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vendredi, mai 4 2012

Le Vote sur Internet en Estonie

Estonie Grâce à une politique volontariste de l'État, engagée depuis 1995, l'Estonie (1,4 million d'habitants) est aujourd'hui l'un des pays les plus avancés en matière d'e-administration.
Quand on parle des pays les plus avancés en matière de technologie et d’Internet, divers pays reviennent régulièrement. Le Japon et la Corée du Sud sont ainsi maintes fois cités, tout comme les pays d’Europe du Nord, ou même la France sur certains points (tarifs, VoIP et IPV6 notamment). Mais un pays, à la renommée bien moins connue, a pourtant beaucoup à nous apprendre : l’Estonie.
Coincé entre la Russie, la Finlande et la Lettonie, ce petit pays du nord-est de l’Europe compte à peine 1,3 million d’habitants, pour un PIB par habitant deux fois inférieur à celui de la France. Le pays, après voir pris son indépendance en 1991 suite à l’éclatement de l’URSS, a très rapidement entamé une politique tournée vers les technologies, au point de bouleverser aujourd’hui sa vie politique.
Encore loin d’être totalement démocratisées au début des années 1990, les lignes téléphoniques ont donc été généralisées très rapidement à toute la population. Ensuite, Internet a été développé à son tour. Son taux de pénétration au sein de la population est ainsi supérieur à 80 %, ce qui en fait l’un des pays les plus connectés au monde.
Afin de montrer l’importance d’Internet en Estonie, il est bon de rappeler que le parlement estonien a inscrit il y a une dizaine d’années le réseau des réseaux parmi les droits de l’Homme. Fort de ce « droit » et de la démocratisation d’Internet au sein de la population, la politique du pays s’est donc concentrée à développer bien des services.

Les services
  • Le vote en ligne : l’Estonie est bien connue dans le monde entier pour permettre à ses citoyens de voter directement en ligne, ou même par téléphone depuis peu. Les premières élections utilisant ce moyen ont été celles de 2005.

Peu utilisé cette année-là (1,9 % des votants), le vote en ligne a pris du poids avec les années. Ainsi, lors des élections parlementaires de 2011, près d’un quart des votants (24,3 %) sont passés par la toile pour réaliser leur geste citoyen, soit près de 10 points de plus que lors des élections européennes de 2009. À ce rythme, plus de la moitié des Estoniens voteront certainement en ligne avant 2020.

  • La politique en ligne : cette dernière ne se contente pas du vote en Estonie. Il existe par exemple « l’e-Cabinet », un outil permettant aux ministres de mieux préparer leurs réunions et ainsi de gagner du temps. Les ministres ont ainsi accès avant les réunions hebdomadaires à tous les sujets qui seront abordés. Et ils peuvent par avance signaler s’ils ont des objections ou non sur chacun des sujets.

Selon le site officiel {http://www.e-estionia.com], les réunions des ministres durent grâce à ce système entre 30 et 90 minutes, contre 4 à 5 heures auparavant. Cela permet de surcroît d’économiser une énorme quantité de papiers (40 kg par réunion), de réduire certains coûts et de participer à distance pour les ministres ne pouvant se rendre aux réunions. (en savoir plus avec le lien http://www.rslnmag.fr/post/2011/5/2... )

  • Les services en ligne : au-delà de l’administration en ligne, l’Estonie s’est souvent illustrée par son avant-gardisme.
    • Dès 1996, une banque en ligne a ainsi vu le jour. Dès l’an 2000, payer ses impôts sur Internet a pu être possible, que ce soit pour un particulier ou une entreprise. Résultat, 94 % des Estoniens n’utilisent plus de papier pour déclarer leurs impôts aujourd’hui.
    • En 2002, l’Estonie a lancé l’e-school, un système permettant aux professeurs de mettre en ligne de façon sécurisée diverses informations, dont les notes, les devoirs ou encore la présence des élèves, sachant que les parents comme les enfants peuvent bien sûr y accéder. Les parents peuvent de plus mieux communiquer avec les professeurs.
    • Sur le portail gouvernemental X-Road, plusieurs e-services sont accessibles à partir des 65 bases de données interconnectées (cadastre, etc..) http://www.ria.ee/27309. Le portail X-road a été utilisé 240,000,000 fois en 2011. De même que le programme E-citizen qui relie les citoyens à leur administration.http://www.riso.ee/en/information-p...
    • En 2008, le pays a aussi introduit « l’Electronic Health Record » afin de permettre aux médecins d’accéder en quelques clics aux principales informations sur leurs patients. Les informations « critiques » ne sont par contre disponibles que via une « ID card », carte lancée en 2002 qui permet bien d’autres choses par ailleurs (voir point ci-dessous).
    • Dans la même veine, en 2010, a été lancé « l’e-Prescription », dont le nom est assez explicite puisqu’il permet de centraliser les prescriptions, et donc supprimer le papier, mais aussi de faciliter les relations entre médecins, pharmacies et hôpitaux. Il est même possible de contacter son médecin via email voire par Skype pour des « visites » (virtuelles donc ici) de routines. L’ID Card est là encore nécessaire pour le citoyen.
    • L’ID Card : 90 % de la population, soit plus d’1,1 million d’Estoniens, possèdent cette carte d’identité électronique multifonctionnelle. Lancée il y a déjà 10 ans, cette carte sert bien sûr de carte d’identité classique, afin de voyager notamment, mais elle a aussi bien d’autres usages.

Par exemple, elle sert de preuve lors d’un accès à une banque en ligne, elle peut être utilisée comme un « pass » afin de prendre certains transports, elle est bien sûr indispensable pour le vote en ligne, le programme de santé, l’accès aux impôts sur internet, etc. En somme, la carte sert de signature électronique personnelle, ce qui permet d’exploiter bon nombre de services.
Notez que depuis 2007, il est possible d’intégrer une puce dans son téléphone afin que ce dernier serve aussi d’ID Card. Cela permet donc d’utiliser son téléphone pour toutes les actions citées ci-dessus (dont le vote, en passant par un ordinateur bien sûr), sans avoir besoin de porter sur soi sa véritable carte d’identité. Ce service est toutefois payant (0,75 € par mois) et est donc assez peu utilisé en Estonie.

Estonie : l'ID Card (Source : http://e-estionia.com)

La question de la sécurité

Ce portrait idyllique est bien sûr à nuancer. Cette hyper-connectivité n’est pas sans poser deux questions fondamentales : quid de la sécurité et de la vie privée des citoyens ? Concernant le premier point, l’Estonie a qui plus est déjà fait l’objet d’attaques de nations étrangères, notamment en 2007. Son voisin russe est régulièrement pointé du doigt, du fait de la position pro-européenne et anti-russe de l’Estonie. La question mérite donc d’être posée.
Dès lors qu’une partie non négligeable de la population utilise la toile pour payer ses impôts, voter, gérer ses comptes bancaires et avoir des relations avec son médecin, etc. la question du blocage d’internet comme du piratage des données ne peut être évitée.
L’Estonie, en toute logique, fait tout pour rassurer ses citoyens. Si une cyber-attaque s’en prend à leurs comptes bancaires, un remboursement est possible par exemple. Et bien sûr, tout est fait pour sécuriser les serveurs afin d’éviter des attaques DDOS, même si ce type d’attaque n’est jamais évident à contrer.
Ajoutons que le vote en ligne soulève aussi des questions sur la fiabilité du système et une possible manipulation de la démocratie par le gouvernement en place. Mais a priori, cela ne dérange pas de nombreux Estoniens.
Au final, les dangers (réels) qui peuvent toucher l’Estonie sont minimisés par la faible importance du pays au niveau international, son obligation de renforcer ses défenses numériques et le choix donné aux citoyens d’utiliser des moyens classiques, c’est-à-dire hors ligne. Les autres pays, notamment plus peuplés et à l’aura internationale plus ancrée, doivent y réfléchir.

d'après un document de Nil Sanyas

Note :
Juridique : la justice pourrait bientôt envoyer des assignations via Facebook et Twitter
Le Parlement estonien s’apprête à débattre d’un projet de loi destiné à faciliter le cours de la justice en permettant d’envoyer des assignations par courriel, Facebook ou Twitter.
L’Estonie sera peut-être bientôt le premier pays à recourir aux réseaux sociaux pour moderniser le fonctionnement de son appareil judiciaire. Le gouvernement a déposé auprès du Parlement un projet de loi autorisant la justice à adresser des assignations par courrier électronique, Facebook et Twitter.
Pour qu’une assignation soit effectivement considérée comme délivrée, il faudra que le destinataire ait cliqué sur le lien contenu dans le message qu’il reçoit. « Une des principales raisons de la lenteur des procédures judiciaires en Estonie est la livraison très lente de documents aux personnes concernées. Avec les nouvelles mesures, que nous comptons lancer en janvier 2013, nous voulons étendre les moyens électroniques à la disposition des tribunaux, pour livrer ces documents », a déclaré Priit Talv, porte-parole du ministère de la Justice cité par l'AFP (20 mars 2012).


Références :

jeudi, mai 3 2012

Communiqué de la FCI concernant la situation en Hongrie

COMMUNIQUE - COMMUNICATION - MITTEILUNG - COMUNICADO
03/05/2012

Étant donné la situation à laquelle est actuellement confronté notre membre en Hongrie, le MEOE, les membres de la FCI et son Comité Général souhaitent affirmer à nouveau leur soutien inconditionnel à notre membre de longue date, qui depuis 1933, partage notre merveilleuse existence.
Des discussions et des négociations avec les autorités politiques hongroises afin d’envisager l’avenir sont programmées mais nous désirons insister auprès de la communauté cynologique mondiale sur le fait que le MEOE peut compter sur notre appui et notre amitié indéfectibles.
logo Fédération Cynologique Internationale. H.W. Müller
Président de la FCI

http://www.fci.be/


Tekintettel a jelenlegi helyzetre, amivel magyarországi tagszervezetünk, a MEOE szembenéz, az FCI tagsága és az Elnöksége nevében ismételten teljes támogatásunkról biztosítjuk igen régi tagunkat, mely 1933 óta részese szervezetünk eredményes működésének.
Megbeszélések és tárgyalások folynak a magyar politikai szervezetekkel a jövőt illetően, azonban biztatni szeretnénk a világ kutyás közösségeit, hogy biztosítsák a MEOE-t feltétel nélküli támogatásukról és barátságukról.
H.W. Müller
az FCI Elnöke

Considering the current situation that our member in Hungary, MEOE, is facing, the FCI members and the FCI General Committee wish to reiterate their full support to our very long-standing member that has been sharing our wonderful existence since 1933.
Talks and negotiations will take place with the Hungarian political authorities to envisage the future but we want to insist to the world dog community that MEOE can count with our unconditioned support and friendship.

Bezugnehmend auf die Situation, mit der unser Mitgliedsverband MEOE (Magyar Ebtenyésztök Országos Egyesülete) zur Zeit in Ungarn konfrontiert ist, sagen sowohl der FCI-Vorstand als auch die FCI-Mitgliedsländer unserem langjährigen Mitglied (FCI-Mitglied seit 1933), ihre uneingeschränkte Unterstützung zu.
Gespräche und Verhandlungen mit den politischen Instanzen in Ungarn sind in Vorbereitung. Mit dieser Publikation geht es uns darum, die Kynologen in aller Welt wissen zu lassen, dass die MEOE auf unsere uneingeschränkte Unterstützung und Freundschaft zählen kann.

Dada la situación con la que se encuentra enfrentado nuestro miembro en Hungría, el MEOE, los miembros de la FCI y su Comité General desean volver a expresar su apoyo total a nuestro antiguo miembro, lo cual ha estado compartiendo nuestra existencia estupenda desde 1933.
Discusiones y negociaciones tendrán lugar con las autoridades políticas húngaras para contemplar el futuro pero queremos insistir e informar a la comunidad canina mundial que el MEOE cuenta con nuestra amistad y apoyo incondicionales.

vendredi, avril 27 2012

Euro 2012 : publicité humiliante pour les Ukrainiennes... et les Néerlandaises.

Ukraine

Je vous avais parlé dans ce blog ( /index.php?post/2012/03/07/EURO-201... ) des difficultés que rencontrerons nombre de femmes à l'occasion de l'Euro 2012 de Foot en Ukraine...certains n'hésitent pas à surfer sur ce triste constat !
Un spot publicitaire déconseillant aux Néerlandaises de laisser partir leurs compagnons en Ukraine à l'occasion de l'Euro-2012 de football en raison de la beauté des Ukrainiennes "inquiète" l'Ukraine.
"Je suis inquiet et consterné qu'une telle publicité puisse donner une mauvaise image, les mauvais signaux aux Néerlandais mais aussi aux Ukrainiens", a déclaré l'ambassadeur d'Ukraine aux Pays-Bas, Olexander Horin.
Pour le directeur général de NLEnergie, Harald Swinkels, cette réaction est "disproportionnée". "Il s'agit évidemment de jouer sur l'humour et les clichés. Il ne s'agit que d'une campagne publicitaire d'une société néerlandaise, qui n'est diffusée qu'aux Pays-Bas : cela ne va pas empêcher les gens d'aller en Ukraine", assure-t-il.

Le spot publicitaire du fournisseur d'énergie néerlandais NLEnergie s'ouvre par un clic sur "femmes ukrainiennes" sur internet. S'affichent alors sur l'écran des photos de jolies jeunes femmes en petite tenue et aux poses érotiques suggestives.

Pour le directeur général de NLEnergie, cette pub joue "sur l'humour et les clichés" (Capture d'écran)

Des Néerlandais connus apparaissent ensuite (il y a 5 différents spots), en train de regarder un match de football. "Gardez-les à la maison", conseille alors la publicité qui propose une pompe à bière à tout nouveau client de NLEnergie. "Tout le monde viendra regarder le foot chez vous", conclut le spot publicitaire.
"Je vais demander à la société de retirer la publicité", a annoncé l'ambassadeur d'Ukraine aux Pays-Bas: "il s'agit d'un appel à ne pas se rendre en Ukraine pour supporter l'équipe nationale". Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, Oleh Voloshin, a déclaré mercredi que la publicité était «humiliante et discriminatoire».

L'Euro 2012 aura lieu du 8 juin au 1er juillet en Pologne et Ukraine.
Je vous rappelle qu'aujourd'hui 27 avril 2012, au moins 27 personnes ont été blessées par quatre explosions successives survenues en pleine rue en différents points de Dnipropetrovsk, une ville du centre-est de l'Ukraine. La première explosion s'est produite à 11h50 locales près d'un arrêt de tramway, a indiqué à l'AFP le ministère ukrainien des Situations d'urgence. La deuxième a également eu lieu dans une poubelle, à 12h20 près d'un cinéma, selon la même source. Une troisième puis une quatrième déflagration sont survenues par la suite en d'autres points de la ville, à 12h45 et 13h00 locales.
Cette ville, l'une des plus corrompues du pays, a construit un nouveau stade, mais n'a pas été choisie par l'UEFA !
Pour en savoir plus sur l'ambiance générée par l'Euro-2012, visitez ce site : http://www.bakchich.info/sport/2012...

dimanche, avril 22 2012

L’espérance de vie sans incapacité EVSI

Si l'Europe se targue d'avoir l'une des meilleures espérances de vie au monde, c'est sans prendre en compte le degré d'incapacité des personnes âgées.
L’espérance de vie sans incapacité (EVSI) indique combien de temps on peut espérer vivre sans incapacité. Elle est calculée annuellement pour tous les pays de l’Union européenne depuis 2005. Ces chiffres sont rendus publics dans le cadre de la première réunion annuelle de l’Action conjointe européenne sur les espérances de vie en bonne santé (EHLEIS pour European Joint Action on Healthy Life Years), qui a été organisée à Paris le jeudi 19 avril 2012 à l'ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent - 75007 PARIS) à l’invitation du ministère français de la Santé. Cette action conjointe européenne est dirigée par la France, sa coordination a été confiée à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
L’espérance de vie sans incapacité (EVSI) est un indicateur important des politiques européennes. L’EVSI a été choisi dans le cadre de la stratégie de Lisbonne (2000-2010) pour apprécier la qualité de la vie et l’état de santé fonctionnel des européens. Elle fait partie des indicateurs de santé de la Communauté européenne (ECHI) et a, en outre, été sélectionnée pour fixer l’objectif fondamental du premier partenariat de l’Union de l’innovation (composante recherche et développement de la nouvelle stratégie Europe 2020) : partenariat Vieillissement actif et en bonne santé ; à savoir augmenter de 2 années le nombre des années vécues sans incapacité (HLY) dans l’Union européenne d’ici à 2020.
L’EVSI est obtenue en décomposant l’espérance de vie en deux espérances de santé, avec et sans incapacité, grâce à l’introduction de la prévalence de l’incapacité observée en population générale dans le calcul de l’espérance de vie. Dans le cas de l’indicateur européen, la prévalence de l’incapacité provient de l’enquête annuelle EU-SILC dont la réalisation est coordonnée par EUROSTAT. La prévalence de l’incapacité est mesurée au travers des réponses à une question générale sur les limitations d’activité connue sous le nom de GALI : Dans quelle mesure avez-vous été limité(e) depuis au moins 6 mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ?
EUROSTAT calcule et diffuse l’EVSI comme il le fait pour tous les indicateurs des politiques européennes. L’objectif est de fournir l’année t (i.e., 2012) l’EVSI de l’année t-2 (i.e., 2010). EHLEIS effectue des calculs en parallèle et confronte ses résultats avec ceux d’EUROSTAT. L’Action conjointe européenne, soutenue et supervisée par la Commission européenne, diffuse largement les résultats obtenus (country reports, sites web dédiés, Wikipédia, etc.), encourage une bonne interprétation des EVSI (training material and interpretation guide), promeut leur utilisation dans les politiques socio-économiques et surtout produit des analyses scientifiques sur les tendances et les écarts observés : déterminants, causes et mécanismes.

Le cas de la France
  • La France, qui affiche l’espérance de vie la plus longue pour les femmes en 2010 comme en 2009 occupe la 10ème place en terme d’EVSI, illustrant ainsi un cas de figure où longue vie ne coïncide pas avec une faible déclaration de limitations dans les activités usuelles.
  • Les hommes français occupent respectivement la 8ème et 11ème place, sur 27, en termes de longévité et d’espérance de vie sans incapacité avec les valeurs de 2009.

Tableau EVSI - réunion du 19 avril 2012 - page 1 : Hommes
Tableau EVSI - réunion du 19 avril 2012 - page 2 : Femmes

Références

dimanche, avril 15 2012

France Finances : Le contrat FOAT arrive le 16 avril !

Il s’appelle « FOAT ».

Il arrive. Le 16 avril, juste avant le premier tour. Que va-t-il se passer ?

La Maffia fait la Loi Les plus alarmistes parlent d’un « attentat financier ». Le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon a dénoncé « un nouveau coup de force de la finance contre notre pays ».
Faut-il s'alarmer du lancement, sur l’Eurex (l’un des plus gros marchés de dérivés), d’un nouveau contrat à terme sur les emprunts d’ État français. Annoncé le 21 mars, ce contrat verra le jour le 16 avril et permettra d’acheter ou de vendre des obligations assimilables au Trésor (OAT) de la France à un prix fixé à l’avance pour un règlement effectif à une date ultérieure. Code Eurex de ce contrat : FOAT.
L’arrivée d’un tel instrument à la veille de l’élection présidentielle n’est pas un hasard : il va permettre de spéculer avec « un effet de levier de vingt fois » (« vous pouvez faire vingt fois votre mise ») et risque de déstabiliser le prochain Président.
Mélenchon lance un appel au favori du deuxième tour : « J’invite François Hollande à prendre conscience du danger qui menace et à rejoindre ma stratégie de combat. Je préviens que si je suis élu, ces contrats seront interdits comme toutes les ventes à découvert et les CDS non-adossés. »
De quoi s’agit-il ? D’un fantasme politico-médiatique ou d’une réelle menace ?

Une exigence des traders.

Les contrats sur la dette publique ne constituent pas en eux-mêmes une nouveauté. Dans les années 90, ils étaient traités sur le Matif, le marché à terme des instruments financiers.
L’euro est arrivé, le Matif a disparu. Avec lui, les instruments dérivés sur la dette française, rappelle Gunther Capelle-Blancard, professeur d’économie financière à Paris-I : « Les instruments dérivés sur la dette allemande ont continué, eux, à pouvoir être utilisés. Durant les années 2000, il a donc été possible de spéculer sur la dette française en prenant des contrats sur la dette allemande. Car les deux dettes évoluaient de manière similaire. »
Mais, aujourd’hui, les écarts se sont tellement creusés entre les taux d’intérêt des deux pays qu’il est devenu difficile de passer par la dette allemande. Les traders ont réclamé un nouvel instrument pour tenir compte de ce divorce franco-allemand et l’ont obtenu.

Spéculer sur la dette par d’autres moyens

Avant l’apparition de ce produit (dont on peut admirer les caractéristiques techniques) il n’y avait que deux façons de spéculer sur la dette française :

  • en achetant des CDS, ces contrats d’assurance contre la faillite ;
  • en vendant à découvert des emprunts d’ État français.

Ce qui permet à Gunther Capelle-Blancard d’estimer que la création d’un contrat à terme sur la dette « ne constitue qu’une nouvelle modalité pour prendre position sur la dette française ou pour spéculer sur elle. »
J'ai changé, tu sais... Pour Marc Fiorentino, responsable d’une société de Bourse Euroland Finance, acheter des CDS ou vendre à découvert des emprunts d’ État étaient des méthodes réservées aux grosses institutions ou aux gros fonds spéculatifs : la nouveauté du nouveau produit, selon lui, c’est qu’il sera accessible à tout le monde, très facilement. Chacun, depuis son ordinateur, pourra spéculer sur la fragilité de l’ État Français ! « C’est l’arme idéale pour attaquer la France », a-t-il conclu sur BFM-TV.
L’eurodéputé Pascal Canfin (EELV), lui, y voit « une arme supplémentaire, qui confère à la spéculation un cadre légitime ». Car ce qui est nouveau, dit-il, c’est de passer par un marché. Ce qui peut introduire, dans les pratiques, de la transparence et de la règlementation. Le marché permet aux investisseurs de spéculer, mais également de couvrir une partie du risque qu’ils détiennent, de s’assurer sur une perte potentielle.

Plus de transparence ou plus de spéculation ?

D’où la question de Pascal Canfin, qui a négocié au Parlement les lois sur les produits dérivés :« Passer par un marché va-t-il faire fuir les pires investisseurs, qui étaient protégés par l’opacité du gré à gré ? Personne ne peut le prédire. »
L’ancien journaliste économique se montre néanmoins pessimiste compte tenu de la situation financière actuelle :« En période de non-stress, la création d’un tel contrat sur un marché permet de se couvrir, d’investir. C’est plutôt sain. Mais en période de crise, cela donne la possibilité à de nouveaux acteurs de parier, de spéculer. »
Interrogé par « Les Échos », Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des Marchés Financiers, a regretté un timing malheureux :« Eurex ne donne pas un signal convenable au marché. Le moment est inopportun, compte tenu de l’élection présidentielle en France, et des tensions sur les taux espagnols constatés en début de semaine. (...) C’est un message négatif et quelque soit le résultat des urnes ».
Ceci dit, selon lui :« c’est un produit assez banalisé qui a toujours existé et qui existe sur la dette américaine ou allemande. C’est un produit qui permet de moins jouer sur les CDS des dettes souveraines. Il apporte aussi de la liquidité. Il est transparent et mieux contrôlé que les CDS, par exemple »
Enfin, il dément avoir donné son aval à un tel produit :« Eurex est une société allemande privée. Interdire ce produit n’est ni de notre ressort, ni de celui des autorités de régulation européenne. Nous n’avons pas les moyens de nous y opposer, ni de dire quoi que ce soit ».

d'après un article de Rue 89 : http://www.rue89.com/rue89-eco/

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012...

Voir aussi une note des analystes de CA Cheuvreux, datée du 8 mars 2012...édifiante ! (en anglais dans l'annexe)

Pour une traduction en français, cliquez sur le lien http://www.masutti.lautre.net/wp-co...

Note :

nos analystes français rédigent en anglais! D’une manière ou d’une autre les marchés financiers forceront la France à procéder à ses réformes dans la perspective de l’élection de Hollande comme de Sarkozy. Ceci est à mettre en perspective avec une annonce passée littéralement inaperçue, selon laquelle l’European Exchange (Eurex) ouvrira un contrat permettant la spéculation sur les emprunts d’ État français (en clair : permettre de spéculer sur la dette de la France), le 16 avril prochain, soit juste avant les deux tours des élections présidentielles, comme un heureux hasard... MDR !
Liens à lire :

Image Titre de l'émission de France Inter "Là-bas si j'y suis" par Daniel Mermet de 15h à 16h

  • à écouter l'émission de France Inter "Là-bas si j'y suis" par Daniel Mermet de 15h à 16h du mercredi 11 avril 2012 "Les financiers au coin du bois" http://www.franceinter.fr/emission-...

mardi, avril 3 2012

Les plats de Pâques dans la Russie traditionnelle

Russie Pâques est un moment spécial en Russie, avec de nombreux aliments préparés pour l'occasion.
Généralement, les célébrations sont faites plus tard que dans l'Europe de l'Ouest. Parce que les dates de Pâques sont déterminées par des calendriers différents :

  • L'église orthodoxe russe utilise le vieux calendrier julien,
  • l'Église catholique le calendrier romain
  • Les protestants considèrent que les églises suivent le calendrier grégorien.

kulich and easter eggs

Voici quelques-uns des aliments traditionnels cuisinés en Russie pour Pâques.

Kulich

Le plus célèbre pain russe de Pâques, le Kulich, est également connu pour sa forme verticale. Habituellement, il est fait avec beaucoup de beurre et d'œufs, ainsi que des ajouts de fruits confits, de raisins secs et de noix. Son sommet bombé est glacé et décoré, avec des lettres cyrilliques qui indiquent "Le Christ est ressuscité". On y lit l'inscription X B (X est la première lettre en russe pour Christ et B - se prononce V - pour ressuscité). Le Kulich est seulement mangé au cours des 40 jours après la Pâque (Pâques) jusqu'à la Pentecôte.

Paskha

Le Paskha est un gâteau au fromage, c'est LE le dessert de Pâques fabriqué à partir de caillé de fromage mis en forme et il est moulé dans la forme d'une pyramide tronquée. Il est de couleur blanche, symbolisant la pureté du Christ, l'Agneau pascal, et la joie de la Résurrection. Le Paskha (littéralement la Pâque) est maintenant souvent servi avec le Kulich et est décoré des mêmes lettres XB.

Kurnik

Russian Chicken Pie or Kurnik. Cette tarte savoureuse est faite avec du poulet, du riz, et le remplissage est fait avec une sauce crémeuse aux champignons. Une spécialité russe authentique!

Soupes

Compte tenu de longues conditions hivernales difficiles en Russie, la soupe est toujours un aliment de base pour les vacances de Pâques, comme le borsch, rassolnik, et lapsha.

Salades

Il existe de nombreux types de salades qui sont une part de la cuisine russe et sont mangées pour Pâques. Comme la salade de betteraves, la salade de concombres et la salade aux œufs. Elles sont servies souvent avec différents assaisonnements comme le raifort, la mayonnaise, l'aneth et l'ail, pour ajouter une âcreté particulière au plat.

Jambon en croûte

Simplement du délicieux jambon cuit ... dans une croûte feuilletée.

Draniki

Un type de crêpes de pommes de terre, les draniki sont souvent frites et farcies avec des pommes de terre gratinées, des oignons ou de l'ail et assaisonnées. Ce plat est très populaire tout le long de l'Europe centrale et orientale.
Table dressée avec le kulich de Pâques
In Russia, Paskha (Russian cheese cake) is made from Tvorog, a sweet farmers' cheese.

l’obsolescence programmée - planned obsolescence

L'obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage

Planned Obsolescence Banner.

En 1932, un certain Bernard London déplorait que « les gens désobéissent à la loi de l’obsolescence : ils utilisent leurs vieilles voitures (…), leurs vieilles radios et leurs vieux vêtements beaucoup plus longtemps » que prévu. Pour relancer l’économie, ce philanthrope suggérait donc de rendre obligatoire « l’obsolescence programmée » (« planned obsolescence »), en imposant une date limite légale aux produits manufacturés !
De nos jours, les fabricants ne s’entendent sans doute pas en secret sur la durée de vie de leurs appareils. Mais entre lente disparition des réparateurs, pratiques douteuses et pub, les moyens ne manquent pas pour faire repasser le consommateur à la caisse.
Eric Guillaume, responsable « recherche et développement » au Laboratoire national de métrologie et d’essais prépare une étude sur la durée de vie des produits, à la demande du ministère de l’Ecologie : « Généralement, les industriels font des études statistiques de défaillance et optimisent leurs produits pour avoir 95 % des pannes après la date de garantie constructeur, soit deux ans en France. Les vices cachés sont assez rares, ils jouent plutôt sur les matériaux, par exemple en modélisant les effets de la température sur le vieillissement des polymères. »
D’où la passion des fabricants de lave-linges pour les cuves en plastique, moins chères – et résistantes – que l’Inox. Etc...
La « durabilité » est au menu à Bruxelles : la directive européenne « ecodesign », en cours de préparation, veut mettre le paquet sur l’efficacité énergétique des produits, mais aussi sur les trois R : réutilisation, recyclabilité et réparabilité.
L’objectif : prolonger la vie des objets et des ressources, en s’assurant par exemple, dès la conception, que les matériaux critiques (or, argent, terres rares…) seront aisément récupérables. Les ONG mobilisées plaident en outre pour que des infos sur la durée de vie soient clairement données aux consommateurs, au moins pour certains produits, comme les ampoules.

Mon point de vue :

Capitalism obsolete! This message brought to you by Felálló-Fülű Pour les industriels, cette idée d'obsolescence programmée représente une sorte de Saint Graal commercial, un moyen de créer une plus grande demande dans un marché qui est déjà saturé. Comment pourraient-ils vendre plus de frigos, de voitures et de chaussures pour les clients qui ont déjà ce dont ils ont besoin? Ils ont trois solutions principales:

  • technique: construire "plus faible", des produits moins durables qui sont impossibles à réparer;
  • conception: vieillir artificiellement des produits plus anciens en les rendant soit-disant démodés et périmés;
  • juridique: les lobby agissent pour des nouvelles exigences légales et des normes qui signifient que les clients doivent acheter un nouveau produit afin de rester dans la légalité.

Et ceci, avec le concours des gouvernements (voir par ailleurs différentes théories économiques citées ci-dessous).

Actualité :

Casse-toi, pauv'con. Eva Joly (elle uniquement!), candidate Verte à la présidentielle veut « obliger les constructeurs à produire des machines qui ont une durée plus longue », ce qui soulagerait le portefeuille des Français. L’ancienne juge plaide une cause chère aux écologistes, étayée par un rapport des Amis de la Terre et du Cniid, le Centre national d’information indépendante sur les déchets et popularisée par quelques enquêtes télé. Prêt à jeter, rediffusé à la fin du mois de janvier sur Arte, relate par exemple l’histoire du cartel Phœbus : pendant les années 1920, des fabricants d’ampoules se sont entendus pour limiter à 1000 heures leur durée de vie, alors qu’elles pouvaient briller 2 500 heures, voire un ou deux siècles. Le documentaire montre aussi que certaines imprimantes Epson sont programmées pour caler après 18 000 pages. Une pièce de plus à un dossier chargé : aux Etats-Unis, HP et Epson ont fait l’objet de plusieurs tentatives de « class actions », des recours collectifs lancés par des consommateurs furieux que leurs imprimantes s’arrêtent faute d’encre, quand les cartouches étaient encore bien remplies.

A lire dans l'annexe,
  • L’obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage. Le cas des produits électriques et électroniques.- Rapport du Cniid et des Amis de la Terre, paru en 2010
  • Guide pour un système d’information éco-responsable (Guide WWF 2011 par Frédéric Bordage, guide Eco-TIC pour WWF)
  • à consulter, le site du Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets) : http://www.cniid.org/Obsolescence-p...
  • à lire en français : Crise du capitalisme ou pulsion de mort ? http://www.marianne2.fr/Crise-du-ca...
  • à lire en anglais : Obsolescence programmée- Comment les entreprises encouragent l'hyperconsommation http://owni.eu/2011/05/09/planned-o...
  • Pour votre culture personnelle, vous pouvez aller plus loin encore, et vous documenter sur certaines théories économiques :
    • celle des "déficits jumeaux" ou "double déficit"
    • celle du "modèle à générations imbriquées"
    • celle de "l'équivalence ricardienne" (ou "la neutralité ricardienne")
Conclusion :

Face à ces crises systémiques, aux dégâts humains et écologiques de l'économie, l'homme est-il capable de retenir la leçon et de changer de cap ? « La question n'est pas de refonder le capitalisme, elle est de savoir si on peut dépasser un système fondé sur l'accumulation indéfinie et la destruction sans limite de la nature. »
Sur ce point, Keynes entrevoyait l'Eden d'une civilisation d'honnêtes hommes vivant de culture, de vin et de partage. Freud, pessimiste, imaginait un cycle d'éternel recommencement de la destruction. En un demi-siècle de pensée économique, il serait peut-être temps de trouver une réponse !
Gilles Dostaler et Bernard Maris, Capitalisme et pulsion de mort (chez Albin Michel)

Consumption - Victor LeBeau.
et pour ne plus jeter, mais réparer consulter http://www.commentreparer.com/

mercredi, mars 7 2012

EURO 2012 de Foot : L'Ukraine dérouille ... sur 2 ou 4 pattes !

Ukraine

Massacre de chiens errants en Ukraine à la veille de l'Euro 2012

Depuis des mois, les associations de défense des animaux dénoncent la « tuerie » à l’œuvre en Ukraine. A moins de cent jours du début de l'Euro 2012 de football, les autorités cherchent à se débarrasser des milliers de chiens errants qui vivent dans les rues des villes ukrainiennes. Théoriquement, les animaux sont transportés dans des chenils puis stérilisés, mais dans les faits, les associations affirment que ces bêtes sont massacrées.

Par Laurent Geslin, correspondant à Kiev pour RFI

Les images ont fait le tour du monde et déclenché une vague d’indignation en Ukraine. Il y a quelques mois, la municipalité de la ville de Lysychansk, dans la région de Lugansk, expliquait fièrement sa façon d'éliminer les animaux errants : un four mobile permettant d'incinérer les chiens des rues. Les pétitions de protestation n'ont pas tardé à fleurir sur Internet, la plus importante d'entre elles rassemblant plus de 500 000 signatures. Mais malgré la mobilisation, le problème persiste. A moins de cent jours de l'Euro 2012, les autorités ukrainiennes veulent se débarrasser des animaux susceptibles d'importuner les touristes. « Officiellement, les chiens sont recueillis dans des refuges, puis stérilisés », explique Tamara Tarnawska, la directrice de l'association de défense des animaux SOS, « mais dans les faits, ils sont empoisonnés ou battus à mort ». Selon certaines organisations, 8 000 chiens vivraient dans les rues de Kiev.
Dans le chenil de Pirogovo, près de Kiev, les chiens échappent au grand « nettoyage». mais vivent dans des conditions difficiles. © Association SOS

Pas de subvention pour les associations de défense des chiens errants

Dans le village de Pirogovo, à quelques kilomètres au sud de la capitale ukrainienne, un mur d'enceinte entoure quelques bâtiments d'où s'échappe un concert d'aboiements. L'organisation SOS accueille plus d'un millier d'animaux qui survivent dans des conditions difficiles. L'argent manque, les subventions se font rares et le centre ne survit que grâce au travail des bénévoles. En septembre dernier, Mykola Zlochevskiy, le ministre de l’environnement ukrainien, avait promis 600 000 euros pour doubler les capacités du chenil, mais les fonds ne sont jamais arrivés. « Nous ne recevons pas un centime de la municipalité de Kiev, car nous dénonçons les tueries », s'emporte Tamara Tarnawska, « nous devons compter uniquement sur le soutien d'organisations étrangères ».

L'UEFA mobilisée contre le massacre

Sous la pression de la société civile et des organisations internationales, l'UEFA a demandé aux autorités ukrainiennes de cesser les massacres. Le 17 novembre dernier, le gouvernement a donc interdit les exécutions, exhortant les municipalités à construire des abris pour les chiens errants. Les autorités ont même prévu d'attribuer 3 millions d'euros pour construire quelque 200 nouveaux abris à travers toute l'Ukraine. « Malgré ces déclarations d'intention, les tueries continuent », explique la journaliste Victoria Svetlova, qui milite activement pour la défense des animaux, « empoisonner un animal avec un raticide coûte 25 centimes, transporter et stériliser un chien revient à 40 euros, les services municipaux optent donc pour la première option et empochent la différence. Il y a pourtant assez d'argent pour faire du bon travail, l'année dernière, la municipalité disposait d'un budget de 1,2 millions d'euros pour régler le problème ».
L'organisation autrichienne VIER PFOTEN (Quatre pattes) http://www.vierpfoten.org/website/o... compte installer six cliniques mobiles à 50 000 euros pièce pour stériliser les animaux des rues dans les quatre villes ukrainiennes qui accueilleront l'Euro 2012. « Nous sommes en négociation avec les municipalités », explique Amir Khalil, le directeur du projet, « grâce au football, la pression internationale s'est accentuée sur les autorités. Je suis optimiste, je pense qu'elles seront bientôt prêtes à coopérer ».
http://www.rfi.fr/europe/20120306-m...

Note personnelle :

VIER PFOTEN International recherche des Bénévoles pour son projet SAC ((Stray Animal Care - soins aux animaux errants) en Ukraine du 1er avril au 31 juillet 2012.

logo Vier Pfoten. Dans l'annexe, information et dossier d'inscription à renvoyer à :

  • e-mail: iwanttobeavolunteer@vier-pfoten.org
  • fax: +4315455020-99
  • post:

VIER PFOTEN International
Linke Wienzeile 236
1150 Vienna, Austria

Et on ne parle que des chiens... les femmes vont devoir lutter pour un EURO sans prostitution !

FEMEN -Manifestation anti-EURO 2012
FEMEN -Manifestation anti-EURO 2012 à Kiev

Hongrie: la faillite au quotidien

Hongrie Étranglé par une crise du crédit sans précédent, le pays, en pleine débâcle et sans marges de manœuvres, multiplie les mesures populistes.

Récit d'une asphyxie.

Par Charles Haquet, envoyé spécial en Hongrie. Reportage photos: Jérôme Chatin - publié le 06/03/2012 par L’Expansion et l'Express
http://lexpansion.lexpress.fr/econo...

Zoltan Zsoter n'a pu retenir ses larmes. Trop d'émotions, trop de souffrances accumulées. Recroquevillé dans son fauteuil, le vieux monsieur a fermé les yeux, il a lutté pour retrouver contenance, puis il a continué son histoire. "Mon affaire tournait bien. J'avais douze camions, des chauffeurs. On sillonnait l'Europe, on livrait des pneus, des caisses de Coca... En 2007, je me suis trouvé à court d'argent. J'ai dû contracter un prêt pour payer les factures. Ce jour-là, je suis entré en enfer." Cinq millions de forints, soit 17 000 euros. Une somme rondelette, en Hongrie, où le smic n'atteint pas 300 euros. Un an plus tard, le montant des traites se met à augmenter. Drastiquement. "Je suis allé voir le banquier, il m'a dit que je lui devais encore 9 millions de forints, et que tout ça, c'était à cause du franc suisse, s'insurge-t-il en brandissant un échéancier. Je ne savais même pas de quoi il parlait !" Derrière lui, une vieille télévision trône sur une bibliothèque, vestige de l'époque bénie où Zoltan mangeait à sa faim. Depuis, Zoltan a compris la raison de son malheur. Libellé en devises, son prêt a presque doublé avec la crise et la dévaluation de la monnaie locale.

© Jérôme Chatin - Zoltan Zsoter a dû fermer son entreprise de livraisons. A 80 ans, il est obligé de retravailler.

L'an dernier, son créancier, CIB, a saisi son appartement. Zoltan a pu y rester comme locataire grâce au soutien d'une association d'aide aux particuliers surendettés. "La banque me prend la moitié de ma retraite pour rembourser le prêt, le reste passe dans le loyer. Je n'ai plus rien pour manger et payer mes médicaments..." Son regard fatigué se perd entre les barres d'immeubles, dans cette banlieue grise de Budapest où, comme lui, des centaines de Hongrois vivent le même cauchemar.
Les subprimes à la mode goulasch : on estime à 3 millions, soit le tiers de la population, le nombre de Hongrois qui sont étranglés par des prêts libellés en devises - francs suisses, euros, et même yens. Tous, entre 2005 et 2007, ont commis le même pêché : avoir cru à l'european dream, avoir voulu toucher du doigt l'eldorado occidental en s'endettant à tous crins. Nouveaux logements, voitures, lecteurs de DVD, ordinateurs, les Hongrois se sont équipés massivement, encouragés par les sociétés de crédit et par les banques, notamment autrichiennes, que ce marché émergent faisait saliver. "Les taux en francs suisses étaient très bas. Les gens faisaient la queue dans les agences", se rappelle Aniko Adam, professeure d'université, elle aussi endettée jusqu'au cou. En 2010, le forint décroche. "Plus des deux tiers de mon salaire passent aujourd'hui dans le remboursement, poursuit-elle. Et ne comptez pas sur le banquier pour être compréhensif ! Si j'ai un jour de retard, on me téléphone pour me demander de me justifier. C'est très humiliant."

Une politique économique au bilan désastreux

Cette crise du crédit est le problème n° 1 de la Hongrie. Car elle touche aussi l'Etat et les collectivités locales. Plus de la moitié de la dette hongroise (environ 80 % du PIB) est libellée en devises. Une charge de plus en plus lourde pour un Etat qui se retrouve au bord de la faillite. Au pouvoir depuis dix-huit mois, le Premier ministre Viktor Orban n'a plus de marge de manoeuvre. Et le premier bilan de sa politique économique se révèle désastreux. Elu en avril 2010 sur la promesse qu'il ne lancerait pas de plan de rigueur, le chef du Fidesz, le parti conservateur, projetait de laisser filer le déficit pour relancer la machine et créer des emplois. En juin 2010, il se rend à Bruxelles pour plaider sa cause. Refus poli du président de la Commission européenne, José Barroso, alors confronté à la tourmente grecque.
De retour à Budapest, Viktor Orban voit rouge. Les Européens lui refusent leur aide ? Il fera payer ceux qui sont installés sur son sol ! Profitant de la majorité absolue dont il dispose au Parlement, il fait voter une série de "taxes de crise". Groupes énergétiques et entreprises de télécoms, enseignes de grande distribution, tous les étrangers sont priés de contribuer à l'effort national. Dans les faits, l'Etat confisque de 30 à 50 % de leurs marges. "Les calculs ont été faits de manière à réduire leurs profits au strict minimum, analyse un diplomate. De toute façon, Viktor Orban et ses ministres sont persuadés que les investisseurs étrangers pillent le pays. Ils n'ont aucun scrupule à les faire cracher au bassinet, surtout si ce sont des sociétés de services, un secteur qu'ils veulent redonner aux entreprises hongroises."
Ce sont les établissements financiers qui vont payer le plus lourd tribut. En 2011, l'Etat a réussi à mettre la main sur les fonds de pension privés gérés par les grands assureurs internationaux (ING, Allianz, Axa). Au total, 10 milliards d'euros. "Un vrai hold-up, peste un patron de fonds. Ils ont menacé nos clients hongrois de leur confisquer leur retraite par répartition s'ils ne transféraient pas leurs actifs dans des fonds publics. Aujourd'hui, tout le secteur est sinistré."

Des banques qui plongent dans le rouge

Les banques ne sont pas mieux loties. Taxées, comme les autres, sur leurs profits, elles se voient imposer une autre mesure - encore plus radicale : le remboursement à un taux fixe (très inférieur à celui qui était alors en cours sur le marché) des fameux "prêts suisses". Des milliers de Hongrois profitent de l'occasion. Les plus riches, bien sûr, ceux qui ont suffisamment d'épargne pour solder leurs positions. D'autres parviennent à échanger leur prêt "pourri" contre un crédit libellé en forints. "J'ai payé des frais bancaires prohibitifs, mais, au moins, maintenant, je n'ai plus de problèmes de change", se réjouit Csilla Molnar, une jolie Hongroise au regard bleu Danube, cadre dans une société d'outsourcing. Ces mesures font plonger les banques dans le rouge. Et elles ne profiteront finalement qu'à une minorité de débiteurs. A peine un sur dix, selon les estimations. Pour les autres, la vie continue. De plus en plus dure.
Six heures du soir, le soleil darde ses derniers rayons sur les façades Art nouveau du bord de fleuve. Quelques voitures rejoignent le centre-ville par le pont des Chaînes, le premier qui ait relié Buda et Pest, au XIXe siècle. A cette heure, habituellement, la ville est paralysée par les embouteillages. Mais l'essence n'a jamais été aussi chère en Hongrie. Près de 440 forints le litre, plus de 1,50 euro. Alors on laisse la voiture au garage. La mort dans l'âme. "Ici, on aime s'afficher au volant. Ceux qui circulent en transports en commun sont considérés comme des ringards. Mais, aujourd'hui, les gens n'ont plus le choix", raconte Laszlo Pinter, un chef cuisinier qui a monté son restaurant sous les murs du château.

© Jérôme Chatin -  Le grandiose projet immobilier To Park, près de Budapest, jamais terminé depuis sa suspension en 2010
Dans une supérette, près du métro Vörösmarty, un homme déballe ses courses sur le tapis de caisse. Curieusement, il ne pose pas ses articles en vrac, mais les aligne les uns derrière les autres. Lait, beurre, jambon... "Stop", dit-il soudain. La caissière s'arrête, un paquet de biscuits à la main. Il court reposer dans les rayons ce qu'il n'a pas encore payé. Personne ne semble s'en étonner. Car la pratique est de plus en plus courante. On "casse" un billet, et, lorsqu'on atteint son montant, on s'arrête. Et tant pis pour les biscuits.
En s'éloignant vers l'est - et vers les quartiers populaires -, on est frappé par le nombre de panneaux "Elado" qui constellent les vitres des immeubles. "A vendre". Le marché immobilier se porte mal. Les banques locales n'accordent plus de crédits, faute de ressources. Les rares transactions ne sont financées qu'à hauteur de 60 %. Quant aux filiales des grands établissements étrangers, elles ont depuis longtemps coupé le robinet à cash. Pas question d'injecter de nouvelles liquidités dans l'économie hongroise tant que le montant des dépôts bancaires ne couvrira pas celui des crédits en cours. On en est loin.

Crise de confiance, même dans les classes aisées

Touchée à tous les niveaux, l'économie est asphyxiée. Même les irréductibles optimistes, comme Istvan Hajdu, commencent à douter. Cravate impeccable, la cinquantaine bien portante, voilà vingt ans que cet entrepreneur mène sa barque dans le monde rugueux du bâtiment. Créée avant la chute du mur, sa petite coopérative a survécu à tous les changements. Devenue société anonyme, elle compte aujourd'hui une centaine de personnes - une belle réussite. Mais, pour la première fois, Istvan s'inquiète. Ses concurrents meurent les uns après les autres. Les commandes se raréfient, les impayés se multiplient. "L'argent se fait rare, dit-il, ça me pose des problèmes pour faire tourner la boutique. Les fournisseurs ne veulent plus être réglés à trois mois, mais à trente jours. En cash, en plus ! Quant aux banques, elles nous considèrent désormais comme des entreprises à risques. Il y a une vraie crise de confiance, et ça, c'est grave."
Un sentiment très partagé, ici. Même dans les classes aisées, pourtant choyées par le régime, on prend ses distances avec Viktor Orban. Il suffit d'interroger quelques gestionnaires de fortune pour s'en convaincre. Leur principale activité consiste aujourd'hui à gérer les comptes offshore de leurs clients fortunés... En Autriche, il faut patienter une bonne dizaine de jours pour obtenir un rendez-vous dans une banque. Les Hongrois n'ont plus confiance dans leur gouvernement, ils transfèrent leurs capitaux à l'étranger, par peur de se les faire confisquer.

Un système de santé profondément délabré

Sortir des frontières ? L'idée taraude de nombreux jeunes qui n'ont plus d'illusions sur l'avenir de leur pays. Longtemps, Bea Galdi s'est "défoncée" pour son boulot sans se poser de questions. Dans un service de soins intensifs pour enfants, cette infirmière de 31 ans ne comptait pas ses heures. Parfois, elle travaillait sept jours sur sept. Tout ça pour 80 000 forints (275 euros). Pour payer son emprunt - en francs suisses -, elle bossait à côté dans une banque. Ses collègues, eux, enchaînaient les services de nuit dans les ambulances. "Comment voulez-vous faire des projets ? C'est impossible. Vous vivez au jour le jour. J'ai fini par jeter l'éponge. Je cherche du travail en Autriche. Comme je parle anglais, j'ai des chances d'en trouver. Ils aiment bien les infirmières hongroises, là-bas." Ce qui l'a vraiment découragée, c'est l'état de délabrement du système de santé. "On n'avait même pas assez d'argent pour acheter des mé-dicaments pour les enfants. Certains mois, pour s'en procurer, les médecins utilisaient le budget alloué au paiement des heures supplémentaires..."
Gastro-entérologue, chef de service dans un hôpital de Budapest, Andras Fenyvesi dresse le même constat. "Depuis que j'ai commencé, en 1984, la situation n'a cessé d'empirer. Dans l'hôpital où je travaille, on ne trouve que des chambres de cinq lits sans toilettes. Et c'est l'un des plus modernes de Hongrie. Il n'y a plus de moyens, ce n'est pas tolérable."

Des bakchichs, qui peuvent atteindre 50 % du salaire

Petites lunettes de fer, visage avenant, Andras s'exprime dans un anglais impeccable. Il arrive d'ailleurs de Londres, où il travaille deux jours par semaine. Une pratique courante. Les "médecins navettes" parviennent ainsi à doubler leur salaire. "Même en déduisant les billets d'avion et les hôtels, je gagne plus d'argent à Londres que ce que je touche dans mon hôpital de Budapest." Pourtant, les médecins ne sont pas les plus mal lotis. Car ils bénéficient en sus des paraszolvencia, les bakchichs, qui représentent jusqu'à 50 % du salaire. C'est surtout vrai pour les chirurgiens, les urologues, les gynécologues et les obstétriciens. Andras ne cautionne pas ce système, mais il ne le rejette pas non plus. Mieux, il s'en sert pour motiver ses troupes. "Etant le chef, c'est souvent à moi que les patients donnent les enveloppes. Mais je les restitue à mes jeunes médecins, qui gagnent tellement peu en début de carrière (environ 350 euros) qu'ils finiraient par quitter le pays. Je les utilise aussi pour donner des primes aux infirmières."
Vendredi 3 février, la radio égrène les dernières nouvelles. Ce matin, les avions de la compagnie nationale Malev sont cloués au sol. Et ils le resteront, car la société vient de faire faillite. On parle aussi de l'accord conclu entre l'Etat hongrois et les banques étrangères. Viktor Orban a accepté d'aider les banques à rééchelonner les crédits des ménages endettés. Une première. Mais, en réalité, le Premier ministre n'a pas le choix. S'il veut obtenir un prêt du FMI - sa seule chance d'éviter la banqueroute avant la fin de l'année -, il doit montrer patte blanche. Et se rabibocher avec Bruxelles, qu'il a, ces derniers mois, si souvent brocardé devant ses électeurs, avec force accents populistes.
Dans son HLM, Zoltan Zsoter a certainement entendu la nouvelle. Mais, pour lui, il est trop tard. Le mois prochain, il ne pourra pas payer son loyer. Il n'a plus qu'un espoir d'éviter l'expulsion : trouver du travail, n'importe lequel, pourvu qu'il puisse gagner quelques poignées de forints. Il vient juste d'avoir 80 ans.

Les chiffres :
  • Dette de l'Etat (en % du PIB)(Source: FMI, 2012)
    • 2010: 81,3 %
    • 2011: 77,6 % (projection)
    • 2012: 84,2 % (projection)
  • 11 % de taux de chômage
  • Un Hongrois sur trois a contracté un prêt en francs suisses. Avec les variations de change, leur crédit leur revient en moyenne 60 % plus cher.
  • 280 euros, c'est le montant du smic en Hongrie. (Source: Eurostat, 2011)
  • 27 %, c'est le nouveau taux de TVA en Hongrie, le plus élevé d'Europe.
  • 80 %, c'est la baisse des ventes de voitures en Hongrie en 2010.
  • 16,67 %, c'est le score réalisé par le parti d'extrême droite hongrois Jobbik aux élections législatives d'avril 2010.
  • - 8 %, c'est la chute de la consommation des ménages, entre 2008 et 2010. (Source : Feri)
Les grandes entreprises françaises désormais en milieu hostile

"Les entreprises étrangères, notamment françaises, ne sont plus les bienvenues en Hongrie." Ce constat d'un diplomate n'est pas exagéré. Les contentieux entre les multinationales occidentales et l'Etat hongrois se multiplient. Dans l'assurance ? La nationalisation des fonds de retraite a fait plonger Axa dans le rouge. Les services aux entreprises ? Edenred, Sodexo et Chèque déjeuner, les trois grands acteurs mondiaux du titre restaurant, se sont vu imposer une taxe de 20 % par rapport à leurs concurrents locaux. La grande distribution ? Les nouvelles lois sur les extensions de surface et sur les cigarettes vont rogner les marges des distributeurs étrangers. "C'est une distorsion de concurrence, déplore Eric Lavost, président de la chambre de commerce franco-hongroise. Ces mesures sont d'autant plus regrettables que 72 % de la richesse nationale sont créés par les sociétés étrangères..." Comment un industriel peut-il investir dans un pays qui "dégaine" une loi en quelques jours, sans concertation préalable ? A cause de cette "politique économique imprévisible", le fabricant de pneus Michelin a différé le projet d'extension de son site de Nyiregyhaza.

Entretien avec Peter Balazs, ex-ministre des Affaires étrangères

"Viktor Orban n'a que quatre à six mois pour sortir de l'ornière financière". Pour Peter Balazs, ex-ministre des Affaires étrangères, le gouvernement hongrois est dans l'improvisation.
Quel regard portez-vous sur la politique économique de Viktor Orban ?
Peter Balazs. En voulant, dès son arrivée, porter le déficit à 6 ou 7 % du PIB, le Premier ministre a pris un mauvais départ. Viktor Orban se croit sans limites, il s'imagine qu'il peut faire tout ce qu'il veut, nationaliser les fonds de pension ou taxer les entreprises étrangères, par exemple. En réalité, les têtes pensantes du Fidesz n'ont pas du tout réfléchi à leur stratégie lorsqu'elles étaient dans l'opposition. Ces gens sont dans l'improvisation, ils ont des idées fixes, telle la réforme fiscale un taux d'imposition unique de 16 %. Malheureusement, cette mesure n'a pas créé d'emplois.
Comment Viktor Orban est-il perçu sur la scène internationale ?
Qui est venu le voir en Hongrie en visite officielle, à part le Premier ministre tchèque ? Et qui l'a invité ? En réalité, Viktor Orban est très isolé. Mais est-ce étonnant ? Depuis son arrivée au pouvoir, il a déclaré la guerre à la terre entière... Il a même comparé l'Union européenne à l'empire soviétique ! La Hongrie a perdu ses amis. C'est dur de voir ça, surtout pour moi, qui, en tant que ministre des Affaires étrangères, ai tant oeuvré pour tisser des liens avec des gouvernements étrangers.
Cet isolement le fragilise, à un moment où il ne peut plus se passer de financements internationaux...
Oui. On constate d'ailleurs une inflexion dans son discours depuis la fin décembre. Désormais, il se dit prêt à discuter avec l'Union européenne, alors qu'il y a encore quelques mois il fustigeait le FMI par l'entremise de son ministre de l'Economie. Il faut dire qu'il y a urgence. Il ne reste que quatre à six mois à Viktor Orban pour sortir de l'ornière financière. Après, la Hongrie sera en faillite.

Notes personnelles :
Infos récentes pêle-mêle :
  • La compagnie aérienne hongroise Malév a cessé ses activités le 3 février 2012, mettant un terme à 66 ans de service quasi continu. Ses avions ont été retenus à l’étranger en raison des dettes impayées de la compagnie. Le mois dernier, la Commission avait ordonné à la Hongrie de récupérer les millions d’euros d’aide qu’elle avait versé au transporteur national.

http://www.euractiv.com/fr/europe-c...

  • BRUXELLES - La Commission européenne a donné mercredi un mois à la Hongrie pour modifier deux textes de loi controversés sous peine de poursuites en justice et maintenu son refus dans l'immédiat de discuter d'un prêt important que demande Budapest à l'UE et au FMI.

C'est un nouveau coup dur pour le Premier ministre Viktor Orban, déjà sous la menace d'un gel l'an prochain de subventions européennes à cause du dérapage de ses déficits et qui attend en vain de pouvoir rouvrir les négociations avec l'UE et le FMI sur le prêt évalué à entre 15 et 20 milliards d'euros.

mardi, mars 6 2012

FEMEN, le pouvoir des Femmes - The women of Femen

FEMEN - En-tête vkontakte.ru Si vous êtes intéressé par ce qui se passe en Ukraine, Russie, Biélorussie (Bélarus), etc...
Je vous conseille de suivre les actions de FEMEN (en ukrainien : Фемен) qui est un groupe de protestation ukrainien, fondé à Kiev en 2008 et dirigé par Anna Hutsol, actuellement présidente du mouvement.
L'organisation est devenue internationalement connue pour avoir organisé des manifestations, happening ou performances seins nus pour la promotion de la démocratie, de la liberté de la presse, des droits des femmes, de la protection de l'environnement, et contre la corruption, la prostitution, le tourisme sexuel, les agences matrimoniales internationales, le sexisme, la pornographie, la violence conjugale, le racisme, et la pauvreté.
Femen's topless portrait by Guillaume Herbaut, winner of the World Press Photo-2012 competition.
http://animalnewyork.com/2012/02/fe...

Happening anti-Poutine

Le groupe féministe ukrainien Femen a organisé dimanche 4 mars un happening anti-Poutine, lors du scrutin présidentiel. Un "acte symbolique" qui a valu aux trois activistes Oxana Shachko, Anna Deda et Irina Fomina un envoi direct en prison, sans même la possibilité de recevoir des vêtements de l'extérieur.
Vingt minutes seulement après le passage de Vladimir Poutine et de son épouse, trois jeunes femmes de Femen font leur entrée dans le bureau de vote Moscovite. Oksana, Anna et Irina enlèvent leurs hauts sous le regard amusé des journalistes. Sur leurs torses nus, inscrit à la peinture noire "Je vole pour Poutine" et "Poutine Voleur!". L'une d'entre elle se précipite sur l'urne contenant le bulletin de vote de l'homme fort du pays.
Les trois femmes sont immédiatement placées en garde à vue. Elles seront jugées le soir même. Oksana, qui s'était déjà illustrée récemment en hissant le drapeau Ukrainien au sommet de Gazprom, est condamnée à 12 jours de prison. Anna et Irina écoperont respectivement de 10 et 5 jours.
"C'est évidement une décision politique", commente Inna Shevchenko qui n'a pu rentrer en contact avec les militantes. "Elles n'ont que les vêtements légers qu'elles portaient à leur entrée dans le bureau de vote. Les policiers ont refusé qu'on leur en apporte d'autres", alors que la température extérieure est inferieure à -5°C. "Elles n'ont aucun contact avec l'extérieur. Elles ne savent pas ce qui se passe en Russie. J'ai connu cette situation et je sais à quel point c'est difficile à vivre". Selon le député Ilya Ponomarev http://ilya-ponomarev.livejournal.c..., "plusieurs milliers de personnes croupissent en prison pour des raisons politiques".
"A travers cette action nous voulions tester la démocratie de ce pays. Le monde entier peut voir qu'elle est inopérante."

Femen appelle la communauté internationale à ne pas reconnaitre le nouveau gouvernement Russe.
Mathieu Molard - Le Nouvel Observateur
Femen gets naked for Putin by Denis Sinyakov - March 5, 2012 (in English)


An activist of Ukrainian group Femen stands in a flat as she prepares for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
An activist of Ukrainian group Femen writes a text on the back of her fellow member in a flat as they prepare for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
Two activists of Ukrainian group Femen stands in a flat as she prepares for an action at the Sunday's presidential election in Moscow, March 3, 2012. Reuters/Denis Sinyakov
Arrestation des 3 activistes de Femen, dimanche 4 mars à Moscou, durant un happening anti-Poutine, lors du scrutin présidentiel - Photo Denis Sinyakov

Les liens de FEMEN :

Vous pouvez facilement traduire les articles (avec une assez bonne compréhension) grâce à Bing Translator : http://www.microsofttranslator.com/

FEMEN livejournal banner
Vous pouvez également compléter votre connaissance de cette jeune Russie qui agit,

vendredi, février 24 2012

Le berceau des pumis va mal ! - La Hongrie menacée de la suspension de paiement du Fonds de Cohésion en 2013

logo European Commission

La Commission Européenne propose de suspendre le Fonds de cohésion d'un montant de 495 Millions d'€uro prévu pour la Hongrie en 2013 pour défaut de comblement de déficit excessif.

Commission proposes to suspend €495 million of Cohesion Fund for Hungary for 2013 for failure to address excessive deficit.

22/02/2012

Hongrie

"The Hungarian authorities must now act before the suspension comes into effect."

Commenting on the proposed suspension, Olli Rehn, the European Commission Vice-President for Economic and Monetary Affairs and the Euro said: "Today's proposal should be seen as a strong incentive for Hungary to conduct sound fiscal policies and put in place the right macro-economic and fiscal conditions to ensure an efficient use of Cohesion Fund resources. It is now for the Hungarian government to act before the suspension takes effect".
Johannes Hahn, Commissioner for Regional Policy, added: "It is now up to the Hungarian authorities to take the necessary measures without delay, in order to be able to reap the full benefit of the Cohesion Fund. Today's proposal is proportionate and leaves the possibility to continue investments via the Fund, whilst giving Hungary the chance and time to redress the situation.''
http://ec.europa.eu/economy_finance...

Communiqués de Presse RAPID :

Dans l'annexe :
Le document "Interim forecast - february 2012" paru le 23/02/2012 (uniquement en anglais) qui est une analyse économique de l'Europe (récession, inflation, etc) :
La zone euro va plonger en récession cette année pour la deuxième fois en trois ans et n'est pas encore sortie de la crise de la dette, a prévenu jeudi la Commission européenne, qui perçoit toutefois des signes de stabilisation à l'horizon.

lundi, février 20 2012

le virus de Schmallenberg en Europe (SBV virus) - Précautions à prendre pour nos pumis?

S'il vous plaît, veuillez noter que la connaissance du virus de Schmallenberg (virus SBV) évolue rapidement.

Consultez régulièrement le dossier consacré à ce virus sur le site de l'ecdc : http://www.ecdc.europa.eu/en/Pages/..., uniquement en anglais.

Please note that knowledge of SBV (Schmallenberg virus) is changing rapidly.
regularly look at : http://www.ecdc.europa.eu/en/health...


Notes : Dans les annexes, plusieurs notes (du MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, de l' Anses, de la DGAL, de l' EFSA, etc..)

  • NOTE DE SERVICE DGAL/SDSPA/N2012-8007 - Date: 04 janvier 2012 - pour les Préfets
  • Note d'information N°5 - Date : 10 février 2012 - Objet : SCHMALLENBERG VIRUS, Situation épidémiologique en France
  • Un Bulletin Épidémiologique édité le 14/02/2012, publication de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et de la Direction générale de l'alimentation (DGAL)
  • Publication du 8 février d'une première analyse faite par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Avant-propos : L’élevage représente une part importante de la valeur des productions agricoles. Les maladies des animaux, par les pertes directes (animaux malades, mortalité ) ou indirectes (augmentation du coût des productions, entraves aux échanges commerciaux ) qu’elles engendrent, entament la valeur de ces productions et peuvent avoir de graves conséquences socio-économiques et politiques.
La santé animale représente aussi un important facteur de compétitivité de l’élevage et donc un enjeu pour la France, tournée vers l’exportation, et développant des productions à haute valeur ajoutée.
De plus, certaines maladies, en tant que zoonoses (maladie qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice-versa), ont un impact direct sur la santé publique.

Qu'est ce que le virus de Schmallenberg ?

En novembre 2011, en Allemagne, près de la ville de Schmallenberg, située à. 80 km au Sud-Est de Dortmund, un nouveau virus a été identifié dans plusieurs échantillons provenant de bovins et ovins présentant des symptômes atypiques des maladies connues. Le virus de Schmallenberg fait partie de la famille des Bunyaviridae, genre Orthobunyaviridae, et est proche des virus Akabane, Aino et Shamonda.
Ce virus provoque en premier lieu des symptômes cliniques légers chez les bovins tels que :

  • fièvre,
  • perte d’appétit,
  • dégradation de l’état général de l’animal,
  • chute de production laitière jusque 50% pendant une dizaine de jours et,
  • dans de rares cas, de la diarrhée.

Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissaient après quelques jours.
Déjà constaté chez les ovins, l'infection d’animaux gestants peut être la cause d’un taux anormal de mortinatalité ou d'avortements et de malformations à la naissance. Des infections en début de gestation peuvent provoquer des avortements, de la mortinatalité et des malformations congénitales qui touchent principalement

  • le squelette : déformations, blocage des articulations (arthrogrypose),
  • le système nerveux : absence de cerveau dans la boite crânienne (hydranencéphalie).

Par ailleurs, il semble que dans les élevages atteints, les troubles (notamment les malformations) sont observés sur plusieurs agneaux. La période critique semble être les 25-50 jours de gestation chez les ovins et les 60-100 jours de gestation chez les bovins.

Atteinte par le virus de Schmallenberg -photo by AHVLA Seul un traitement symptomatique des animaux atteints est possible: il n'existe actuellement aucun vaccin, ni traitement spécifique pour le virus de Schmallenberg.
Ce type de virus est transmis notamment par les culicoïdes (moucherons), ce qui explique l'épidémiologie des cas observés en Allemagne et aux Pays-Bas (augmentation du nombre de cas en septembre, puis chute fin octobre).

Les informations actuelles indiquent que le virus ne présente pas de risques pour la santé humaine. Cependant, comme il s'agit d'un nouveau virus, des travaux sont en cours afin de connaitre si ce virus pourrait causer des problèmes de santé chez les humains et les animaux domestiques.

Mesures

Actuellement, il n’y a pas de mesures de prévention et de lutte contre cette maladie prévues dans la législation européenne ni dans la législation nationale. Cependant, lorsqu’un détenteur observe ces symptômes atypiques, il est invité à appeler son vétérinaire afin d’exclure toute maladie à notification obligatoire.
Il est demandé aux vétérinaires praticiens d'être très attentifs aux cas cliniques, chez les bovins, ovins et les caprins, pouvant évoquer une infection par ce virus.

Situation en Europe

Pour l'instant, il n'est pas encore possible de déterminer si le virus de Schmallenberg est nouvellement introduit ou s'il circule déjà depuis longtemps dans le cheptel bovin, ovin et caprin en Europe.

  • Allemagne : Pendant l'été 2011, en Allemagne, des symptômes cliniques atypiques chez des vaches laitières ont pour la première fois été notifiés. Un nombre croissant de troupeaux infectés ont été mis en évidence jusque fin octobre, où le nombre de cas a fortement chuté.
  • Hollande : Depuis le 1er décembre, de nombreux cas de mortinatalité et de malformation chez des agneaux (mort-nés avec cou tordu, hydrocéphalie, membres déformés,…) ont été enregistrés aux Pays-Bas. Quelques veaux présentant des symptômes similaires ont également été signalés.
  • Angleterre : 52 cas confirmés
  • Belgique : Finalement le 23 décembre, le premier cas en Belgique a été détecté sur des agneaux nouveau-nés présentant des malformations et/ou mort-nés. Jusqu'à aujourd'hui, le virus Schmallenberg a été mis en évidence dans 127 exploitations. Il est attendu que d’autres cas vont être mis en évidence et ce notamment dans la mesure où la période de mise-bas, principalement chez les ovins et les caprins, va prochainement débuter.
  • FRANCE : En date du 16 février 2012, la présence du virus de Schmallenberg vient d’être confirmée dans 55 nouvelles exploitations ovines et 3 exploitations bovines. Au total ce sont 152 élevages qui sont donc touchés dans 25 départements (02, 08, 10, 14, 16, 21, 27, 36, 50, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 62, 67, 70, 76, 80, 86, 87, 88).
  • Italie : 17/02/2012, un premier cas suspecté
  • Luxembourg : 20/02/2012. Le virus Schmallenberg affecte désormais le Luxembourg. L'Administration des services vétérinaires confirme qu'une infection au virus a été détectée dans un troupeau de moutons du nord du pays. Cas confirmé par le laboratoire CERVA de Bruxelles.
Scénarios de propagation du virus de Schmallenberg :

L'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié le 8 février une première analyse : « Schmallenberg virus, likely epidemiological scenarios and data needs », sur les scénarios de propagation du virus de Schmallenberg (SBV) au cours des prochains mois. L'étude se fonde sur une comparaison du SBV à des virus génétiquement semblables, pour lesquels les modèles existent. Lien : http://ec.europa.eu/food/committees.... Vous pouvez également consulter cette analyse dans les annexes.
Résultats préliminaires : il serait envisageable que les ruminants infectés acquièrent une immunité, et la température influencera la propagation du virus.

Point de situation :

Centre de ressources épidémiosurveillance du Virus Schmallenberg : http://www.survepi.org/cerepi/

Liens documentaires en français :


In English :
Characterisation of the SBV virus

Molecular studies indicated that the virus is novel, putatively belonging to the genus Orthobunyavirus, serogroup Simbu. Viruses from this group have some specific

  • characteristics:
    • They are spread by arthropod vectors, principally midges of the genus Culicoides, and mosquitoes.
    • Many are found in wildlife and ruminant livestock
    • Some from this group, such as Akabane virus, cause congenital defects in offspring of infected ruminant livestock. Affected newborn animals may have neurological disorders such as flaccid paralysis, blindness, exaggerated movements, hyperexcitability, and ataxia.
  • See : http://www.fli.bund.de/no_cache/de/... for more information
  • Human health risk: Since a small number of Orthobunyaviruses are zoonotic (transmissible from animals to humans), the Netherlands RijksInstitut voor Volksgesondheid en Milieu (RIVM) carried out a risk profile and considered that zoonotic transmission of SBV to humans cannot be excluded but is considered unlikely. http://www.rivm.nl/dsresource?objec...
  • This assessment has been confirmed by the assessment of the European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC): see http://www.ecdc.europa.eu/en/public...

http://www.defra.gov.uk/animal-dise...
http://www.promedmail.org/
The Health Protection Agency has provided some questions and answers on SBV on its website : http://www.hpa.org.uk/Topics/Infect...

jeudi, février 16 2012

la bataille de l'eau commence à Marseille... Actions et stages "désobéissance et activisme"

Amis désobéissants, de l'action et des stages sur Marseille !

Le "Davos" de l'eau, appelé Forum Mondial de l'Eau, où les multinationales et leurs politiciens aux ordres se déroule en mars prochain à Marseille. Un appel international est lancé pour se retrouver du 2 au 17 mars dans cette ville pour des actions directes, désobéissantes, poétiques, politiques, surprenantes… pour libérer l’eau de l’emprise du FME et des multinationales ! A boire <-> A vendre - by Titom

INFOS, HÉBERGEMENTS, PROPOSITIONS : bewatermyfriend@riseup.net

T’as soif ?… T’as qu’à bouffer du sable.

C’est du moins ce qui va bientôt t’arriver si tu laisses le Conseil Mondial de l’Eau avancer dans ses projets…

Du 12 au 17 mars 2012, ministres, grandes multinationales et représentants d’organisations internationales comme la Banque mondiale se réunissent à Marseille pour légitimer leur nouvelle conception du droit à l’eau pour tous.
Mais… est-ce que leur « tous » inclut aussi ceux et celles qui ne pourront pas payer ? Et ceux/celles qui ne veulent pas cotiser pour leurs profits scandaleux ?

Ce n’est pas la première fois que le FME organise une rencontre de ce genre. Depuis 1997, il se réunit tous les trois ans pour fluidifier sa stratégie et établir de nouveaux partenariats, dans la perspective d’atteindre l’apogée de la colonisation néolibérale : s’approprier l’eau, ressource naturelle vitale, élémentaire, universelle.
Mais cette fois-ci pourrait être la dernière !

Nous invitons tous les utilisateurs et utilisatrices d’eau à nous rejoindre pour défendre l’accès à cette ressource vitale, par tous et pour tous.
Comment ? En se réappropriant l’espace public, les médias, la parole.
Proteste ! Montre-toi créatif !

Tous et toutes à Marseille, du 2 au 17 mars, pour une douche froide aux multinationales, à leur ambassadeurs, ministres et lobbyistes!!
INFOS, HÉBERGEMENTS, PROPOSITIONS : bewatermyfriend@riseup.net

Notre eau, pas leurs profits

AGIS MAINTENANT, AVANT QU’ILS NE DÉCIDENT POUR TOI ! Nous sommes les 99% !

Piggy Bank for the WATER for Pumis

LES STAGES/WORKSHOPS :
  • 3-4 Mars Marseille : Stage/workshop art activisme et réappropriation de l'espace public.
  • 10-11 Mars Marseille : Stage/workshop désobéissance civile, art activisme et réappropriation de l'espace public - Thématique : "Notre eau n'est pas une marchandise" (juste avant le Forum Mondial de l'Eau, le Davos des assoiffeurs de peuples).

Inscriptions : Stefania (molinari.stefania@gmail.com)
Contact : libera-eau@riseup.net (Stef)

http://www.desobeir.net

vendredi, décembre 9 2011

Europe...maintenant un sous-ensemble à 23 !

Drapeau de l Europe L'accord conclu dans la nuit de jeudi à vendredi 9 décembre à Bruxelles devrait déboucher sur la création d'un nouvel ensemble au sein de l'UE des 27 en regroupant les pays qui adoptent "l'union de la stabilité budgétaire".

23 pays ont approuvé "l'union de la stabilité budgétaire":

  • Les 17 pays de la zone euro: Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et Slovénie.
  • 6 pays hors zone euro : Bulgarie, Danemark, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.
  • 2 pays ont demandé un délai avant de se prononcer: République Tchèque et Suède.
  • 2 pays ont refusé de participer: la Hongrie et le Royaume-Uni.

L'objectif du nouveau traité est le renforcement de la discipline budgétaire de la zone euro, un point jugé capital par l'Allemagne face à la crise de la dette.

Publicité liqueur Beirao au Portugal pour les fêtes de fin d'année 2011- L’Europe (la France), ça saoule !
Publicité liqueur Beirao au Portugal pour les fêtes de fin d'année 2011- L’Europe (l'Allemagne), ça saoule !
Publicité liqueur Beirao au Portugal pour les fêtes de fin d'année 2011
L’Europe (la France et l'Allemagne), ça saoule ! ou plutôt cette publicité accuse les politiques d’avoir un certain penchant pour l’alcool, et elle sous-entend également que ce sont eux qui nous « saoulent ».

Viva a Portugal :)

jeudi, décembre 8 2011

Le prix des énergies en Europe

Drapeau de l Europe Le portail Europe's Energy est votre source de confiance pour connaitre les prix des énergies (passées, présentes, projetées et tendances)
Europe's Energy Portal is your trusted source for past, present and projected Energy Prices and Trends.
http://www.energy.eu/

mercredi, novembre 16 2011

The 2011 Euro Plus Monitor

The 2011 Euro Plus Monitor: Progress Amid the Turmoil

Le 2011 Euro Plus Monitor:
Progrès dans la tourmente

The 2011 Euro Plus Monitor: Progress Amid the Turmoil

  • Cette nouvelle étude révèle des progrès importants au milieu de la tempête.

Voici ce que l'on peut tirer de ce rapport (ceci et plein d'autres choses !)

  • Le dernier entrant dans la zone euro, l'Estonie, est en tête du classement des 17 pays de la zone euro.
  • Besoin urgent pour la France d'améliorer sa santé économique.
  • Les réformes du marché du travail sont plus importantes que l'austérité

''Au milieu de la pire crise de l'histoire de l'intégration européenne, de nombreux pays membres de la zone euro doivent faire des réglages rapidement. Si la zone euro passe à travers la grave crise, dit-il, "elle pourrait émerger comme une région dynamique et beaucoup plus équilibrée que ce qu'elle était avant". Ceci est le message majeur du 2011 Euro Plus Monitor, un rapport sur la politique des pays publié conjointement par la Banque Berenberg et le Conseil de Lisbonne. Le Moniteur 2011 Euro Plus classe les 17 pays de la zone €uro de deux manières distinctes, à savoir, basé sur
1) leur santé économique globale
2) la rapidité avec laquelle ils s'adaptent aux défis provoqués par la tourmente.
L'étude a été lancée en présence de Herman Van Rompuy, président du Conseil européen et président par intérim de la zone euro.
Dossier de presse (résumé en anglais) dans l'annexe
Pour télécharger le rapport complet : http://www.lisboncouncil.net/in-the...

Amid the worst turmoil in the history of European integration, many eurozone member countries are adjusting rapidly. If the eurozone gets through the grave crisis, it could emerge as a much more balanced and dynamic region than it was before. This is the major message of The 2011 Euro Plus Monitor, a new policy brief jointly released by Berenberg Bank and the Lisbon Council. The 2011 Euro Plus Monitor ranks the 17 eurozone countries in two separate ways, namely 1) based on their overall economic health and 2) on the speed with which they are adjusting to the challenges posed by the turmoil. The study was launched in the presence of Herman Van Rompuy, president of the European Council and acting chair of the eurozone heads of state summit.
In the annex : the Press Release
And for The 2011 Euro Plus Monitor :
http://www.lisboncouncil.net/in-the...

jeudi, novembre 3 2011

Rapport sur le développement humain 2011 - Human Development Report 2011

HDR 2011 - Cover

Rapport sur le développement humain 2011
Durabilité et Équité : Un Meilleur Avenir pour Tous

Human Development Report 2011 -
Sustainability and Equity : A Better Future for All
http://hdr.undp.org/en/reports/glob...
Inimarengu Aruanne 2011 - Jätkusuutlikkus ja Equity: parem tulevik All

L’Indice de développement humain (IDH) a été lancé en 1990 comme alternative aux mesures conventionnelles de développement, telles que le niveau de revenus et le taux de croissance économique.
Défini comme « l'accroissement des libertés et des capacités permettant aux personnes de mener une vie qu'elles jugent satisfaisante à juste titre », le développement humain à travers les pays est mesuré par le Rapport sur le développement humain (RDH) réalisé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD)(UNPD in English).
Vous pouvez voir le rapport complet en suivant le lien :
http://hdr.undp.org/en/media/HDR_20...
Un résumé en français est consultable dans l'annexe.

mercredi, novembre 2 2011

L'Estonie et l'Euro, un exemple !

Estonie L’Estonie est le seul pays de la zone euro qui puisse se targuer cet automne d’être en situation de surchauffe conjoncturelle. Refusant l’accumulation des déficits publics, le gouvernement a fait entièrement confiance à l’initiative privée pour sortir d’une crise gravissime. Refusant de céder au mythe keynésien, il a réduit le nombre de fonctionnaires (il n’en compte que 28.000) et maintenu un taux d’imposition unique (flat tax). Selon la Banque Mondiale, l’Estonie est quatorzième au classement des économies les plus libres. Grâce à sa politique ultra-libérale, l’Estonie devrait croître pendant de longues années à un rythme supérieur à trois pour cent. 2 euros - 2011 -  Estonie L’Estonie, pour mémoire, sortait d’une récession et a brisé par sa politique le mythe selon lequel il faudrait une cure drastique d’austérité sur plusieurs années pour rétablir une économie. Mais sans doute faut-il pour cela croire un peu moins en un État protecteur et un peu plus en des citoyens libres et responsables.

S’il y a une révolution à opérer, c’est bien celle-là.

d'après un article de Roland Jaccard, intitulé "Dette, crise, euro, etc : la méthode estonienne", publié le 02 novembre 2011 dans http://www.causeur.fr/
Pour découvrir l'auteur :
http://www.rolandjaccard.com/

L’Estonie est le dernier pays à avoir adopté la monnaie unique, en janvier. Le premier ministre estonien, Andrus Ansip, assure que «la zone euro est essentielle» à l'économie du pays.
Andrus Ansip se plaît à rappeler que la vertueuse Estonie est entrée dans l'euro avec moins de 7% de dette publique! «Nous avons profité des années de forte croissance pour engranger des réserves, réduire les dépenses publiques et mener des réformes structurelles, notamment sur le marché du travail. Et pendant la crise nous avons réformé les retraites», ajoute le premier ministre, qui vise cette année un excédent budgétaire.

Le dirigeant de centre droit cite aussi en exemple la cure d'austérité menée par son voisin letton, qui a réduit son déficit public de 20% à 3,5%. «Si la Lettonie a su mener les réformes, pourquoi pas la Grèce?», s'interroge Andrus Ansip, un brin provocateur. Andrus Ansip, 1er ministre estonien Le dirigeant insiste par ailleurs sur l'effet positif pour son pays de la monnaie unique: «C'est une sécurité pour les investisseurs, dont 60% viennent des pays nordiques, Finlande et Suède. Il y a eu beaucoup de rumeurs pendant la crise sur une possible dévaluation. L'euro est aussi bénéfique pour la population qui a beaucoup de crédits en euros.»

Après deux années de sévère récession en 2008 et 2009, le petit État balte a renoué en 2010 avec la croissance et revu à la hausse ses prévisions pour 2011, à 7% contre 4% précédemment. Cerise sur le gâteau, Fitch et Standard & Poor's ont relevé la notation de la dette souveraine en juillet et août.

«La zone euro, où nous réalisons 70% de nos exportations, est essentielle à notre économie», résume le premier ministre.

Extraits de l'article intitulé "L'Estonie reste confiante en l'euro" de Anne Cheyvialle, paru dans Le Figaro du 10/10/2011

logo France Culture Remarque :

radio : émission Frontières sur France Culture par Alexis Ipatovtsev
L'euro estonien - émission France Culture

lundi, septembre 5 2011

European Dog Show - Pumi - 4 septembre 2011

FCI Centenary European Dog Show

SUNDAY

PUMI (FCI 56, HU)
Ring no. 11 Judge / Keurmeester Mrs. Annemarie Beenen (NL)
14 pumis

  • MALES
    • JUNIOR CLASS
      • 4985 Árkosligeti Kócos Vackor, MET I-67398, G.: 8-11-2010, F.: J. Árkosi & B. Kiss, V.: Árkosligeti Kócos Cudar, M.: Árkosligeti Kócos Neves, Eig.: Rafal Nadolski en R. Nadolski
    • INTERMEDIATE CLASS
      • 4986 Pumidoroaramis, LOI 09/168904, G.: 27-9-2009, F.: A. Lovison, V.: Karvakorvan Timotei, M.: Szurkebarat Csalogany, Eig.: A. Lovison
      • 4987 Ixx of Frightning Speed, LOSH 1063068, G.: 27-9-2009, F.: Owner, V.: Lovasbarat Glenn, M.: Karvakorvan Orly, Eig.: P. Wagemans
      • 4988 Felallo-Fulu Forro FCI-100-ʼ11, LOF 1 Pum.37, G.: 12-4-2010, F.: J. Kuhlmann, V.: Napos Gabor, M.: Pilisi-Kocos Csipke, Eig.: J. Kuhlmann
    • OPEN CLASS
      • 4989 Twisterʼs Argos, NHSB 2742950, G.: 25-3-2009, F.: S. Wierda, V.: Veresi Akacos Csuzli, M.: Gyorgyudvari Cudar Bejgli, Eig.:H. v.d. Weide-v. Beek
    • CHAMPION CLASS
      • 4990 Pásztortuz Csillaga Rege HU/AT/SI Ch., Pm. 5641/07, G.: 23-3-2007, F.: I Patkó, V.: Szürkebarát Orkán, M.: Pásztortuz Csillaga Havaska, Eig.: F. Balázs
      • 4991 Jesper CIB/FI/SE/EE/LV/NO/LT Ch. Wʼ07+09, FIN 33037/05, G.: 17-5-2005, F.: N. Aalto, V.: Rakenlov Odaado Szivesen, M.: Gcirpasta Angyal, Eig.: N. Ylisaari en J. Ylisaari
      • 4992 Karvakorvan Eskimo NL Ch., NHSB 2713512, G.: 23-2-2008, F.: H. Mattila, V.: Karvakorvan Vesihiisi, M.: Kaffogo Lulu, Eig.: A. Kraan-Haitsma
  • FEMALES
    • INTERMEDIATE CLASS
      • 4993 Györgyudvari Cudar Naspolya, NHSB 2807467, G.: 4-4-2010, F.: G. Fekete, V.: Csunyatelepi Ebcsont, M.: Lucaligeti Alkony, Eig.: H. Meijer en S. Meijer
    • OPEN CLASS
      • 4994 Twisterʼs Avalon Ayla Wʼ10, NHSB 2742955, G.: 25-3-2009, F.: S. Wierda, V.: Veresi Akácos Csuzli, M.: Györgyudvari Cudar Bejgli, Eig.: S. Wierda en E.B. Stegeman
      • 4995 Pásztortuz Csillaga Irma, PM. 6085/09, G.: 4-7-2009, F.: I. Patkó, V.: Szürkebarát Orkán, M.: Pásztortuz Csillaga Holdsugár, Eig.: F. Balázs
      • 4996 Karvakorvan Orly, FI ER 31580/04, G.: 20-5-2004, F.: H. Mattila, V.: Kaffogo Daru, M.: Karvakorvan Oravanmarja, Eig.: P. Wagemans
    • CHAMPION CLASS
      • 4997 Szurkebarat Eca Hello-Kitty IT Ch., LOI 09/160258, G.: 27-10-2008, F.: V. Langer, V.: Szurkebarat Dagoca, M.: Szurkebarat Zivatar, Eig.: A. Lovison
      • 4998 Pilisi-Kocos Csipke JWWʼ06 CIB/FR/LU/BE/DE/IR/AT/EE Ch., MET Pm 5389/06 LOF 1 Pum.20/10, G.: 17-1-2006, F.: D.Holdampf, V.: Mocskos Nyertes Nomad, M.: Anghihazi Gubanc, Eig.: J. Kuhlmann


http://www.eurodogshow2011.nl/

samedi, juillet 30 2011

Hongrie : 1000 hectares de maïs contaminés aux OGM détruits

En juin dernier, la Hongrie adoptait une nouvelle constitution interdisant la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Depuis lors, elle traque toute plante GM cultivée illégalement sur le territoire national. En attestent les dernières déclarations du secrétaire d’État adjoint au ministère du Développement Rural, Bognar Lajos, faites à la mi-juillet. Celui-ci a, en effet, annoncé la destruction officielle de plus de 1000 hectares de maïs GM. Découverts suite à des contrôles réalisés par les services de l’ État, les champs impliqués étaient dispersés sur l’ensemble du territoire hongrois, dans les comtés de Fejér (centre ouest), de Hajdú-Bihar (est), de Baranya (sud) et de Szolnok (centre).

Selon l’association Inf’OGM, les semences GM concernées ont été vendues aux agriculteurs à leur insu. Le directeur de Szigetchem Agrokémiai, entreprise ayant importé les semences incriminées dans le comté de Baranya, affirme s’être approvisionné auprès de Monsanto Roumanie. Sur les 5000 sacs achetés, 196 ont été identifiés comme contaminés par des OGM. Malgré tout, l’entreprise hongroise soutient que Monsanto a mené ses propres tests et qu’un laboratoire français « indépendant et accrédité » a certifié l’absence d’OGM. L’unité hongroise de Monsanto n’a pas manqué de faire appel devant la Cour municipale de Budapest pour suspendre la résolution du ministère de l’agriculture, ordonnant la destruction des maïs hybrides vendus par l’entreprise. Mais, alors que Monsanto insiste pour que le gouvernement hongrois procède à de nouveaux tests chez un laboratoire indépendant, Bognar Lajos a confirmé que certains sacs de semences de Monsanto contenaient des OGM. Il a, par ailleurs, ajouté que la plainte déposée ne retarderait pas la procédure engagée.

D’après les déclarations officielles, relayées par Inf’OGM, la destruction s’est effectuée avant que la dissémination du pollen ne se soit opérée. Mais, la saison étant bien avancée, les agriculteurs ne sont plus en mesure de cultiver une variété de maïs non OGM dans les champs contaminés. Le ministère de l’agriculture hongrois a, toutefois, assuré que des compensations seraient attribuées aux agriculteurs lésés, bien que le montant exact des dommages ne soit pas encore connu. Pour l’heure, les autorités hongroises ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Selon elles, plus de 2500 autres hectares pourraient avoir été cultivés avec du maïs conventionnel contaminé par des OGM. Les inspections se poursuivent donc.

 Cécile Cassier


http://www.univers-nature.com/

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