la crise d'animaux abandonnés. Allez-vous défendre les chiens d'Ukraine et tous les animaux pour lesquels nous nous battons en faisant un don spécial dès maintenant ?
Les chiens abandonnés qui sont en train de se faire tuer en Ukraine ne sont pas bien différents des fidèles amis canins qui partagent nos foyers et ont la même capacité à ressentir l'amour, la peur et la douleur. Même l'UEFA (Union des Associations Européennes de Football), l'organisme à l'origine du championnat, a critiqué les autorités ukrainiennes pour le massacre. Après avoir été contacté par PETA Allemagne, l'UEFA a également proposé un soutien financier aux défenseurs des animaux pour des initiatives humaines de stérilisation dans le pays. A ce jour le gouvernement ukrainien n'a presque pas agi pour mettre fin à l'extermination massive. Nous ne pouvons laisser continuer ce massacre.

http://action.petafrance.com/ea-act...

PS: En Ukraine, les corps des chiens sont entassés dans des crematoriums et brûlés, et certains animaux sont même brûlés alors qu'ils sont encore vivants. On estime à 7 000 le nombre de chiens tués chaque mois uniquement dans la région de Donetsk. S'il vous plaît, joignez-vous à nous contre cette cruauté : regardez la vidéo et faites un don aujourd'hui pour soutenir le combat contre les maltraitances animales où qu'ils aient lieu et à tout moment.

vendredi, avril 27 2012

Euro 2012 : publicité humiliante pour les Ukrainiennes... et les Néerlandaises.

Ukraine

Je vous avais parlé dans ce blog ( /index.php?post/2012/03/07/EURO-201... ) des difficultés que rencontrerons nombre de femmes à l'occasion de l'Euro 2012 de Foot en Ukraine...certains n'hésitent pas à surfer sur ce triste constat !
Un spot publicitaire déconseillant aux Néerlandaises de laisser partir leurs compagnons en Ukraine à l'occasion de l'Euro-2012 de football en raison de la beauté des Ukrainiennes "inquiète" l'Ukraine.
"Je suis inquiet et consterné qu'une telle publicité puisse donner une mauvaise image, les mauvais signaux aux Néerlandais mais aussi aux Ukrainiens", a déclaré l'ambassadeur d'Ukraine aux Pays-Bas, Olexander Horin.
Pour le directeur général de NLEnergie, Harald Swinkels, cette réaction est "disproportionnée". "Il s'agit évidemment de jouer sur l'humour et les clichés. Il ne s'agit que d'une campagne publicitaire d'une société néerlandaise, qui n'est diffusée qu'aux Pays-Bas : cela ne va pas empêcher les gens d'aller en Ukraine", assure-t-il.

Le spot publicitaire du fournisseur d'énergie néerlandais NLEnergie s'ouvre par un clic sur "femmes ukrainiennes" sur internet. S'affichent alors sur l'écran des photos de jolies jeunes femmes en petite tenue et aux poses érotiques suggestives.

Pour le directeur général de NLEnergie, cette pub joue "sur l'humour et les clichés" (Capture d'écran)

Des Néerlandais connus apparaissent ensuite (il y a 5 différents spots), en train de regarder un match de football. "Gardez-les à la maison", conseille alors la publicité qui propose une pompe à bière à tout nouveau client de NLEnergie. "Tout le monde viendra regarder le foot chez vous", conclut le spot publicitaire.
"Je vais demander à la société de retirer la publicité", a annoncé l'ambassadeur d'Ukraine aux Pays-Bas: "il s'agit d'un appel à ne pas se rendre en Ukraine pour supporter l'équipe nationale". Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, Oleh Voloshin, a déclaré mercredi que la publicité était «humiliante et discriminatoire».

L'Euro 2012 aura lieu du 8 juin au 1er juillet en Pologne et Ukraine.
Je vous rappelle qu'aujourd'hui 27 avril 2012, au moins 27 personnes ont été blessées par quatre explosions successives survenues en pleine rue en différents points de Dnipropetrovsk, une ville du centre-est de l'Ukraine. La première explosion s'est produite à 11h50 locales près d'un arrêt de tramway, a indiqué à l'AFP le ministère ukrainien des Situations d'urgence. La deuxième a également eu lieu dans une poubelle, à 12h20 près d'un cinéma, selon la même source. Une troisième puis une quatrième déflagration sont survenues par la suite en d'autres points de la ville, à 12h45 et 13h00 locales.
Cette ville, l'une des plus corrompues du pays, a construit un nouveau stade, mais n'a pas été choisie par l'UEFA !
Pour en savoir plus sur l'ambiance générée par l'Euro-2012, visitez ce site : http://www.bakchich.info/sport/2012...

Terres de sang de Timothy Snyder

Si vous désirez découvrir un peu plus les pays que le Felálló-Fülű Pumi Kennel Klub visite...
Un livre vient de sortir, où l'on peut découvrir l'interaction criminelle entre le nazisme et le communisme, entre Hitler et Staline. Une telle perspective, désormais admise dans la recherche, aurait fait scandale, en France, il n'y a pas si longtemps.

Terres de sang. L'Europe entre Hitler et Staline (Bloodlands. Europe Between Hitler and Stalin), de Timothy Snyder,traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre-Emmanuel Dauzat, Gallimard, "Bibliothèque des histoires", 706 p., 32 €.

Terres de sang. L'Europe entre Hitler et Staline (Bloodlands. Europe Between Hitler and Stalin), de Timothy Snyder,traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre-Emmanuel Dauzat. Vaste fresque savante, Terres de sang possède un contenu aussi grandiose et terrifiant que son titre. Il tire sa dimension tragique de l'unité d'action (le meurtre de masse), de temps (la période 1933-1945) et surtout de lieu (l'est de la Pologne, l'Ukraine, la Biélorussie). L'espace ainsi circonscrit par l'historien américain Timothy Snyder, professeur à Yale, a en effet été le théâtre des pires tueries collectives du continent. Là, le chevauchement de deux systèmes totalitaires a laissé, selon l'auteur, 14 millions de victimes, affamées sur ordre, tuées ou gazées, vivant dans leur chair la convergence entre communisme et nazisme.
Alors que les récits et témoignages sur la Shoah abondent, plus rares sont les descriptions aussi bouleversantes que les chapitres consacrés ici à la famine organisée par Staline en Ukraine au début des années 1930. La population y est poussée au cannibalisme. L'usage systématique de la faim comme arme la plus constante du crime de masse est d'ailleurs une perspective originale portée par l'ouvrage et illustrée d'anecdotes souvent insoutenables : faim dans les champs de l'Ukraine, faim derrière les barbelés des camps de prisonniers soviétiques, faim dans les ghettos... Traitant d'un seul tenant les massacres perpétrés par les deux régimes, Timothy Snyder réussit, comme peu l'ont fait avant lui, à dresser le tableau le plus exact et le plus haletant du "siècle de fer".

Riga - Mur d'accueil du Musée de l'Occupation de la Lettonie 1940-1991 - photo J.Kuhlmann juin 2011
Riga - Mur d'accueil du Musée de l'Occupation de la Lettonie 1940-1991 - photo J.Kuhlmann juin 2011

mercredi, avril 25 2012

Je vous écris de Tchernobyl par Laure Noualhat

Tchernobyl - 26 avril 1986

Reportage

En 2003, je me suis rendue en zone contaminée, en Ukraine et en Biélorussie. En 2005, j’ai vu la centrale et erré dans Prypiat, la ville fantôme distante de deux kilomètres. Je n’en suis jamais revenue.
En mars 2003, je suis partie pour la première fois à Tchernobyl pour le quotidien Libération. Aucun anniversaire ne se profilait à l’horizon – la fenêtre de tir médiatique s’ouvre tous les cinq ans – et personne, dans la presse, ne s’y intéressait. J’étais donc peinarde. Pour me rendre compte des conditions de vie en territoire contaminé, je n’avais pas le choix, il fallait y aller. Mais moi, je voulais plus. Je voulais vivre et sentir ce que vivaient les populations locales. J’ose écrire que j’étais excitée par le danger que je m’apprêtais à courir. C’est peut-être cela que sentent les reporters de guerre. Sauf qu’en l’occurrence, la radioactivité est un ennemi invisible, indolore, inodore… et le danger qu’elle représente est complexe à déterminer.
En Ukraine, où se trouve la centrale, peu de monde vit en zone contaminée. J’ai donc décidé de partir en Biélorussie, à quelques kilomètre au nord, là où 70 % des rejets radioactifs de Tchernobyl se sont répandus dans la plus grande invisibilité. Là-bas, deux millions de personnes, sur les dix que compte le pays, vivent dans des territoires contaminés à des degrés divers. Vingt-cinq ans après l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986, près d’un quart du pays reste souillé, par poches, par du césium 137, un radionucléide dont la demi-vie est de trente ans. Cela signifie que la radioactivité de cet élément aura seulement diminué de moitié en 2016. Et qu’en clair, la Biélorussie est atteinte pour des siècles. La confrontation avec ces échelles de temps m’a toujours laissée songeuse.

Deux vieilles babouchkas

Dans les forêts de bouleaux, le compteur Geiger crépitait pour indiquer 200, 300 voire 600 micro-rœntgens par heure. Par comparaison, à Minsk, la capitale de la Biélorussie, le bruit de fond de la radioactivité naturelle est de 12 microrœntgens par heure, une dose quinze à cinquante fois inférieure. Or, si ces bois sont contaminés, tout ce qui y pousse ou y vit l’est aussi : les champignons dont raffolent les habitants, mais aussi les baies, les arbres et le gibier. Il n’est pas rare, vous savez, de retrouver des sangliers contaminés dans les forêts allemandes où s’est accroché le nuage… De fait, toute la chaîne alimentaire est touchée. En Biélorussie, on peut cueillir, vingt-cinq ans après l’accident de Tchernobyl, des champignons qui affichent une « activité » de 240 000 becquerels par kg (1) ou mesurer du lait de vache à 2 000 becquerels par litre. L’activité d’un humain de 70 kg ? Environ 8 000 becquerels.
Je me souviens du froid et de la pluie, de bourgades abandonnées de part et d’autres d’immenses routes désertes. Vers Bartolomeevska, un des nombreux villages évacués du sud-est de la Biélorussie, je suis tombée nez à nez avec deux vieilles babouchkas, Léna et Liouda, le visage encadré par d’antiques fichus fleuris. De retour d’un lointain marché, elles traînaient deux cabas brinquebalants sur une route balayée par les vents, au cœur d’un no man’s land atomique. C’est auprès d’elles que j’ai reçu une bonne leçon de philosophie à la russe. « La radioactivité, mon petit, on en mange tous les jours, mais on s’en fiche. Nous sommes vieilles, il ne se passera rien de grave. » Interroger ceux qui habitent là-bas est toujours une épreuve. Ils vivent loin de tout mais au plus proche d’une vie étrange, où tout a l’air normal et où rien ne l’est.

Un manège bloqué en 1986

Deux ans plus tard, en 2005, j’ai accompagné un séminaire d’un laboratoire de l’université de Caen, spécialisé dans la sociologie des risques. Philosophie, histoire, sociologie… Durant une semaine, les débats tournaient autour du « monstre », de « l’épicentre », du temps dans lequel cette catastrophe nous convoque. Après avoir discuté d’elle durant des jours, nous pouvions enfin approcher la centrale, lui tourner autour, la photographier. Errer dans Prypiat aussi, la ville de 40 000 habitants évacuée trente heures après l’explosion, se perdre dans les immeubles abandonnés, s’essayer au manège resté bloqué en 1986. Avec les philosophes Jean-Pierre Dupuy et Henri-Pierre Jeudy également présents, nous étions sans voix devant ce monstre d’acier toxique, devant cette fameuse colonne rouge et blanche, devant cette cité désertée où la végétation reprend inexorablement ses droits. Je regardais compulsivement mon dosimètre fourré au fond de ma poche sans vraiment comprendre les indications données (j’ai oublié les doses prises à l’époque). Tchernobyl a fait l’effet d’une flèche qui a mis plusieurs années à sortir de mon corps et de ma tête. Aujourd’hui, dans mon panthéon des accidents nucléaires majeurs, Fukushima prend sa place.

(1) Une matière radioactive se caractérise par son activité, c’est-à-dire le nombre de désintégrations de noyaux radioactifs par seconde qui se produisent en son sein. 1 becquerel correspond à une désintégration par seconde.

Le rédacteur : Laure Noualhat

Hommage aux victimes de Tchernobyl - Jonathan Rebboah/Wostok Press/MAXPPP Sources de cet article

  • « Déchets : le cauchemar du nucléaire », documentaire de Laure Noualhat et Eric Guéret en DVD (Arte Vidéo, 2009).
  • « Déchets : le cauchemar du nucléaire » : écrit par Laure Noualhat et préfacé par Hubert Reeves (Seuil, 2009).

mercredi, mars 7 2012

EURO 2012 de Foot : L'Ukraine dérouille ... sur 2 ou 4 pattes !

Ukraine

Massacre de chiens errants en Ukraine à la veille de l'Euro 2012

Depuis des mois, les associations de défense des animaux dénoncent la « tuerie » à l’œuvre en Ukraine. A moins de cent jours du début de l'Euro 2012 de football, les autorités cherchent à se débarrasser des milliers de chiens errants qui vivent dans les rues des villes ukrainiennes. Théoriquement, les animaux sont transportés dans des chenils puis stérilisés, mais dans les faits, les associations affirment que ces bêtes sont massacrées.

Par Laurent Geslin, correspondant à Kiev pour RFI

Les images ont fait le tour du monde et déclenché une vague d’indignation en Ukraine. Il y a quelques mois, la municipalité de la ville de Lysychansk, dans la région de Lugansk, expliquait fièrement sa façon d'éliminer les animaux errants : un four mobile permettant d'incinérer les chiens des rues. Les pétitions de protestation n'ont pas tardé à fleurir sur Internet, la plus importante d'entre elles rassemblant plus de 500 000 signatures. Mais malgré la mobilisation, le problème persiste. A moins de cent jours de l'Euro 2012, les autorités ukrainiennes veulent se débarrasser des animaux susceptibles d'importuner les touristes. « Officiellement, les chiens sont recueillis dans des refuges, puis stérilisés », explique Tamara Tarnawska, la directrice de l'association de défense des animaux SOS, « mais dans les faits, ils sont empoisonnés ou battus à mort ». Selon certaines organisations, 8 000 chiens vivraient dans les rues de Kiev.
Dans le chenil de Pirogovo, près de Kiev, les chiens échappent au grand « nettoyage». mais vivent dans des conditions difficiles. © Association SOS

Pas de subvention pour les associations de défense des chiens errants

Dans le village de Pirogovo, à quelques kilomètres au sud de la capitale ukrainienne, un mur d'enceinte entoure quelques bâtiments d'où s'échappe un concert d'aboiements. L'organisation SOS accueille plus d'un millier d'animaux qui survivent dans des conditions difficiles. L'argent manque, les subventions se font rares et le centre ne survit que grâce au travail des bénévoles. En septembre dernier, Mykola Zlochevskiy, le ministre de l’environnement ukrainien, avait promis 600 000 euros pour doubler les capacités du chenil, mais les fonds ne sont jamais arrivés. « Nous ne recevons pas un centime de la municipalité de Kiev, car nous dénonçons les tueries », s'emporte Tamara Tarnawska, « nous devons compter uniquement sur le soutien d'organisations étrangères ».

L'UEFA mobilisée contre le massacre

Sous la pression de la société civile et des organisations internationales, l'UEFA a demandé aux autorités ukrainiennes de cesser les massacres. Le 17 novembre dernier, le gouvernement a donc interdit les exécutions, exhortant les municipalités à construire des abris pour les chiens errants. Les autorités ont même prévu d'attribuer 3 millions d'euros pour construire quelque 200 nouveaux abris à travers toute l'Ukraine. « Malgré ces déclarations d'intention, les tueries continuent », explique la journaliste Victoria Svetlova, qui milite activement pour la défense des animaux, « empoisonner un animal avec un raticide coûte 25 centimes, transporter et stériliser un chien revient à 40 euros, les services municipaux optent donc pour la première option et empochent la différence. Il y a pourtant assez d'argent pour faire du bon travail, l'année dernière, la municipalité disposait d'un budget de 1,2 millions d'euros pour régler le problème ».
L'organisation autrichienne VIER PFOTEN (Quatre pattes) http://www.vierpfoten.org/website/o... compte installer six cliniques mobiles à 50 000 euros pièce pour stériliser les animaux des rues dans les quatre villes ukrainiennes qui accueilleront l'Euro 2012. « Nous sommes en négociation avec les municipalités », explique Amir Khalil, le directeur du projet, « grâce au football, la pression internationale s'est accentuée sur les autorités. Je suis optimiste, je pense qu'elles seront bientôt prêtes à coopérer ».
http://www.rfi.fr/europe/20120306-m...

Note personnelle :

VIER PFOTEN International recherche des Bénévoles pour son projet SAC ((Stray Animal Care - soins aux animaux errants) en Ukraine du 1er avril au 31 juillet 2012.

logo Vier Pfoten. Dans l'annexe, information et dossier d'inscription à renvoyer à :

  • e-mail: iwanttobeavolunteer@vier-pfoten.org
  • fax: +4315455020-99
  • post:

VIER PFOTEN International
Linke Wienzeile 236
1150 Vienna, Austria

Et on ne parle que des chiens... les femmes vont devoir lutter pour un EURO sans prostitution !

FEMEN -Manifestation anti-EURO 2012
FEMEN -Manifestation anti-EURO 2012 à Kiev

mardi, mars 6 2012

FEMEN, le pouvoir des Femmes - The women of Femen

FEMEN - En-tête vkontakte.ru Si vous êtes intéressé par ce qui se passe en Ukraine, Russie, Biélorussie (Bélarus), etc...
Je vous conseille de suivre les actions de FEMEN (en ukrainien : Фемен) qui est un groupe de protestation ukrainien, fondé à Kiev en 2008 et dirigé par Anna Hutsol, actuellement présidente du mouvement.
L'organisation est devenue internationalement connue pour avoir organisé des manifestations, happening ou performances seins nus pour la promotion de la démocratie, de la liberté de la presse, des droits des femmes, de la protection de l'environnement, et contre la corruption, la prostitution, le tourisme sexuel, les agences matrimoniales internationales, le sexisme, la pornographie, la violence conjugale, le racisme, et la pauvreté.
Femen's topless portrait by Guillaume Herbaut, winner of the World Press Photo-2012 competition.
http://animalnewyork.com/2012/02/fe...

Happening anti-Poutine

Le groupe féministe ukrainien Femen a organisé dimanche 4 mars un happening anti-Poutine, lors du scrutin présidentiel. Un "acte symbolique" qui a valu aux trois activistes Oxana Shachko, Anna Deda et Irina Fomina un envoi direct en prison, sans même la possibilité de recevoir des vêtements de l'extérieur.
Vingt minutes seulement après le passage de Vladimir Poutine et de son épouse, trois jeunes femmes de Femen font leur entrée dans le bureau de vote Moscovite. Oksana, Anna et Irina enlèvent leurs hauts sous le regard amusé des journalistes. Sur leurs torses nus, inscrit à la peinture noire "Je vole pour Poutine" et "Poutine Voleur!". L'une d'entre elle se précipite sur l'urne contenant le bulletin de vote de l'homme fort du pays.
Les trois femmes sont immédiatement placées en garde à vue. Elles seront jugées le soir même. Oksana, qui s'était déjà illustrée récemment en hissant le drapeau Ukrainien au sommet de Gazprom, est condamnée à 12 jours de prison. Anna et Irina écoperont respectivement de 10 et 5 jours.
"C'est évidement une décision politique", commente Inna Shevchenko qui n'a pu rentrer en contact avec les militantes. "Elles n'ont que les vêtements légers qu'elles portaient à leur entrée dans le bureau de vote. Les policiers ont refusé qu'on leur en apporte d'autres", alors que la température extérieure est inferieure à -5°C. "Elles n'ont aucun contact avec l'extérieur. Elles ne savent pas ce qui se passe en Russie. J'ai connu cette situation et je sais à quel point c'est difficile à vivre". Selon le député Ilya Ponomarev http://ilya-ponomarev.livejournal.c..., "plusieurs milliers de personnes croupissent en prison pour des raisons politiques".
"A travers cette action nous voulions tester la démocratie de ce pays. Le monde entier peut voir qu'elle est inopérante."

Femen appelle la communauté internationale à ne pas reconnaitre le nouveau gouvernement Russe.
Mathieu Molard - Le Nouvel Observateur
Femen gets naked for Putin by Denis Sinyakov - March 5, 2012 (in English)


An activist of Ukrainian group Femen stands in a flat as she prepares for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
An activist of Ukrainian group Femen writes a text on the back of her fellow member in a flat as they prepare for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
Two activists of Ukrainian group Femen stands in a flat as she prepares for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
Arrestation des 3 activistes de Femen, dimanche 4 mars à Moscou, durant un happening anti-Poutine, lors du scrutin présidentiel - Photo Denis Sinyakov

Les liens de FEMEN :

Vous pouvez facilement traduire les articles (avec une assez bonne compréhension) grâce à Bing Translator : http://www.microsofttranslator.com/

FEMEN livejournal banner
Vous pouvez également compléter votre connaissance de cette jeune Russie qui agit,