Tag - Palsi talu
mercredi, mars 28 2018
Chiots PUMI de Felallo-Fulu Maasik à venir
Par Joel pumi le mercredi, mars 28 2018, 19:36
28 mars 2018
FELALLO-FULU MAASIK , la radio pour savoir combien de chiots pumi à venir... théoriquement pour le 7 avril.
Combien en comptez-vous? (en annexe, photo JPEG en grand format)
vendredi, décembre 8 2017
Des biscuits PUMI pour préparer les fêtes de fin d'année!
Par Joel pumi le vendredi, décembre 8 2017, 13:17
Sablés souabes
Les sablés souabes (Schwowebredele ou Schwowebredala en alsacien) font partie des petits biscuits que l’on prépare traditionnellement en Alsace avant les fêtes de fin d’année.
Nous les préparons en Estonie avec une particularité : nos découpoirs sont des découpoirs "Pumi"
Voici cette recette, en suivant le lien :
http://palsitalu.over-blog.com/2017...
jeudi, décembre 22 2016
A Palsi talu, Sandy copie Maasik : Naissance de 9 chiots Pumi 🎄 le 21 décembre!
Par Joel pumi le jeudi, décembre 22 2016, 11:18
On December 21, Sandy (IMSE VIMSE POWER GIRL) gave birth to 9 pumi puppies (5 fako and 4 black), all very beautiful.
The litter is composed of 6 females and 3 males. Here are the birthdays and weights:
- 1 11h50 black male 218g
- 2 12h12 fako female 206g
- 3 12h36 fako female 258g
- 4 12h46 black male 194g
- 5 13h45 fako female 160g
- 6 14h00 fako female 222g
- 7 14h20 fako male 194g
- 8 14h50 black female 184g
- 9 15h38 black female 202g
Puppies, Mom and Dad (FELALLO-FULU FORRO) are doing very well!
🎁 Le 21 décembre, Sandy (Imse Vimse Power Girl "Sandy") a donné naissance à 9 chiots pumi (5 fako et 4 noirs), tous très beaux.
La litière est composée de 6 femelles et 3 mâles. Les heures et les poids de naissance ci-dessus en anglais.
Les chiots, la maman et le papa (Felallo-Fulu Forró) se portent très bien!
samedi, novembre 26 2016
Bientôt de nouvelles naissances de pumis !!!
Par Joel pumi le samedi, novembre 26 2016, 10:54
Le mariage 💞 entre Forró et Sandy consommé le 22 octobre a (ap)porté ses fruits! Des chiots sont attendus pour la nuit de Noël
Plein de bonheur en perspective! 🌸
Vous pouvez voir toutes les caractéristiques du futur papa Felallo-Fulu Forró, sur sa page :
Et celles de Imse Vimse Power Girl "Sandy", sur sa page :
Pour tout renseignement :
Marika et Joel Kuhlmann
Felallo-Fulu Pumi Kennel
- Võrumaa, Meremäe vald, Palsi talu - 65319 Miikse küla - Estonie
- Tel (gratuit si vous appelez d'une box de France) 00372 7860220
- Mobile 00372 56699386
- felallo.fulu@gmail.com
- http://pumi.blog.free.fr
- https://www.facebook.com/felallofulu.kennel
samedi, novembre 19 2016
Palsi mahetalu : le nouveau blog!
Par Joel pumi le samedi, novembre 19 2016, 11:18
http://palsitalu.over-blog.com/
Nous commençons ce nouveau blog, qui regroupera toutes les activités de notre petite ferme biologique, à savoir :
- les infos de la ferme sur la biodiversité, les activités, l'accueil à la ferme, la ferme-auberge, etc...
- le FELALLO-FULU PUMI KENNEL
- MARIKANGA : l'entreprise de broderies, de couture et d'importation des produits de la Savonnerie Marius Fabre, tenue par Marika.
Vous pouvez accéder au blog http://pumi.blog.free.fr et au site http://www.marikanga.ee par les liens situés sur la page du blog "Palsi mahetalu" http://palsitalu.over-blog.com/
Pour nous écrire, pour des renseignements sur la ferme, sur la location d'un gite, ses repas, son accuiel camping-car, etc...
une nouvelle adresse mail : palsitalu@gmail.com, accessible directement depuis le blog, dans contact http://palsitalu.over-blog.com/cont... !
A bientôt chez nous !?
jeudi, juin 30 2016
Pumi : Un éleveur français en Estonie
Par Joel pumi le jeudi, juin 30 2016, 09:38
Article paru sur le site de l'Ambassade de France en Estonie
http://www.ambafrance-ee.org/Un-ele...
M. Joël Kuhlmann et son épouse, Marika, sont venus de France pour s’installer en Estonie en 2012 avec leur élevage de Pumi, ces chiens de race bergère hongroise que l’on trouve principalement en Hongrie et également en Finlande et en Suède, et grâce au Felallo-Fulu Kennel, en Estonie (Pumi koer).
Ce couple travaille ainsi depuis plusieurs années, grâce à leur ferveur et leur dévouement, ils ont obtenus de nombreux prix, dans des concours en France comme à l’étranger. Leurs derniers prix en date ont été décrochés aux Championnats du Monde du Moscou en juin 2016 :
- Felallo-Fulu Maasik, née à la ferme à Palsi est devenue Championne du Monde 2016 (World Winner 2016) et elle est Meilleur de Race (Best of Breed BOB) chez les pumis.
- sa mère Pilisi-Kocos Csipke a obtenu le titre Vétéran (Vétéran World Winner 2016), et elle est Meilleur de Race Vétéran après avoir déjà obtenue le titre Junior World Winner en 2006 à Poznan, et le titre World Winner 2012 à Salzburg. Ce qui fait d’elle le seul Pumi au Monde à avoir réussi à obtenir les trois titres !
Pour en savoir plus :
- Le blog de M. Kuhlmann : http://pumi.blog.free.fr/index.php?
- Le site des Championnats du Monde : http://wds16.ru/ru
samedi, mai 16 2015
Ribarrouy du Val Soannan, déjà 15 ans !
Par Joel pumi le samedi, mai 16 2015, 10:36
Ce n'est pas un pumi, mais un Berger des Pyrénées Poil Long et c'est mon fidèle compagnon depuis longtemps qui fête aujourd'hui ses 15 ans.
Il connait toute l'Europe (ou presque!),de l'Irlande à la Roumanie, de l'Andalousie au Cap Nord, de Quiberon à Moscou...
et toujours en forme... un "vieux" qui veut toujours travailler et qui est un super enseignant pour Maasik!
Et quel palmarès!!! Champion d'Europe (et BIS 4, un fantastique succès), et 2 x Champion du Monde de Beauté, 3x Best In Show dans des Expos internationales, Meilleur chien en agility en France en 2004, Meilleur novice sur troupeau en Irlande, patrie des border-collie, sélectionné dans les équipes officielles d'Agility du Luxembourg et de Slovaquie (et oui, mes pas et les siens nous ont conduits à travers toute l'Europe!)!!
Porte-toi bien encore très longtemps! Reste en bonne santé et garde ton autonomie... et ton caractère. Je t'aime 💗 💗 💗
lundi, février 9 2015
Même en ville, des poules comme amies pour votre pumi, c'est possible!
Par Joel pumi le lundi, février 9 2015, 11:08
Réductrices de déchets, créatrices de liens, productrices d'œufs et de compost : les cocottes ont beaucoup à apporter aux citadins. Reste à savoir comment s'en occuper.
Voici quelques conseils.
Soyons clairs : la poule citadine a la cote. Au début du mois de février, la Ferme de Paris organisait un atelier sur le thème « Comment faire un poulailler en ville ? ». Un vétérinaire, Ahcene Boukaiba, et un éleveur urbain, Jean-Jacques Fasquel, y prodiguaient leurs conseils avisés. Terra Eco en a profité pour glaner quelques règles de base pour éleveurs citadins débutants. Voici ces bonnes idées pour aviculteurs amateurs et novices.
- Composer son cheptel
- Si vous commencez petit, adoptez un nombre impair de poules : soit une, soit trois. « Si l’une d’entre elles meurt, l’intégration de la remplaçante est facilité », explique Jean-Jacques Fasquel.
- Intégrez les nouvelles arrivantes la nuit, le groupe existant sera plus accueillant.
- Dans un petit poulailler, évitez de mélanger les espèces pour limiter les conflits. « Si vous intégrez une poule rousse au milieu de poules blanches, vous augmentez les risques de “piquage” (les coups de bec entre poules, ndlr) », prévient Ahcene Boukaiba. Racistes, les gallinacés ?
- Nourrir sa basse-cour
- Les poules mangent presque tout et sont considérées comme omnivores. Évitez cependant quelques aliments qui ont un effet laxatif.
- Vous pouvez donner sans hésiter : épluchures, charcuterie, croutes de fromage, riz, pâtes, viandes, poissons, soupes, sauces, limaces et vers de terre.
- Évitez : choux, cèleris, pommes de terre crues, fruits acides et aliments moisis.
- Les restes de repas ne suffisent pas. Complétez l’alimentation de vos gallinacés avec des céréales (blé, maïs, soja). Pour être sûr que vos volailles en mangent, gardez-les enfermées avec des mangeoires pleines jusqu’à 10 heures du matin. Cette technique leur évitera aussi la boulimie d’herbe.
- Prévenir les maladies
- Méfiez-vous des rats et des pigeons. Les rongeurs et les oiseaux sont porteurs de la salmonellose, transmissible à l’homme. Clôturez et grillagez votre élevage pour éviter tout contact.
- Évitez les poules d’occasion. Achetez une poulette de vingt jours et assurez-vous que les vaccins contre la coccidiose, la maladie de Gumboro, la bronchite infectieuse, la maladie de Newcastle et la maladie de Marek sont à jour.
- Tourmenté(e) par la grippe aviaire ? Déclarez votre élevage auprès des services sanitaires pour recevoir les alertes en cas d’épidémie.
- En ville, la spécialité avicole se fait rare chez les vétérinaires. En cas de pépin, tournez-vous vers les écoles vétérinaires.
- Bichonner ses gallinacés
- Pour être épanouie, une poule a besoin de gratter. La botte de paille étant rare en milieu urbain, les copeaux de bois peuvent faire l’affaire… de manière temporaire.
- Équipez l’abri de nuit de perchoirs et désinfectez régulièrement le sol pour éviter les parasites : poux rouges, mouches et ténébrions.
- Gérer la production
- Le compost issu d’animaux omnivores peut contenir des bactéries nocives pour l’homme. Utilisez celui provenant de votre poulailler sur les plantes non comestibles et les arbres fruitiers. Évitez de le répandre sur le potager.
- Conservez les œufs entre 12°C et 15°C et ne les lavez pas à l’eau : contentez-vous de les nettoyer avec un chiffon.
Construire son poulailler avec des palettes
Isabelle Brunet est une passionnée de nature et de jardinage. Pour loger ses gallinacés, elle a fabriqué son poulailler avec des planches de palettes en bois.
Son interview par Terra Eco
- Terra Eco : Pourquoi avoir construit vous-même votre poulailler ?
- Isabelle Brunet : J’allais avoir des poules. J’ai d’abord cherché à acheter un poulailler, mais quand j’ai vu les prix... Je me suis dit « Tiens, je vais le faire moi-même ! »
- Comment avez-vous eu l’idée de fabriquer le poulailler de cette façon ?
- C’est un modèle que j’avais vu sur un magazine il y a une dizaine d’années. J’ai essayé de construire mon poulailler d’après le vague souvenir que j’avais de la photo. Ce qui m’avait marqué, c’est surtout l’étage qui protège les poules de la pluie.
- Est-ce difficile à fabriquer ?
- Non. Ça va assez vite. Le poulailler peut être fini en deux après-midis et ainsi accueillir 2 ou 3 poules. Il y a plein de personnes qui ont construit le même modèle ou qui l’ont adapté à leurs besoins.
- Non. Ça va assez vite. Le poulailler peut être fini en deux après-midis et ainsi accueillir 2 ou 3 poules. Il y a plein de personnes qui ont construit le même modèle ou qui l’ont adapté à leurs besoins.
Pour fabriquer votre propre poulailler, vous n’avez plus qu’à suivre la notice explicative ci-dessous. Et, pour plus de précisions, rendez-vous sur le blog d’Isabelle Brunet
!http://ecolo-bio-nature.blogspot.fr... (Photos pas à pas de la construction dans l'annexe ci-dessous)
Matériel :
- - Palettes en bois (2 ou 3, selon la taille du poulailler)
- - Clous
- - Grillage
- - 2 gonds
- - 2 charnières
- - 1 petit verrou
- - Peinture (Isabelle vous donne sarecette de peinture naturelle, voir lien à la fin de l'explication de construction)
1) Enlever tous les clous des palettes
2) Scier 4 grandes planches de même taille. Leur longueur déterminera celle du poulailler. Vous pouvez par exemple choisir des planches de 2 mètres. Nb : si vous trouvez, dans les planches de palettes déclouées, des planches de la longueur souhaitée, passez l’étape du sciage.
3) Scier 4 autres planches, plus courtes. Leur longueur déterminera la hauteur du poulailler. Vous pouvez par exemple choisir des planches de 1,20 mètre.
4) Réaliser deux cadres identiques avec les planches coupées. Pour un cadre : 2 planches « longueur » et 2 planches « hauteur ». En les clouant, vous obtenez un rectangle.
5) Positionner les deux cadres face à face, levés, pour faire une « cabane » en forme de pyramide.
6) Pour faire tenir la structure, fixer 3 planches (haut, milieu et bas) qui relient, de chaque côté, les deux cadres ensemble. La longueur des deux planches du bas déterminera la largeur du poulailler (1,20 mètre par exemple)
7) Solidifier le poulailler en ajoutant quelques lattes : en forme de croix au milieu des deux rectangles notamment. (Ne pas hésiter à en mettre à d’autres endroits si vous en éprouvez le besoin.) La base du poulailler est prête.
8) Fabriquer un petit toit, qui recouvrira seulement une partie du poulailler, sans aller jusqu’en bas. Pour cela, fixer ensemble des petites planches, en les laissant se chevaucher.
Attention : un versant du toit ne sera pas complètement fixé au poulailler. Il servira de porte pour aller chercher les œufs. Il faut donc l’accrocher, en haut, avec des gonds pour la soulever. L’autre versant du toit peut, lui, être fixé entièrement. C’est sous ce nichoir que les poules viendront pondre.
9) Fermer un côté (celui donnant sur l’extérieur) du nichoir avec une petite planche.
10) Poser une planche de bois, de plastique ou de carton (qui reste solide) pour faire un plancher au nichoir.
11) Fabriquer une échelle, avec des morceaux de palettes, qui relie le sol au nichoir.
12) Peindre l’ensemble de la structure pour la protéger des intempéries.
13) En bas du poulailler, ajouter une porte avec deux charnières et un petit loquet. Vous pouvez la construire dans des planches de bois restantes, et la peindre également.
Comment fabriquer sa peinture naturelle : http://ecolo-bio-nature.blogspot.fr...
14) Fixer du grillage qui recouvre la structure du poulailler.
Ça y est, votre poulailler est prêt à accueillir vos – deux ou trois – poules ! Si vous souhaitez accueillir davantage de cocottes, n’hésitez pas à le construire plus grand.
mardi, janvier 20 2015
Бура́н (Buran) : la bête de somme du Grand-Nord russe ! ... et la promenade des pumis à Palsi talu!
Par Joel pumi le mardi, janvier 20 2015, 11:10
http://www.russnegohod.ru/history.h...
http://buran.com.ru/buran.php
Si vous venez passer quelques jours de vacances en Estonie, dans notre petite ferme avec votre (vos) chien(s), vous pourrez conduire l'une des plus mythiques motoneiges!
Et nous aurons surement prochainement un traineau pour la promenade des toutous (pumi bien sûr!)
Vous pourrez également pratiquer le ski de fond et la randonnée en raquettes (matériel en prêt sur place )
Le Buran est cette légendaire motoneige soviétique capable de passer là où ses concurrentes japonaises ou canadiennes restent bloquées. Elle ne tombe jamais en panne et ne vous laissera jamais tomber dans la toundra. C'est le seul moyen de transport pour le Grand-Nord russe et il n'y a pas d'alternative.
Inspiré du Bombardier Ski-Doo canadien. Ce modèle SB-640 est produit à Rybinsk depuis 1971. La particularité de cet engin tient dans son large ski directionnel et ses deux chenilles motrices permettant d'obtenir une grande surface d'appui pour une faible longueur totale. C'est ce qui le rend si maniable à travers les buissons ou au bord des ravins. A l'origine il s'agit d'un véhicule strictement utilitaire destiner à la traction, tâche à laquelle il s'acquitte avec une grande facilité. Son moteur à faible taux de compression lui permet de consommer des carburants de mauvaises qualités (avec un mélange essence/huile 2T à 25:1!).
A Narian-Mar (une petite ville située à 110 km de la Mer de Barents) a même lieu chaque année une course, intitulée » Buran-Day », qui se déroule exclusivement au guidon du Buran (http://www.buran-day.ru/). Aujourd'hui, le Buran est surpassé par des machines plus modernes, considérée comme plus pratiques, mais à Ugut (à 150 km de Surgut), on considère que le Buran est comme le plus à même de passer dans la neige molle parce qu'il ne dispose que d'un seul ski directionnel.
Voici sur un blog russe un beau reportage sur cette légende : http://alexcheban.livejournal.com/1...
Parmi les photos illustrant ce reportage ne pas manquer une photo en noir et blanc prise lors de l'expédition Rybinsk - Narian-Mar' Vorkouta en 1974.
Texte : adaptation VG
Voir aussi : https://groups.yahoo.com/neo/groups...
vendredi, janvier 2 2015
Pumi... Head uut aastat 2015!
Par Joel pumi le vendredi, janvier 2 2015, 15:31
vendredi, juin 6 2014
Palsi, place et cure de silence pour les pumis
Par Joel pumi le vendredi, juin 6 2014, 10:59
Victime des pollutions sonores mais aussi de nos comportements, le silence disparaît. Pourtant, il révèle notre rapport à l'autre. L'anthropologue David Le Breton livre son regard sur ces évolutions.
David Le Breton est anthropologue et sociologue. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le silence et la marche. (1)
Terra eco : Dans vos livres, vous faites l’éloge du silence. Est-ce parce que nous vivons dans un monde de plus en plus bruyant ?
David Le Breton : Le bruit est de plus en plus permanent, oui. Les bruits des activités humaines nous entourent en permanence, à commencer par celui des voitures. On rajoute aussi du bruit, comme la musique d’ambiance dans les gares et dans les magasins ou dans les restaurants, au point que parfois il y a tant de bruits qu’on ne peut pas se parler. On vit dans un monde de bruit et le silence devient de plus en plus rare. Cette musique nous rassure, c’est vrai, mais l’omniprésence du bruit est néfaste, c’est un écran qui coupe le lien social, il empêche aussi la pensée, des études montrent par exemple que les enfants qui vivent dans le bruit réussissent moins à l’école.
C’est pour cela que nous cherchons de plus en plus à trouver ces silences, ces pauses ?
Oui, c’est la raison du succès prodigieux d’activités comme la marche, la méditation, le yoga et toutes ces choses qui permettent de plonger en soi-même pour s’éloigner du brouhaha. Ce sont des formes de résistances au bruit et au bavardage du monde contemporain.
Personnellement, à quoi vous sert ce silence ?
J’ai moi-même toujours été silencieux. Si je considère que je n’ai rien à dire je préfère me taire. J’ai donc grandi en étant toujours considéré comme « taiseux », et j’ai pu observer la gêne qui était suscitée autour de moi par cette réaction un peu à part. Paradoxalement, le silencieux est vu non pas comme quelqu’un de humble mais comme quelqu’un de négatif au regard du lien social. Plus tard, j’ai participé à des groupes de réflexion entre étudiants qui consistaient à ne penser et ne parler que du moment présent. Le résultat était des moments de silence qui pouvaient durer très très longtemps. J’ai vu alors, en tant qu’anthropologue, la puissance du silence. Le silence permet de révéler beaucoup de choses, il montre notre rapport à l’autre, il montre toutes les constructions sociales dont nous sommes l’objet et auxquelles nous participons. Certaines personnes ne le supportaient pas et devaient quitter la pièce, parce que le silence les angoissait ou rappelait la mort de proches.
Vous dites donc à la fois que le silence peut déranger mais aussi qu’il y a trop de bruit ?
Ce n’est pas contradictoire. Pensez aux personnes bavardes. Le bavard est celui qui ne laisse pas de silence, qui parle tout seul, on a même l’impression qu’on est interchangeable face à lui. Mais même les gens bavards peuvent être incommodés par le bruit ! L’important c’est de pouvoir choisir et alterner. Le silence est aussi quelque chose de très relatif selon les personnes et les sociétés. Il y a par exemple des sociétés où l’on est capable de rester silencieux pendant très longtemps. Il y a beaucoup d’anecdotes d’ethnologues qui racontent s’être assis avec des Amérindiens, avoir posé une question et avoir été déboussolé d’entendre la réponse une heure après seulement. Certains enfants amérindiens sont donc assez mal à l’aise dans les classes quand les professeurs posent des séries de questions juste pour susciter la participation. A l’inverse, il y a des sociétés où l’on parle sans arrêt. Au Maghreb, on voit parfois des conversations interminables. La communication sert à la reconnaissance mutuelle. Elles disent : « Je suis content que tu sois là, tu es content que je sois là ». Nous, nous sommes à mi-chemin entre ces deux cas. Le silence dans une conversation nous gêne, on a peur de laisser penser à l’autre que sa parole ne nous intéresse pas. On ne sait plus où mettre ses yeux, on se sent maladroit, on se sent mis à nu et vulnérable. C’est la fameuse formule « Un ange passe » qui est utilisée de manière extrêmement conventionnelle et rituelle et qui permet de relancer la conversation après un rire.
Nos conversations manquent-elles aussi de silence ?
Les conversations deviennent envahissantes, à cause notamment des portables. C’est très frappant, faites-y attention dans la rue, il y a toujours une personne en train de téléphoner ou d’envoyer un SMS. La parole déborde dans l’espace public. Beaucoup de personnes mangent avec leur portable posé sur la table. Mais la parole téléphonique n’est pas celle de la conversation, elle est plus insistante, la voix accentue certains mots. Si deux personnes autour de vous parlent, cela vous gênera moins que si une seule est en train de discuter au téléphone. Henry David Thoreau se demandait (Dans Walden ou la Vie dans les bois, ndlr) ce que les gens allaient trouver à se dire quand est arrivé le télégraphe. La réponse, nous la voyons encore mieux avec l’usage du téléphone portable, il ne sert pas à se dire quelque chose mais à la reconnaissance sociale. J’ai eu la chance de grandir à une époque où l’on attendait la lettre pour avoir des nouvelles de quelqu’un. Ce qui était très précieux se banalise aujourd’hui. Quand un couple se retrouve le soir il peut y avoir un vrai plaisir à se raconter ce qu’on a vécu, ce qu’on a ressenti. Se donner des nouvelles toute la journée peut nous priver de ce plaisir. On perd un peu de sens et d’émotion au profit de la sécurité.
(1) Du silence, (Editions Métailié, 1997). Marcher. Eloge des chemins de la lenteur, (Editions Métailié, 2012)
Rédacteur : Thibaut Schepman à TerraEco http://www.terraeco.net/
Pour vous ressourcer dans un cadre serein, avec vos pumis (et vos autres compagnons), vous pouvez prendre contact :
Palsitalu OÜ
Võrumaa, Meremäe vald, Palsi talu
65319 Miikse küla
Estonie
Tél maison +372 7860220
Mobile +372 56699386
vendredi, mai 9 2014
Grand 1er anniversaire pour les magnifiques pumis
Par Joel pumi le vendredi, mai 9 2014, 15:10
Vendredi 9 mai 2014
Joyeux anniversaire
La seconde portée de Csipke a déjà 1 an. Le temps passe si vite!
Je suis sûr que les magnifiques pumis que sont Makõ, Meeksi, Musõ et Maasik auront un anniversaire exceptionnel.
Marika et moi avons une pensée toute particulière pour la sublime Maara, qui nous a quittés trop tôt le dimanche 12 janvier.
Et un grand merci à Sarah et Raphaël, Françoise et Guy, Christine et Benoit, Eila et Tapio... et Marika !
Happy Birthday
The second litter of Csipke has already 1 year. The time passes so fast!
I'm sure, these magnificent pumis that are Makõ, Meeksi, Musõ and Maasik have an exceptional birthday.
Marika and I have a special thought for the sublime Maara, who left us too early Sunday, Jan. 12.
And a big thank you to Sarah and Raphael, Françoise and Guy, Christine and Benoit, Eila and Tapio ... and Marika and Maarja, of course!
mardi, mars 25 2014
Une émission de télé qui vient de parler des Bergers des Pyrénées en Estonie... peut-être bientôt les pumis?
Par Joel pumi le mardi, mars 25 2014, 12:07
http://kanal2.ee/pluss/video/?id=19...
Kanal2
Sõber koer
- 23.03.2014, 09:30
- 26.03.2014, 02:20
- 02.04.2014, 02:20
Les Bergers des Pyrénées à l'honneur... Ribarrouy du Val Soannan, mon fidèle compagnon est l'un d'entre-eux !
Kuidas töötab otsingukoer? Milleks otsingukoeri kasutatakse ja kuidas neid õpetatakse? Milline koer on pürenee lambakoer? Saates saame tuttavaks ka Loomade Hoiupaigas uut kodu ootavate koertega.
samedi, mars 22 2014
Pour les pumis... et les ours, c'est le printemps!
Par Joel pumi le samedi, mars 22 2014, 09:48
- Jeudi 20 mars, encore de la neige (5 à 10 cm de nouvelle neige)
- Vendredi 21 mars, la neige s'en va, une température douce, le retour des grues cendrées et non loin de chez nous, les traces du réveil d'un ours relevés par Aarne Leima.
- Samedi 22 mars, plus de neige et des températures voisines des 10°C
jeudi, mars 20 2014
Les animaux de la maison : la belette
Par Joel pumi le jeudi, mars 20 2014, 12:02
A Palsi, nous avons une belette. Celle-ci est toute blanche en hiver... c'est vraiment un très joli animal, mais pour l'heure, je n'ai pas encore pu la prendre en photo... juste j'ai pu l'admirer de mes yeux !
Elle est toute blanche ! et elle est vraiment petite.
Dans "belette" il y a "belle", et en fait, dans bien des langues, belette a un rapport avec la gent féminine. Il y a aussi "ette", qui est le suffixe pour "petite". Une belette est donc littéralement une "petite belle", ou "petite femme", "petite fiancée". Par ailleurs le vocable "belette" est passé dans le langage courant pour désigner affectueusement une femme jeune et charmante...
Son nom scientifique est Mustela nivalis, et en estonien, cela se nomme "nirk".
Et c'est vrai que la belette est charmante : c'est un minuscule animal d'environ vingt centimètres, queue comprise, pour un poids maximum d'une centaine de grammes. En France, son pelage est châtain sur le dessus, et blanc crème sur le ventre et le poitrail. Mais en Estonie, et dans les pays nordiques, sa coloration change en hiver et elle devient toute blanche. Et je vous prie de croire que c'est vraiment magnifique!
Sa silhouette est fuselée, aérodynamique, svelte, et pour tout dire, elle est tellement fine qu'elle arrive à se faufiler dans une galerie de 23 millimètres de diamètre ! C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'avoir ces pattes très courtes et ce corps presque serpentiforme. Les oreilles sont courtes et rondes, la queue fine et courte. C'est le plus petit carnivore d'Europe !
La belette a un métabolisme tellement actif qu'elle doit manger régulièrement pour survivre. Sa digestion dure trois heures, et elle doit impérativement consommer journellement l'équivalent du tiers de son poids en viande fraiche. Ce qui nous fait en moyenne... une souris par jour et par individu. Faites le compte : 350 souris par an ! Et elle ne s'attaque pas aux basses-cours : si elle y rentre, c'est uniquement pour attraper les souris, et quelquefois se nourrir d'un oeuf.
Elle vit 3 ans maximum. La mortalité atteint près de 60% la première année et plus de 90% la seconde. Elle vit normalement solitaire.
Il n'y a pas besoin d'autres preuves pour réhabiliter la belette et lui enlever définitivement le statut de "nuisible" qu'elle a dû supporter si longtemps. D'ailleurs, en 2008, elle a été (enfin) retirée de la liste des animaux considérés comme nuisibles par l'administration française... Et en Estonie, c'est un animal qui est considéré comme apportant la joie dans la maison..; car les belettes aiment vivre près des humains.
En France, la belette n'est plus un nuisible depuis peu. Faites passer le message !
Voici ses traces laissées dans la neige, près du sauna :
Le Chat, la Belette, et le petit Lapin
Jean de la Fontaine (1621-1695)
Du palais d'un jeune Lapin
Dame Belette un beau matin
S'empara ; c'est une rusée.
Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates un jour
Qu'il était allé faire à l'Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.
Après qu'il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Janot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ?
Dit l'animal chassé du paternel logis :
O là, Madame la Belette,
Que l'on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays.
La Dame au nez pointu répondit que la terre
Était au premier occupant.
C'était un beau sujet de guerre
Qu'un logis où lui-même il n'entrait qu'en rampant.
Et quand ce serait un Royaume
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l'octroi
A Jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu'à Paul, plutôt qu'à moi.
Jean Lapin allégua la coutume et l'usage.
Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils,
L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant est-ce une loi plus sage ?
- Or bien sans crier davantage,
Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
C'était un chat vivant comme un dévot ermite,
Un chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.
Jean Lapin pour juge l'agrée.
Les voilà tous deux arrivés
Devant sa majesté fourrée.
Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
L'un et l'autre approcha ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu'à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois
Les petits souverains se rapportants aux Rois.
La chute de la fable est d'une réelle violence, inattendue. Nous ne sommes pas dans une histoire d'enfants. Le dynamisme de ce texte cache une réflexion dure sur la justice.
mercredi, juin 12 2013
Pumis derrière les barreaux!
Par Joel pumi le mercredi, juin 12 2013, 13:54
Say NO to puppy mills ... who put these wonderful hairballs behind bars ..
But beware ... the images may not be reflected reality when taken out of context!
Dites NON aux usines à chiots... qui mettent ces merveilleuses boules de poils derrière des barreaux..
Mais faites attention...les images peuvent ne pas refléter la réalité lorsqu'elles sont sorties du contexte!
Les cinq chiots de Csipke veulent découvrir un nouvel univers... vaccination ce vendredi et ensuite l'ouverture du Monde réel...plein de photos et d'éclats de rire en perspective!
jeudi, juin 6 2013
Pas belle la vie ? des mini Pumis estoniens.
Par Joel pumi le jeudi, juin 6 2013, 10:47
Juste quelques photos des 5 merveilles afin de découvrir les chiots dans la torpeur estivale..
Ils n'ont plus de colliers de couleurs pour les différencier, mais des noms... que vous découvrirez dans les prochains articles... et leurs significations...
Ici, dans la région Seto, en Estonie, il fait actuellement tous les jours soleil, ciel bleu et 30°C.
Pas belle la vie ?
Palsi, avec les yeux de Pumi...
Par Joel pumi le jeudi, juin 6 2013, 10:21
A Palsi talu, en Estonie, le soleil brille, et la nature est belle et généreuse. Les pumis en profitent et découvrent, jouent et courrent avec (ou après ) plein d'animaux.
Un aperçu fait au travers des jeux de Rib, Csipke et Forró... pendant que les chiots dorment à la maison !!!
mercredi, mai 15 2013
Ce n'est pas un pumi, mais mon fidèle compagnon... RIB demain, déjà 13 ans!
Par Joel pumi le mercredi, mai 15 2013, 10:02
Bon 13ème anniversaire le 16 mai 2013, Rib mon gros bandit!
Ribarrouy du Val Soannan, mon fidèle compagnon, berger des Pyrénées poil long, multi Champion du Monde Vétéran et Champion d'Europe de Beauté, le meilleur B en France en Agility en 2004, avec de nombreuses participations à l'European Open et d'autres compétitions inter-nations dans 2 équipes nationales (Luxembourg et Slovaquie), et ayant reçu la plus haute distinction en Irlande, patrie de la conduite de moutons (Green Star Certificat)...va déjà fêter ses 13 ans !!
Encore longue et heureuse vie à lui...il a de nouveaux chiots à éduquer, et bientôt une "blond girl pumi" à la maison. Cela devrait lui donner un nouveau coup de jeune!
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